Suivez Trader Workstation ! par RSS sur Twitter       
Rechercher : 
Identifiant : 
Mot de passe : 

      CAC 40 :

  Cible : +0.77%

      SBF 250 :

  Cible : -1.44%

      IBEX 35 :

  Cible : +0.36%

      NYSE :

  Cible : +0.16%

      NASDAQ :

  Cible : -0.62%

      NIKKEI :

  Cible : +0.27%

      DAX :

  Cible : -0.72%

      FTSE 250 :

  Cible : -0.14%

      Topix :

  Cible : -0.79%

      VIX :

  Cible : -0.37%

       19 mai 2024 21:28:20   |      Paris : 21:28   |       Londres : 20:28   |       New York : 15:28   |       Hong Kong : 04:28   |       Tokyo : 05:28
Info
JOB
Bourse en ligne avec trader workstation, rubrique : Marchés - Actualités
Place de paris : Alternext | Marché libre | SRD | Marchés Eurolist A,B,C
Activité : (ICB : )
Début de cotation Fin de cotation Place Capitalisation Nbre Action Effectif PEA SRD
09 : 00 17 : 30 nc
Industrie : - Code (ICB) : | Secteur : - Code (ICB) :



Communiqués

LES MARCHÉS DE L'IMMOBILIER D'ENTREPRISE EN FRANCE

HUGIN | 05/01/2011 | 19:40






                               Contact Presse : Nathalie Lhuillery
                             T: 01 53 76 80 15 / P: 06 82 67 56 11

   E-mail:[email protected]

Paris, le 5 janvier 2011

LES MARCHÉS DE L'IMMOBILIER D'ENTREPRISE EN FRANCE
BILAN 2010 & PERSPECTIVES 2011

En dépit des craintes persistantes liées aux incidences sur l'économie mondiale
d'une crise sans équivalent depuis l'entre-deux-guerres, l'année 2010 a bien été
celle de la reprise du marché français de l'immobilier d'entreprise. « Avérée
par l'augmentation de 41 % des volumes investis dans l'Hexagone en 2010 par
rapport à l'année précédente et le rebond de 19 % du nombre de mètres carrés de
bureaux loués ou vendus aux utilisateurs en Ile-de-France sur la même période,
la reprise du marché français de l'immobilier d'entreprise reste néanmoins
fragile » annonce Olivier Gérard, Président de Cushman & Wakefield France. Loin
de l'effervescence des années 2006 et 2007, le marché français demeure
convalescent et largement dépendant des stratégies d'acteurs ciblant une gamme
encore restreinte d'actifs. Ainsi, le succès des bureaux neufs et restructurés
de Paris intra-muros, des meilleurs emplacements des principales artères
commerçantes du pays et des plateformes logistiques neuves de la dorsale Nord-
Sud a contrasté avec la désaffection des utilisateurs et des investisseurs pour
des biens inadaptés à leurs objectifs de rationalisation et de valorisation.
« La prime donnée aux actifs sécurisés, bien situés et répondant aux dernières
normes environnementales a rappelé quelques règles élémentaires des marchés
immobiliers. Elle a également montré que le marché français disposait de
fondamentaux solides, propres à nourrir l'appétit des grands acteurs
internationaux » poursuit Olivier Gérard.


LE MARCHÉ DE L'INVESTISSEMENT EN FRANCE

Avec 11 milliards d'euros investis dans l'Hexagone, le marché de
l'investissement est en hausse de 41 % par rapport à l'année précédente. Cette
augmentation doit toutefois être relativisée car 2009 avait constitué la plus
mauvaise performance de la décennie (7,8 milliards d'euros). Après un mauvais
début d'année, le marché français s'est surtout redressé au second semestre,
porté par la pression des acheteurs « long terme » qui a permis la réalisation
d'opérations de plus grande envergure et par le dynamisme du marché locatif qui
a contribué à alimenter le marché avec de nouvelles offres fraîchement louées et
sécurisées par des baux longs. Le marché de l'investissement demeure toutefois
fragile et ses performances largement bridées par les incertitudes du climat
économique et des difficultés de financement.

