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Communiqués

CUSHMAN & WAKEFIELD : LES MARCHES DE L'IMMOBILIER D'ENTREPRISE EN FRANCE

HUGIN | 05/01/2012 | 14:52






LES MARCHÉS DE L'IMMOBILIER D'ENTREPRISE EN FRANCE

BILAN 2011 & PERSPECTIVES 2012

Le désarroi des dirigeants européens face à la crise de la dette et la hausse du
taux de chômage de la zone euro ont clos l'année 2011 sur une note pessimiste.
La France n'a pas échappé à cette dégradation du climat économique, conduisant
notamment le gouvernement à adopter de sévères mesures d'austérité. « En dépit
d'un contexte particulièrement difficile, les montants investis dans l'Hexagone
sont supérieurs de 46 % à ceux de 2010, la demande placée de bureaux en Ile-de-
France en hausse de 11 % et celle des grands entrepôts en France de 26 % »
annonce Olivier Gérard, président de Cushman & Wakefield France. Egalement
illustrée par le buzz créé par les ouvertures de nouvelles enseignes, la bonne
tenue du marché français de l'immobilier d'entreprise n'a pourtant rien
d'irrationnel. Bien amorcée l'année précédente, la décrue de l'offre de qualité
a en effet conduit les utilisateurs à saisir les meilleures opportunités encore
disponibles pour se développer et, surtout, réduire leurs coûts immobiliers. Par
ailleurs, « au-delà de l'abrogation du dispositif SIIC qui a favorisé la cession
de certains actifs, la forte volatilité des valeurs boursières et la baisse de
rendement des emprunts long-terme ont fait valoir les atouts du marché français
de l'investissement auprès de grands institutionnels et de quelques fonds
souverains aux capacités d'investissement considérables » poursuit Olivier
Gérard.

LE MARCHÉ DE L'INVESTISSEMENT EN FRANCE
Avec 16,1 milliards d'euros investis en France en 2011, le marché de
l'investissement affiche une hausse de 46 % par rapport à 2010 qui lui permet de
dépasser la moyenne annuelle des dix dernières années (14,75 milliards d'euros).
Cette performance est d'autant plus remarquable que l'essoufflement de la
croissance économique a coïncidé avec l'augmentation constante des volumes
investis. Ainsi, les montants engagés au second semestre 2011 sont supérieurs de
122 % à ceux des six premiers mois de l'année. Plusieurs facteurs ont permis de
soutenir l'activité tout au long de 2011. L'abrogation de certains avantages
fiscaux a notamment favorisé la cession par les investisseurs d'actifs dans le
but de bénéficier d'une plus faible imposition. Surtout, le marché a bénéficié
du dynamisme du marché locatif et du statut de valeur refuge de la pierre au
détriment de marchés boursiers plus volatils.
* Une forte hausse du nombre de grandes transactions : sur les 446
transactions de 2011, 42 sont supérieures à 100 millions d'euros (21 en
2010) et totalisent près de 8 milliards d'euros, soit 50 % de l'ensemble des
montants investis dans l'Hexagone. La plupart de ces transactions ont porté
sur des actifs de bureaux, tranchant avec une année 2010 qui avait vu se
concrétiser la vente de très grands actifs de commerce. La principale
évolution de 2011 tient également à l'augmentation de la part des
portefeuilles, qui ont constitué 18 % de l'ensemble des sommes investies en
France. Quelques opérations « atypiques » ont aussi animé le marché avec
sept ventes utilisateurs de plus de 100 millions d'euros (comme le 5 Kléber
à Paris, acquis par SCOR), et quelques joint-ventures (entre Norges Bank et
Axa Real Estate pour l'acquisition d'un portefeuille de sept immeubles de
bureaux) et opérations menées dans le cadre de club deals (acquisition de
River Ouest à Bezons).

