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Le gouvernement de Birmanie a approuvé la création d'un salaire minimum, une première pour le pays, a annoncé samedi la presse nationale, à l'issue de longues négociations difficiles entre les syndicats et le patronat.
Le salaire minimum a été fixé à 3.600 kyat (2,47 euros) "pour une journée de travail normale de 8 heures" et sera appliqué à partir de mardi, précise le journal Global New Light of Myanmar.
Il sera versé aux travailleurs "dans tous secteurs et industries" mais les petites entreprises employant moins de 15 personnes ne seront pas concernées, ajoute-t-il.
Plusieurs manifestations se sont déroulées en Birmanie pour réclamer une augmentation de salaire et de meilleures conditions de travail dans le secteur en expansion du textile, après des décennies de dictature militaire qui s'est achevée en 2011. L'adoption du salaire minimum est le fruit de plusieurs négociations entre le gouvernement, les syndicats, le patronat et de salariés autorisés à participer aux discussions depuis une loi adoptée en 2013.
Elle s'inscrit dans une série de réformes politiques et économiques adoptées par le gouvernement, et qui ont favorisé l'investissement étranger avec de grandes marques désireuses de pénétrer le pays lorsque la plupart des sanctions internationales ont été levées.
Bien que d'un montant faible, le patronat a critiqué l'instauration d'un salaire minimum, faisant valoir que la faible productivité birmane ne leur permettait pas de payer des salaires plus élevés.
De nombreuses entreprises occidentales avaient encouragé la création d'un salaire minimu, arguant qu'un faible salaire était contre-productif.
Article provenant du site Le figaro
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