* Boom du marché de l'investissement des commerces : les bureaux demeurent la
classe d'actifs la plus prisée des investisseurs, totalisant 61 % des
volumes investis en France en 2010 (6,7 milliards d'euros). Leur part dans
l'ensemble des montants engagés dans l'Hexagone a toutefois diminué au
profit des commerces qui, avec 3,6 milliards d'euros investis sur ce
segment, affichent une augmentation de 89 % par rapport à 2009. L'appétit
des investisseurs pour les commerces ne se dément donc pas, illustré par
d'importantes transactions de centres commerciaux (Cap 3000 près de Nice
pour 450 millions d'euros). Les actifs industriels ne constituent quant à
eux que 6 % du total des montants investis en France.


* L'Ile-de-France, prisée pour ses bureaux de qualité et sécurisés : l'Ile-de-
France a concentré 70 % des montants engagés en France en 2010. La part des
bureaux y demeure majoritaire (79 % des volumes investis dans la région),
avec une activité largement concentrée sur les actifs de qualité et
sécurisés des marchés établis de l'ouest francilien. En province en
revanche, l'activité est restée principalement soutenue par l'appétit des
investisseurs pour les actifs de commerces, qui ont représenté 73 % de
l'ensemble des montants engagés hors d'Ile-de-France.


* Le « retour » des investisseurs étrangers : les Français représentent
toujours la majeure partie de l'activité du marché français, avec une part
de 56 % de l'ensemble des montants engagés dans l'Hexagone. Toutefois,
l'activité des investisseurs étrangers s'est accrue, leur part de marché
atteignant 44 % en 2010 contre 35 % l'année précédente. Les Allemands, qui
se sont illustrés tout au long de l'année par quelques transactions
significatives (les centres commerciaux Espace Saint Quentin et Saint-
Martial, les immeubles de bureaux Colisée et Berges de Seine, etc.), ont été
particulièrement actifs, totalisant 19 % de l'ensemble des montants engagés
en France en 2010.


* Une baisse générale des taux de rendements prime : l'appétit des
investisseurs pour des actifs immobiliers sécurisés a entraîné une baisse
généralisée des taux de rendement prime. La moyenne des taux prime a
enregistré une baisse de 82 points de base, tous secteurs confondus, passant
de 6,85 % à 6,03 %. A ce jour, le taux de rendement prime des bureaux est
inférieur à 5 % pour les meilleurs immeubles de Paris QCA. Pour les rues
commerçantes, il avoisine 4,75 % et est estimé à 5 % pour les centres
commerciaux. Les rendements en logistique se situent autour de 7 % sur le
segment prime.


Après le redressement observé en 2010, le ralentissement de l'activité
économique pourrait contrarier l'assouplissement des conditions d'octroi du
crédit. Dans ce contexte, l'emploi de capitaux propres demeurera un atout
décisif pour les acteurs désireux de saisir les meilleures opportunités du
marché hexagonal. Le nombre d'actifs core disponibles restera toutefois limité,
en dépit d'une augmentation possible d'opérations en détresse qui pourraient
alimenter le marché et, surtout, de la volonté de certains acteurs d'arbitrer
leurs actifs matures dans un marché plus liquide. Cette pénurie d'offres prime
pourrait peser sur l'évolution des volumes investis en 2011. Elle pourrait
aussi, associée à la recherche de rendements plus élevés, contribuer à élargir
les critères d'acquisition d'investisseurs dont l' intérêt pourrait se porter
davantage sur des actifs non prime, des marchés de niche ou des opérations de
ventes en VEFA.