* Le boom des investissements en bureaux : Avec 12 milliards d'euros investis
en bureaux en 2011 contre 6,7 milliards l'année précédente, cette classe
d'actif affiche un volume record depuis 2007 et une forte progression de 79
% sur un an. Constituant 74 % du volume total investi sur le marché français
de l'immobilier d'entreprise (61 % en 2010), les bureaux demeurent largement
privilégiés par les investisseurs. Les 3,3 milliards d'euros investis en
commerces ne représentent quant à eux « que » 21 % de l'ensemble des
montants engagés en France, 2011 étant tout de même la troisième meilleure
année de la décennie en termes de volumes investis en commerces. Les
incertitudes du climat économique ont du reste renforcé le désir des
propriétaires d'actifs de commerces de les conserver, et de ne pas les céder
de peur de ne pouvoir réallouer leurs fonds. Avec environ 820 millions
d'euros, les montants investis en immobilier industriel sont en hausse de
17 % sur un an. Ce volume reste pourtant inférieur de près de moitié à la
moyenne des dix dernières années (1,5 milliard d'euros) tandis que la part
de ce marché reste modeste (5 % des volumes investis en France).

* L'Ile-de-France, prisée pour ses bureaux de qualité et sécurisés : avec
12,3 milliards d'euros investis en 2011 (+ 60 % sur un an), l'Ile-de-France
concentre 76 % des montants engagés en France et reste dominée par les
acquisitions en bureaux (87 % de l'ensemble des investissements en région
parisienne). L'Ile-de-France continue ainsi de bénéficier de la taille de
son parc de bureaux (52,1 millions de m²) et de l'appétit des investisseurs
pour ses secteurs tertiaires les plus dynamiques. Avec 3,8 milliards
d'euros, la province concentre quant à elle 24 % des montants engagés en
France, soit une hausse de 15 % sur un an pour partie liée à la hausse des
volumes investis sur le marché des bureaux et de la logistique.

* Des conditions de marché favorables aux investisseurs en fonds propres : en
2011, le resserrement des conditions de crédit a favorisé les investisseurs
disposant de fonds propres, moins dépendants du marché de la dette et qui
investissent de manière très sélective et sur le long terme. Les
investisseurs les plus actifs et qui disposent d'importantes liquidités sont
principalement les institutionnels comme les compagnies d'assurance et les
caisses de retraite, qui cherchent à diversifier leur allocation d'actifs
au-delà des marchés boursiers et obligataires. Par ailleurs, d'importantes
collectes expliquent l'activité soutenue des véhicules non cotés tels que
les SCPI, OPCI et fonds ouverts. Aux côtés de ces investisseurs core
figurent des fonds d'investissement légèrement plus opportunistes et moins
opposés aux prises de risque.

* Une répartition plus équilibrée des acteurs étrangers : l'activité du marché
hexagonal reste majoritairement dominée par les Français, qui représentent
61 % des montants investis dans l'Hexagone en 2011 (56 % en 2010). La part
des investisseurs étrangers est elle passée de 44 % en 2010 à 39 % en 2011.
Leur répartition est plus équilibrée que l'an passé du fait de la diminution
de la part des Allemands, passée de 19 % en 2010 à 10 % en 2011. S'ils
restent les étrangers les plus actifs, leur baisse d'activité a été
compensée par l'apparition de nouveaux entrants, et notamment du fonds
souverain norvégien Norges Bank, à l'origine de deux des opérations les plus
importantes de 2011.

* Stabilisation des taux de rendement : les taux de rendement prime ont été
relativement stables en 2011, s'établissant à 4,50 % pour les actifs de
bureaux de Paris QCA et les meilleurs emplacements commerciaux de centre-
ville et 7 % pour les plateformes logistiques d'Ile-de-France. Ils ne
devraient guère évoluer en 2012 en raison des difficultés du secteur
financier et de la volonté des investisseurs de préserver une prime de
risque significative. Une compression, ponctuelle et limitée, pourrait
toutefois affecter quelques actifs « trophées » de la capitale, biens
prestigieux de petite taille et très sécurisés. Tranchant avec la stabilité
du marché des actifs haut de gamme, le marché secondaire a enregistré une
légère correction à la hausse en 2011 qui devrait, elle, se poursuivre en
2012. De façon générale, la hiérarchie des taux est de nouveau marquée et
conditionnée par la qualité des actifs regardés.