Evolution des volumes investis en immobilier d'entreprise en France (Mds EUR)
Source : Cushman & Wakefield



LE MARCHÉ DES BUREAUX EN ILE-DE-FRANCE

Le pire de la crise est passé, comme l'indique la hausse de 19 % de la demande
placée sur un an avec      2 091 834 m² pris à bail en 2010. Ce net regain est
notamment lié au nombre important de grandes transactions dont la part dans la
demande placée totale atteint son niveau le plus haut depuis dix ans. Mais le
renversement de tendance ne réside pas tant dans la nature de ces mouvements,
dont neuf sur dix ont été motivés par des logiques de regroupement et de
rationalisation, que dans leur multiplication au fil des mois. Rompant avec
l'attentisme qui prévalait jusqu'alors et encourageait les renégociations de
bail au détriment des déménagements, plusieurs entreprises ont concrétisé leur
réflexion immobilière. Leurs prises de décision ont de fait été motivées par des
conditions de négociation encore favorables ou par l'absorption rapide, dans
certains secteurs géographiques, de l'offre neuve.

* Un marché soutenu par la demande de grandes surfaces neuves : 2 091 834 m²
de bureaux ont été pris à bail en 2010, soit une hausse de 19 % par rapport
à 2009 (1 752 665 m²) et de 2 % par rapport à la moyenne annuelle de la
demande placée des dix dernières années (2 049 022 m²). L'activité du marché
francilien a notamment été soutenue par la demande de grandes surfaces
neuves, reflétant la priorité donnée par les entreprises à la
rationalisation de leur outil immobilier. 93 transactions > 4 000 m²
totalisent un volume de 1 073 748 m², constituant 51 % de la demande placée
totale (45 % en 2009). Quant aux immeubles neufs/restructurés, ils
constituent 39 % de la demande placée totale (35 % en 2009).


* Paris, moteur du marché d'Ile-de-France : sur les dix secteurs géographiques
du marché d'Ile-de-France, sept ont enregistré une augmentation de la
demande placée. Confirmant les tendances observées depuis le début de
l'année, l'activité reste toutefois largement concentrée dans les marchés
établis de l'ouest. Paris intra-muros en particulier demeure le moteur du
marché francilien, totalisant 39 % de la demande placée totale contre 32 %
en 2009.


* Une distinction croissante de l'offre en fonction de la qualité des actifs :
Avec 4 066 053 m² disponibles à six mois à la fin de 2010, l'offre de
bureaux a cessé de progresser. Mais c'est le rebond de la demande dans la
capitale surtout qui a tiré à la baisse le volume de l'offre disponible en
Ile-de-France. Ainsi, le volume de l'offre a diminué de 6 % à Paris entre
les 1er et 4e trimestres 2010 quand il n'a diminué que de 1 % dans le reste
de la région. A ces contrastes géographiques s'ajoute une distinction
croissante de l'offre en fonction de la qualité des actifs. La volonté des
utilisateurs de réduire leurs coûts immobiliers a permis d'écouler une
partie de l'offre neuve/restructurée, qui ne constitue plus que 25 % de
l'offre totale disponible. Le volume de l'offre de seconde-main a en
revanche augmenté, notamment grevé par la libération de grandes surfaces.


* Une hausse de 9 % du loyer prime : la confirmation du rebond de la demande
dans Paris QCA et l'assèchement progressif de l'offre de qualité expliquent
la hausse de 9 % du loyer prime d'Ile-de-France sur un an. Celui-ci
s'établit désormais à 760 EUR/m²/an contre 700 EUR/m²/an un an plus tôt. Le
recours aux mesures d'accompagnement consenties par les propriétaires reste
un élément clé du marché et le moyen d'ajustement des valeurs faciales.
Toutefois, comprises entre un mois et demi et deux mois par année
d'engagement, les franchises de loyer tendent à diminuer pour les meilleurs
immeubles des secteurs établis.