Le marché français de l'investissement pourrait souffrir en 2012 de la fin de
certains avantages fiscaux et des incertitudes du marché de la gestion de
capitaux. Plusieurs facteurs devraient toutefois soutenir l'activité. Ainsi, de
grands institutionnels continueront d'investir massivement dans l'immobilier,
dont le caractère refuge continuera de trancher avec la volatilité des marchés
boursiers. Par ailleurs, la cession d'actifs distressed et la fermeture
programmée de certains fonds, fonds ouverts allemands en particulier, pourraient
constituer de nouvelles opportunités pour les investisseurs, limitant les effets
de la rareté de l'offre sur l'évolution des volumes investis. L'intérêt d'une
majorité d'investisseurs devrait quoi qu'il en soit continuer de se porter sur
les actifs core tandis que le ralentissement de l'activité locative, des
difficultés de financement et la mise à niveau nécessaire des biens inadaptés
aux dernières normes environnementales pèseront certainement sur la valeur des
actifs secondaires. La tendance à l'élargissement des critères d'acquisition des
investisseurs, réelle mais toujours timide, pourrait par conséquent s'inverser,
faisant peser le risque d'une distinction plus évidente entre types d'actifs.

LE MARCHÉ DES BUREAUX D'ILE-DE-FRANCE
Avec 2,32 millions de mètres carrés loués ou vendus aux utilisateurs en Ile-de-
France en 2011, la demande placée est en hausse de 11 % par rapport à 2010,
bonne performance liée à la volonté des utilisateurs d'accélérer la réduction de
leurs coûts immobiliers alors que l'offre neuve n'en finit pas de se raréfier.
Cette motivation a de fait conduit les entreprises à saisir les dernières
opportunités de bureaux de qualité disponibles dans les secteurs géographiques
les plus prisés de région parisienne.

§  Une forte demande pour les petites et moyennes surfaces : le marché d'Ile-de-
France a bénéficié en 2011 du dynamisme du segment des petites et moyennes
surfaces. Ainsi, le nombre total de transactions a fortement augmenté en 2011 (2
590 contre 2 264 en 2010) tandis que le volume total des mouvements inférieurs à
4 000 m² a progressé de 25 % d'une année sur l'autre. Le rôle décisif des
grandes transactions ne s'est pas non plus démenti, en dépit du recul de leur
part dans la demande placée totale, passée de 51 % en 2010 à 45 % en 2011.
L'augmentation du nombre de ventes utilisateurs est un autre élément marquant de
2011. Celles-ci ont totalisé 377 017 m², soit plus du double du volume
enregistré en 2010, tendance à l'acquisition qui pourrait se prolonger en 2012
en raison de l'évolution des normes IFRS.

§  Paris reste le moteur du marché francilien : en 2011 la demande placée a
augmenté dans la plupart des secteurs géographiques d'Ile-de-France. Certains
marchés se sont plus particulièrement distingués, comme Paris Centre Est où le
volume placé a bondi de 26 % sur un an. Le Nord connaît une progression encore
plus importante (+136 %) avec 248 295 m(2) placés, record qu'il convient
toutefois de relativiser compte-tenu du projet de regroupement de SFR à Saint-
Denis. Le marché de la capitale apparaît, par contraste, remarquablement stable
et solide. Ainsi Paris intra-muros a concentré 39 % de la demande placée en
2011, part élevée reflétant la hausse de la commercialisation de petites et
moyennes surfaces et le nombre toujours conséquent de mouvements supérieurs
à 4 000 m² (30 en 2011 contre 32 en 2010).

§  Une forte hausse du loyer prime[1] : s'établissant à 838 EUR/m²/an, le loyer
prime d'Ile-de-France est en hausse de 10 % sur un an. Ce rebond traduit la
demande soutenue des utilisateurs les plus à même de payer le prix fort pour une
implantation dans les beaux quartiers de Paris, dans un contexte de forte
pénurie de l'offre restructurée de qualité. Les valeurs locatives se sont par
ailleurs maintenues à des niveaux élevés dans des secteurs où les opportunités
d'immeubles neufs ou d'actifs de seconde-main de qualité sont rares (Paris
Centre Est). Elles ont aussi résisté de façon remarquable à La Défense, du fait
du succès de la tour First. De façon générale, les mesures d'accompagnement
restent un élément clé du marché. Comme dans les quartiers les plus prisés de la
capitale, la raréfaction inéluctable de l'offre de qualité devrait toutefois
affecter, à court terme, les conditions de négociation entre bailleurs et
locataires dans d'autres secteurs.

·     Une absorption rapide de l'offre de qualité : 3 720 902 m² de bureaux sont
disponibles à moins de six mois en Ile-de-France à la fin de 2011, soit une
baisse de 8 % sur un an. C'est le niveau élevé de la demande dans la capitale
surtout qui a tiré à la baisse le volume total de l'offre disponible. Ainsi,
l'offre a diminué de 14 % à Paris entre les 1(er) et 4(e) trimestres 2011 quand
elle n'a diminué que de 7 % dans le reste de la région. A ces contrastes
géographiques s'ajoute une distinction croissante de l'offre en fonction de la
qualité des actifs. La volonté des utilisateurs de réduire leurs coûts
immobiliers a de fait permis d'écouler une grande partie de l'offre neuve.
L'absorption de l'offre de seconde-main est plus lente du fait de la poursuite
des libérations de grandes surfaces.

Les prochains mois devraient compromettre le redressement du marché des bureaux
d'Ile-de-France, douchant les espoirs de démarrage d'un nouveau cycle
immobilier. Le retour des destructions d'emplois et l'aggravation de la crise de
la dette souveraine ont de fait assombri l'horizon économique et, exacerbant la
prudence des entreprises, devraient peser sur l'évolution de la demande placée
en 2012. Contraints de poursuivre la réduction de leurs coûts immobiliers,
plusieurs grands utilisateurs continueront toutefois d'absorber les bureaux
neufs ou de seconde-main de qualité d'Ile-de-France. Cette évolution profitera
aux marchés les plus établis, qui offrent quelques rares opportunités, et aux
marchés tertiaires les plus proches de Paris ou de La Défense qui disposent de
bureaux neufs à moindre coût et bien reliés aux transports.

LE MARCHÉ DES GRANDS ENTREPOTS EN FRANCE

Après deux années de ralentissement, le marché des grands entrepôts a renoué
avec la croissance. Ainsi, 2 230 000 m² ont été placés[2] en 2011, soit une
hausse de 26 % par rapport à 2010. Pour partie liée à la reprise de l'économie
en début d'année, cette bonne performance résulte avant tout de mouvements mis
en oeuvre par les entreprises pour rationaliser leur chaîne d'approvisionnement.
Les chargeurs de la distribution en particulier ont continué de soutenir
l'activité, notamment en région parisienne mais aussi dans des pôles qui avaient
marqué le pas en 2010 comme Marseille ou le nord de la France.

* Un marché soutenu par le désir des utilisateurs de réduire leurs coûts
immobiliers : le décalage entre les bonnes performances du marché français
et la dégradation du climat économique est pour partie imputable au délai de
réalisation de transactions initiées depuis plusieurs mois. Mais il tient
également à la volonté des utilisateurs d'accélérer la rationalisation de
leur immobilier. Ainsi, le vif appétit des chargeurs et des prestataires
pour de grandes plateformes neuves ou récentes bien situées ne s'est pas
démenti, confirmant l'importance d'une localisation au plus proche des
grands axes de communication pour réaliser d'indispensables économies de
transport.

* L'augmentation de la part des quatre pôles de la dorsale Nord-Sud : les
quatre principaux marchés de la dorsale Nord-Sud (Lille, Paris, Lyon,
Marseille) demeurent les plus prisés, au détriment de secteurs moins adaptés
aux stratégies d'optimisation des utilisateurs. Passée de 72 % en 2010 à 77
% en 2011, leur part dans la demande placée en France s'est accrue du fait
des bonnes performances de pôles qui avaient marqué le pas en 2010, comme
Marseille (200 000 m² placés) ou Lille (360 000 m² placés). Mais l'Ile-de-
France reste le premier pôle logistique de l'Hexagone. Avec 820 000 m² loués
ou vendus aux utilisateurs en 2011, la demande placée y enregistre une
augmentation de 4 % par rapport à 2010 et de 28 % par rapport à la moyenne
de la demande placée des dix dernières années.