Contrastant avec une année 2009 marquée par une forte chute de la demande et un
gonflement rapide de l'offre disponible, 2010 a permis de terminer la décennie
sur une note positive. Le retour au vert de plusieurs indicateurs n'assure pas
pour autant une nouvelle hausse significative de la demande placée en 2011.
Ainsi, les mois écoulés ont accentué la pénurie de bureaux de qualité adaptés
aux objectifs de rationalisation des utilisateurs et souligné l'inadéquation
croissante entre ce que veulent ces derniers et une offre qui, de façon
générale, ne cesse de se détériorer. Dans un contexte de croissance molle
limitant les créations d'emplois, ce nivellement par le bas de la qualité du
marché pourrait limiter la propension des entreprises à déménager, peser sur les
volumes de la demande placée et, ainsi, retarder le démarrage d'un nouveau cycle
immobilier.

Evolution de la demande placée en immobilier de bureaux en Ile-de-France (m²)
Source : Cushman & Wakefield



LE MARCHÉ DES GRANDS ENTREPÔTS EN FRANCE (> 5 000 M²)

L'extinction progressive des mesures de relance et la dégradation des
perspectives d'exportations plombent la reprise et pèsent sur les besoins de
stockage des entreprises. Avec 1 760 000 m² loués ou vendus aux utilisateurs en
2010 dans l'Hexagone, la demande placée affiche une hausse de 10 % par rapport à
2009 qu'il convient de fait de relativiser. Inférieure de 32 % au total de
2008, la demande des utilisateurs a dépendu, pour une très large part, des
performances du marché parisien et des besoins de clés-en-mains des chargeurs.
Ainsi, le marché français des grands entrepôts demeure d'autant plus fragile que
les déséquilibres observés l'an passé se sont accentués.

* L'Ile-de-France, moteur du marché français : Avec 790 000 m² placés en
2010, la région parisienne signe la deuxième meilleure performance de la
décennie après 2007 (1 000 000 m²) et enregistre une augmentation de 25 %
par rapport à 2009. Si le succès du nord de la région ne se dément pas,
illustré par l'attractivité du secteur de Roissy auprès des chargeurs, c'est
le boom de la demande dans le sud de l'Ile-de-France qui a poussé les
volumes placés à la hausse. Concentrant 40 % de la demande placée totale de
la région en 2010 contre moins d'un tiers l'année précédente, le sud de
l'Ile-de-France a bénéficié du nombre important d'opportunités de grands
bâtiments neufs et de l'activité importante des prestataires logistiques.


* Un volume d'offre disponible toujours élevé : Après deux années de hausse
générale, le volume de l'offre disponible en France tend désormais à se
stabiliser. Totalisant 4,1 millions de mètres carrés, il demeure toutefois
élevé. Les régions de Paris et de Lyon représentent une part conséquente de
ce volume, notamment concentré dans le sud de l'Ile-de-France et le nord de
l'Isère. L'offre demeurera d'autant plus lente à absorber que les
libérations continuent d'alimenter le marché. De fait, l'existence d'un
marché à deux vitesses distinguant l'offre neuve de l'offre de seconde-main
ne se dément pas, même s'il convient de différencier les bâtiments obsolètes
des actifs de seconde-main répondant aux normes et pour lesquels existe une
demande.


* Une stabilisation des loyers faciaux : L'absence de reprise franche du
marché locatif et les exigences accrues d'utilisateurs motivés par la
réduction de leurs coûts immobiliers ont continué de pesé sur l'évolution
des conditions de négociation entre locataires et bailleurs. Ces derniers
ont ainsi dû consentir des mesures d'accompagnement substantielles, sous la
forme, principalement, de franchises de loyer atteignant en moyenne 1,5 mois
par année d'engagement. Creusant l'écart avec les valeurs économiques, le
recours aux mesures commerciales a été la condition d'une stabilité des
valeurs faciales, qui s'établissent toujours à 51 EUR/m²/an en Ile-de-France.