* Une décrue de l'offre disponible : totalisant 3,5 millions de mètres carrés
disponibles en France à la fin de 2011, le volume de l'offre a diminué de
près de 15 % sur un an. Les régions de Paris et de Lyon représentent la
moitié de ce volume, tandis que la reprise de la demande dans les marchés
lillois et marseillais y a sensiblement réduit le nombre d'opportunités. Le
vif appétit des utilisateurs pour des bâtiments leur permettant de
rationaliser leur outil immobilier a de fait entamé le stock d'offres neuves
- absorption toutefois limitée par un nombre important de clés-en-mains -
mais également contribué à l'écoulement des bâtiments de seconde-main
répondant aux normes. Surtout, liée à la prudence des investisseurs et à
d'évidentes difficultés de financement, l'absence de reprise des lancements
de projets en blanc a contribué au net ralentissement du rythme des
livraisons dans l'Hexagone.

* Une stabilisation des loyers faciaux : en 2011, la stabilité des valeurs
locatives est restée la règle avec un loyer prime toujours légèrement
supérieur à 50 EUR/m²/an en Ile-de-France. Les exigences d'utilisateurs avant
tout motivés par la réduction de leurs coûts immobiliers continuent de fait
de peser sur l'évolution des conditions de négociation avec les bailleurs,
d'autant que la réforme de la taxe sur les bureaux, étendue aux locaux de
stockage et aux surfaces de stationnement, a sensiblement alourdi la
fiscalité immobilière. Désireux de limiter la vacance de leurs biens, ces
derniers consentent d'importantes mesures d'accompagnement, sous la forme,
principalement, de franchises de loyer comprises en moyenne entre 1,5 et 2
mois par année d'engagement.


En 2012 les incertitudes du climat économique pèseront sur les besoins de
stockage des entreprises. Quelques facteurs soutiendront toutefois l'activité.
Désireux de chercher de nouveaux relais de croissance, de grands prestataires
investiront davantage le champ du e-commerce et la distribution de produits à
haute valeur ajoutée. Cette tendance ne sera pas sans effets sur l'évolution de
la demande des utilisateurs et de l'offre de nouveaux entrepôts, reflétant
l'essor d'une logistique plus sophistiquée. Mais la mise en place de schémas de
distribution plus complexes ne remettra pas en cause les fondamentaux du marché
français. Priorité absolue des utilisateurs, l'optimisation des coûts
logistiques confirmera ainsi l'importance de charges maîtrisées et d'une
excellente desserte dans le succès d'un site.

LE MARCHÉ DE L'IMMOBILIER DE COMMERCES EN FRANCE
Le regain d'activité observé à la fin de 2010 s'est prolongé au cours d'une
année 2011 marquée par le dynamisme des grands groupes du luxe, l'expansion de
plusieurs enseignes internationales et les nombreuses ouvertures de nouveaux
entrants. Toutefois, la volonté des enseignes de maîtriser leurs coûts
d'occupation et les risques inhérents à toute nouvelle implantation n'a pas
cessé de caractériser le marché français de l'immobilier de commerces. Très
prudentes, la plupart ont conservé un mode de développement opportuniste,
continuant de cibler les meilleurs emplacements de l'Hexagone.

* Un nombre important de nouveaux entrants : les enseignes internationales ont
accéléré leur développement, qu'il s'agisse d'acteurs présents depuis peu
dans l'Hexagone (Fossil, Desigual, New Yorker) ou de groupes plus établis
(H&M). De nouveaux entrants ont également animé le marché français au
premier rang desquels des Anglo-saxons, comme Banana Republic et Marks &
Spencer sur les Champs-Elysées. Ainsi, l'afflux de nouveaux acteurs a
illustré l'attrait de la place parisienne mais aussi celui des grands
centres commerciaux du pays (Hollister et Forever 21 dans Vélizy 2).

* Une distinction croissante entre emplacements n°1 et secondaires :
l'animation du marché immobilier des commerces ne doit pas masquer la
défiance d'un nombre croissant d'acteurs face à la dégradation du climat
économique. La rationalisation de leur réseau de boutiques et la maîtrise de
leurs coûts immobiliers restent au premier rang de leurs préoccupations.
Cette prudence explique aussi l'appétit persistant des enseignes
internationales pour des sites et emplacements n°1 leur permettant de
limiter les risques associés à leurs ouvertures. Les centres commerciaux et
parcs d'activités commerciales qui ont fait leur preuve, les projets neufs
bénéficiant de vastes zones de chalandise et les artères prime de Paris et
des principales métropoles régionales demeurent par conséquent la cible
prioritaire des enseignes.

* La multiplication de petites et moyennes opérations de centres commerciaux :
le volume des ouvertures de mètres carrés de centres commerciaux a connu une
hausse sensible en 2011 (348 617 m² contre 213 618 m² en 2010). Pourtant,
peu de grandes opérations ont animé ces derniers mois, à l'exception notable
des 56 000 m² du Millénaire à Aubervilliers. Plus qu'au développement de
centres régionaux, le rythme soutenu de la  production de nouveaux mètres
carrés tient en effet davantage à la multiplication de petites et moyennes
opérations. Modestes en taille, celles-ci traduisent la volonté de renforcer
l'attractivité des centres urbains des villes moyennes (l'Espace Saint-
Christophe à Tourcoing et La Cour des Capucins à Thionville, ouverts en
2011). Le volume important d'ouvertures s'explique également par la
concrétisation de nombreux projets d'extension et de redéveloppement, reflet
d'une tendance à la dynamisation de l'offre existante qui se prolongera en
2012.

* Baisse des ouvertures de parcs d'activités commerciales : en 2011, 320 481
m² de parcs d'activités commerciales ont ouvert en France contre 479 824 m²
en 2010. La répartition géographique des ouvertures illustre le renforcement
des pôles établis. L'évolution du parc montre aussi la poursuite du
développement de nouveaux projets dans les régions qui devraient connaître,
dans les années à venir, une forte croissance démographique. Ainsi, l'ouest
et le sud de l'Hexagone ont vu quelques-unes des ouvertures les plus
significatives, en taille, de 2011 (Buld'Air Shopping Centre près
d'Avignon). Ce sera encore le cas en 2012 avec l'ouverture de L'Atoll, près
d'Angers.

* Stabilité des valeurs locatives prime : La stabilité générale du marché
français masque d'importants contrastes en fonction du format concerné et de
la qualité de l'emplacement. Si les valeurs locatives des principales
artères ont peu évolué, la montée en gamme de certains axes très peu
offreurs et la forte demande des enseignes expliquent le prix élevé que
certains groupes sont prêts à payer pour s'y implanter. 2011 a en revanche
confirmé le durcissement des conditions de négociation dans les centres
commerciaux entre des enseignes fragilisées par des taux d'effort importants
et des propriétaires contraints, pour limiter la vacance de leurs biens,
d'octroyer davantage de mesures d'accompagnement. Cette tendance concerne
notamment les nouveaux centres, dont les conditions de commercialisation
pâtissent du démarrage difficile des projets ouverts récemment.


Le rebond du chômage pèsera sur le marché immobilier des commerces en 2012. Les
mesures d'austérité auront aussi leur importance. Elles pourraient ainsi
affecter la consommation de ménages aux arbitrages toujours plus décisifs. Les
enseignes seront par conséquent contraintes de poursuivre l'adaptation de leur
offre aux mutations rapides des modes de consommation, dans un contexte rendu
très concurrentiel par l'essor du e-commerce et par l'arrivée de nouveaux
entrants étrangers cherchant des relais de croissance en dehors de leur base.
Les enseignes accélèreront aussi la rationalisation de leur réseau de magasins
et tenteront de saisir les rares opportunités disponibles sur les meilleurs
emplacements de l'Hexagone, soucieuses de limiter les risques associés à leurs
ouvertures.