L'essoufflement de la reprise mondiale et le ralentissement de la croissance
française devraient peser sur l'évolution du marché de la logistique en 2011. Ce
dernier pourrait aussi souffrir de la détérioration du climat social de notre
pays, comme le laissent augurer les conflits liés à la réforme des ports
maritimes, à Marseille en particulier. Le marché hexagonal n'en dispose pas
moins d'atouts décisifs au premier rang desquels la qualité de ses
infrastructures de transports. Par ailleurs, la consommation des ménages
demeurera un facteur de croissance de la demande des grands utilisateurs, le
boom continu du e-commerce en particulier accélérant la mise en place de schémas
de distribution innovants.


Evolution de la demande placée de grands entrepôts en Ile-de-France (m²)
Source : Cushman & Wakefield




LE MARCHÉ DE L'IMMOBILIER DE COMMERCES EN FRANCE

Le retour au vert des résultats de plusieurs groupes français et internationaux
indique que nombre d'acteurs ont tiré parti de l'amélioration du climat
économique. S'il semble avoir profité de ce regain, le marché français de
l'immobilier des commerces n'en reste pas moins fragile et marqué par
d'importants contrastes. Prudentes, les enseignes n'étendent pas leur réseau à
tout crin et conservent un mode de développement opportuniste. Les principaux
mouvements de 2010 traduisent ainsi, plus qu'une accélération franche et
générale de l'activité profitant à l'ensemble du marché, le vif appétit des
enseignes pour des emplacements n°1 où le nombre d'opportunités ne cesse de se
réduire.

* Évolution générale de la demande : Les incertitudes du contexte économique
ont continué d'inciter plusieurs acteurs à réduire leurs coûts immobiliers
ou à privilégier l'amélioration de l'existant. Le marché français n'est pas
resté atone pour autant, marqué par les projets et ouvertures de nouveaux
entrants (Jack Wolfskin, Kiko), l'expansion rapide de plusieurs enseignes
établies depuis peu sur notre territoire (Apple, Desigual, Fossil) et la
reprise ou l'accélération de l'expansion de quelques grands groupes français
ou étrangers (New Yorker ou H&M).


* Une distinction croissante entre emplacements n°1 et emplacements
secondaires : plus qu'une accélération franche et générale de l'activité
profitant à l'ensemble du marché, les principaux mouvements de 2010 ont
avant tout reflété le vif appétit des enseignes pour des sites et
emplacements n°1 leur permettant de limiter les risques associés à leurs
ouvertures. Les centres commerciaux et parcs d'activités commerciales qui
ont fait leur preuve, les projets neufs bénéficiant de vastes zones de
chalandise et les artères prime de Paris et des principales métropoles
régionales sont par conséquent demeurés la cible prioritaire des enseignes.


* Une diminution du nombre de projets de grande envergure : le nombre
d'ouvertures de projets commerciaux majeurs s'est sensiblement réduit en
2010. Le rythme du renouvellement de l'offre est toutefois resté soutenu,
avec l'inauguration de centres commerciaux et parcs d'activités commerciales
de dimension régionale (Polygone Rive Gauche à Béziers, Family Village de
Limoges). En 2011, de nouvelles ouvertures significatives sont attendues.
Lyon Confluence et Le Millénaire, à Aubervilliers, confirmeront en
particulier le primat donné par les opérateurs de centres commerciaux aux
opérations mixtes. Par ailleurs, le développement de l'offre de parcs
d'activités commerciales dans les régions qui en sont encore relativement
peu pourvues restera important, tandis que les ouvertures de nouveaux parcs
dans les pôles de périphérie établis d'Ile-de-France et de province
marqueront la poursuite du renforcement des marchés stratégiques.


* Stabilité des valeurs locatives prime : L'attractivité constante des
meilleurs emplacements explique la résistance générale des valeurs locatives
prime des sites stratégiques d'Ile-de-France ou de province où les enseignes
se doivent d'être présentes. A l'exception des centres régionaux les plus
établis d'Ile-de-France, les centres commerciaux ont toutefois continué de
subir une légère pression à la baisse. Les valeurs affichées pour de
nouveaux centres ont notamment pu diminuer du fait du démarrage difficile de
plusieurs projets récents. Un durcissement des conditions de négociation a
donc été observé, reflétant la détermination d'enseignes encore fragilisées
par la crise à tirer parti d'un rapport de forces plus favorable.