« Plusieurs facteurs pourraient influencer les stratégies immobilières des
utilisateurs et des investisseurs en 2012. Ainsi, la poursuite de l'assèchement
de l'offre de qualité favorisera sans doute l'attentisme des entreprises »
explique Olivier Gérard. Quelques évolutions réglementaires auront également
leur importance, à l'instar du projet de révision de la norme comptable IAS 17,
de l'entrée en vigueur possible de l'ILAT ou de la publication du décret portant
sur l'amélioration de la performance énergétique du parc tertiaire existant.
Surtout, les nuages s'amoncelant sur la zone euro et le secteur financier
augurent de lendemains qui déchantent pour l'activité économique de la France,
dont l'actualité sera par ailleurs dominée par les élections de 2012. « La
détérioration du marché de l'emploi pourrait plomber la consommation des ménages
et limiter les mouvements émanant d'activités habituellement très consommatrices
de surfaces de bureaux, comme le secteur financier. La dégradation du climat
économique risque aussi de mener à un certain blocage du marché de
l'investissement, lié au décalage croissant entre les attentes des vendeurs et
des acquéreurs » poursuit Olivier Gérard. L'inadaptation d'une part conséquente
du parc, l'évolution des rapports entre propriétaires et utilisateurs, et la
pertinence d'investir ou non en dehors des marchés core feront également de
2012 une année charnière. « Pourtant, les fondamentaux de notre marché restent
sains, et attractifs sur le plan international. Le scenario le plus probable est
donc celui d'une baisse limitée des volumes investis et des mètres carrés loués
ou vendus aux utilisateurs, qui ne remettra pas en cause la solidité du marché
français de l'immobilier d'entreprise » conclut Olivier Gérard.

Graphes en pièce jointe :
- Evolution des volumes investis en immobilier d'entreprise en France (Mds EUR)
- Evolution de la demande placée en immobilier de bureaux en Ile-de-France
(millions de m²)
- Evolution de la demande placée de grands entrepôts en Ile-de-France (m²)

A propos de Cushman & Wakefield
Fondée en 1917, Cushman & Wakefield est la plus importante société privée de
conseil en immobilier d'entreprise dans le monde. Avec 235 bureaux répartis dans
60 pays et plus de 14 000 collaborateurs, Cushman & Wakefield propose à ses
clients, tant PME que sociétés du CAC 40, une gamme complète de services à
travers cinq lignes de métier : la Transaction (service dédié aux
propriétaires et aux utilisateurs d'immobilier de bureau, de commerce et
industriel), Capital Markets (destiné à aider nos clients investisseurs dans
leurs diverses stratégies d'investissement), Corporate Occupier & Investor
Services (conseille les grands comptes et les propriétaires dans leur stratégie
immobilière), le Conseil  et le service Expertise (en charge des évaluations de
biens immobiliers et des optimisations de valeur). Leader incontesté de
l'immobilier commercial, notre société publie de nombreuses études auxquelles
vous pouvez accéder grâce au Knowledge Center sur notre site
internet.www.cushmanwakefield.fr

Contact Presse
Nathalie Lhuillery - Cushman & Wakefield


Tél: +33 1 53 76 80 15 / +33 6 82 67 56 11
E-mail:[email protected]



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[1]Moyenne pondérée des cinq transactions les plus élevées (valeurs locatives
faciales) des surfaces > 1 000 m² de l'année en cours.
[2]Transactions > 5000 m² incluant clés-en-main et comptes-propres et excluant
les renouvellements

Copyright Thomson Reuters


Les annexes de ce communiqué sont disponibles à partir de ce lien :

http://hugin.info/143404/R/1575313/490627.pdf



Ce communiqué de presse est diffusé par Thomson Reuters. L'émetteur est seul responsable du c
ontenu de ce communiqué.



[HUG#1575313]








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Tableau de bord
   Cac 40NC    
  Indicateur Valeur Force
  Consensus Neutre
  Risque 0
  Volatilité 0
  Volume Moy. nc
   Prévisions des analystes
  Ratios 2009 2010 2011  
  BNA nc nc nc  
  Var. BNA nc nc nc  
  PER nc nc nc  
  Rendement nc nc nc  
   Performance et Extrêmes
  Annuel Cours %  
  Plus haut nc nc  
  Plus bas nc nc  
  Mensuel Cours %  
  Plus haut nc nc   
  Plus bas nc nc   
  Capital V %  
  Echangé nc nc   
  Valorisation nc -   
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