S'ils se sont estompés, les effets de la crise sur la consommation resteront
déterminants. La croissance molle attendue en 2011 et les mesures d'austérité
promises par le gouvernement affecteront en particulier le moral des ménages,
limitant le rebond des ventes au détail et entretenant l'attentisme des
enseignes. Les mois à venir devraient donc constituer une période de transition
pour un marché des commerces d'autant plus concurrentiel que les arbitrages des
consommateurs continuent de jouer un rôle décisif. Dans ce contexte,
l'adaptation de l'offre commerciale à l'évolution des modes de consommation
demeurera l'une des grandes préoccupations des acteurs du commerce. Au sortir
d'une crise qui a exacerbé la prudence des enseignes et renforcé le désir des
consommateurs d'être rassurés sur la pertinence de leurs achats, les sites les
plus établis surtout continueront de tirer leur épingle du jeu, accentuant la
polarisation du marché français.

*


« Les prochains mois pourraient marquer une pause dans le redressement du marché
français. La plupart des prévisionnistes anticipent en effet un ralentissement
général de l'économie mondiale pour partie lié, dans les pays développés, aux
conséquences de la crise de la dette souveraine » explique Olivier Gérard. Les
nuages assombrissant l'horizon européen en particulier sont toujours menaçants,
et pourraient peser, au-delà de la Grèce ou de l'Irlande, sur la compétitivité
et les perspectives d'activité de l'ensemble des pays de la zone euro. En
France, les investisseurs resteront d'autant plus prudents quant à une
augmentation de leur exposition au risque qu'aucun marché locatif ne semble
protégé des effets d'une croissance « molle ». Ainsi, les craintes d'une reprise
sans emplois, l'impact des mesures d'austérité sur la consommation des ménages
et la dégradation des perspectives d'exportations pourraient atténuer la reprise
des marchés des bureaux, des commerces et des grands entrepôts en 2011. Mais au-
delà de l'attentisme persistant des principaux acteurs, c'est la pénurie
croissante et inéluctable de l'offre de qualité surtout qui devrait, dans les
mois à venir, peser sur l'évolution de la demande placée et des montants
investis. Dès lors « le nivellement par le bas de la qualité du stock pose avec
toujours plus d'acuité la nécessité de restructurer l'obsolète, d'autant plus
nécessaire que l'adoption du Grenelle II a encore relevé les standards de
performance énergétique des bâtiments tertiaires » conclut Olivier Gérard.


*


Fondé en 1917, Cushman & Wakefield est l'un des plus importants cabinets de
conseil international, spécialisé en immobilier d'entreprise. Avec plus de 230
bureaux à travers 60 pays et plus de 13 000 personnes, Cushman &Wakefield
propose un service complet de conseil, de commercialisation et de gestion pour
le compte de propriétaires, locataires et investisseurs et ce, à tous les stades
du processus immobilier. Nos services comprennent une aide aux clients en
matière d'achat, de vente, d'investissement, de location et de gestion d'actifs.
Cushman &Wakefield propose également des conseils en expertise, en planification
stratégique et recherche, en analyse de portefeuille et enfin en aménagement
d'espace. Pour de plus amples informations, consultez notre site internet :
www.cushmanwakefield.fr


Copyright Thomson Reuters


Ce communiqué de presse est diffusé par Thomson Reuters. L'émetteur est seul responsable du c
ontenu de ce communiqué.



[HUG#1477477]








0 commentaires
Ajouter votre commentaire !
Pour réagir à cette info : Connectez-vous à votre espace membre
Ajouter le smiley Sourire  Ajouter le smiley Rigole  Ajouter le smiley Tire la langue  Ajouter le smiley Clin d'oeil  Ajouter le smiley En colère !  Ajouter le smiley Embarrassé  Ajouter le smiley Choqué  Ajouter le smiley Star  Ajouter le smiley Triste
Vous devez être membre de trader-workstation.com pour ajouter votre commentaire. Cliquez-ici pour devenir membre !

Conditions d'utilisation
Les commentaires sont envoyés par les internautes et ne sont pas rédigés par notre rédaction.
Notre rédaction se réserve le droit de supprimer les commentaires ne respectant pas notre charte éditoriale.
Il est interdit d'écrire des commentaires contraires aux lois françaises.
Le commentaire une fois diffusé ne peut etre supprimé ou modifié qu'en envoyant un email
- Les informations et données financières ainsi que les analyses diffusées par trader-workstation.com ne constituent qu'une aide à la décision pour les investisseurs. La responsabilité du site ne saurait être engagée sur la pertinence des informations diffusées. La responsabilité de trader-workstation.com ne peut être retenue directement ou indirectement suite à l'utilisation des informations,données financières et analyses mises à disposition par notre site internet. Il est recommandé à toute personne non avertie de consulter un conseiller professionnel avant tout investissement. Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une incitation à vendre ou une sollicitation à acheter.
Tableau de bord
   Cac 40NC    
  Indicateur Valeur Force
  Consensus Neutre
  Risque 0
  Volatilité 0
  Volume Moy. nc
   Prévisions des analystes
  Ratios 2009 2010 2011  
  BNA nc nc nc  
  Var. BNA nc nc nc  
  PER nc nc nc  
  Rendement nc nc nc  
   Performance et Extrêmes
  Annuel Cours %  
  Plus haut nc nc  
  Plus bas nc nc  
  Mensuel Cours %  
  Plus haut nc nc   
  Plus bas nc nc   
  Capital V %  
  Echangé nc nc   
  Valorisation nc -   
   trader-workstation.com : Actualité boursière et économiques sur indices et actions en direct.Cours de bourse, Conseils boursiers, graphiques boursier.
Bourse en ligne - Livres - Conseils - Analyse technique - Courtier - Etude - Bourse - Rémunérer son argent - Logiciel de bourse - Logiciel boursier
PEA - Graphique boursier - Flux RSS bourse - Contenus Webmaster - Conseil du jour - Lettre boursiere - Conseil en bourse
Liens utiles - A propos de trader workstation - Trader Contenus - Trader - Publicité - Presse - Contact - Membres - Conditions Générales - Fréquentation
Finance - Livres - Livres Forex - Trader Forex - Sujets de bourse - Apprendre à trader - Dérivés - Investir en bourse - guide boursier
Savoir trader - video - Articles - salon du trading - Courtier - Analyse - Comparatif de courtiers - Epargne
Trading & Day trading & Swing trading / Analyse fondamentale / Analyse technique / Gestion d`actifs / Stock picking / Gestion alternative
Video : Bourse, Trading , Trader, conseils - Humeurs - Placement - Matières premières - SICAV - Or - Bourse - Valoriser son capital - Luxe

Les risques de marchés - Les Risques en Bourse - Bourses de Paris, indices
Cours et indices (Europe, Bruxelles, Amsterdam, Nasdaq, Francfort, Londres, Madrid, Toronto , NYSE, AMEX, Milan , Zürich, NYMEX)
Cours et indices (Euronext, Nasdaq, London SE, DAX, Indices CAC 40, DOW JONES, NYSE).Informations: Le monde , Hugin (HUG), Actunews, le figaro, les échos.
Copyright © 2008-2017, Trader Workstation site pour trader actif en bourse et sur le forex , tous droits réservés.
Site optimisé pour le navigateur Firefox

     S'abonner à ce Flux RSS

partenaires : Bourse avec Boursematch.com,
Analyse macro économique, conseils, articles de Bourse, trading en ligne, analyse technique, forum, boutique en ligne.
Conditions Générales / Trader / Informations / contact