Soci?t? G?n?rale cote en Bourse de Paris les premiers Warrants sur m?taux pr?cieux : Or et Argent

Paris, le 9 janvier 2006

Pour la première fois en Bourse de Paris, Société Générale a introduit le 6 janvier 2006 des Warrants sur l'Or et l'Argent. Ces premiers Warrants offrent un accès direct et unique au marché des métaux précieux.

La publication par l'Autorité des marchés financiers le 27 décembre dernier de ses nouveaux Principes Généraux relatifs à la commercialisation des bons d'options en France a libéralisé la liste des sous-jacents éligibles. La réglementation française est ainsi cohérente avec celle des autres marchés européens comme l'Allemagne ou l'Angleterre puisque l'émission en Bourse de Paris de produits indexés sur matières premières et métaux précieux n'y est plus limitée ou interdite.

Forte de son expertise sur les métaux précieux, Société Générale propose dès lors à ses clients français d'investir sur ce marché avec un effet de levier à la hausse ou à la baisse compris entre 3x et 8x. Société Générale est aujourd'hui l'un des 5 teneurs de marchés officiels du London Bullion Market Association (le marché officiel de cotation de l'or et de l'argent).

Cette nouvelle innovation complète la gamme de Warrants Société Générale, la plus variée en France, avec 1 150 produits et 105 sous-jacents différents. En 2005, Société Générale conforte sa position de numéro un en Bourse de Paris avec 42% de parts de marché dans un volume record de 4,2 milliards d'euros échangés, en hausse de 53% (Source : Euronext Paris, volumes sans application sur les warrants tous émetteurs confondus).

Ces nouveaux Warrants, comme tous les produits de Bourse Société Générale (trackers, certificats, warrants), s'échangent à partir d'un compte-titres classique en passant un ordre auprès de son intermédiaire financier habituel (agence bancaire, courtier, e-broker) comme pour une action française. Société Générale a signé un contrat d'animation avec Euronext Paris afin d'assurer la liquidité du marché secondaire.

Contacts :

Olivier GENTIER Directeur Marketing France, Produits de Bourse +33 (0) 1 42 13 50 53

Valérie LALONDE Marketing France, Produits de Bourse +33 (0) 1 42 13 76 37

Société Générale

Société Générale est l'un des tout premiers groupes de services financiers de la zone euro. Avec 93 000 personnes dans le monde, son activité se concentre autour de trois grands métiers :

< Réseaux de détail & Services financiers qui comptent près de 19 millions de clients particuliers en France et à l'international.

< Gestions d'actifs & Services aux Investisseurs, où le Groupe compte parmi les principales banques de la zone euro avec 1 317 milliards d'euros en conservation et 370 milliards d'euros sous gestion à fin septembre 2005.

< Banque de financement & d'investissement, Société Générale Corporate and Investment Banking se classe durablement parmi les leaders européens et mondiaux en marché de capitaux en euro, produits dérivés, et financements structurés.

La Société Générale figure dans les quatre principaux indices internationaux de développement durable.
www.socgen.com

Annexe – Principales caractéristiques des Warrants sur OR et AGENT

GRAPHIQUE DISPONIBLE SUR http://www.companynewsgroup.com/

Focus sur l'Or et l'Argent

Depuis des temps immémoriaux, l'or est à la fois une devise globale et un placement. Quasiment indestructible et fortement liquide puisque les stocks peuvent être mobilisés facilement et rapidement, l'or occupe une place à part sur les marchés financiers.

En 2005, à la surprise de la plupart des spécialistes, l'once d'or aura finalement emboîté le pas de nombreux indices boursiers. Les cours ont atteint le seuil psychologique des 500 dollars l'once en novembre dernier, du jamais vu depuis 1983 en clôture et 1987 en séance. On est ainsi arrivé à 540 dollars l'once mi-décembre.

A l'origine de cette performance haussière, le rôle de valeur refuge devant le risque d'inflation lié à la flambée des cours du pétrole, une volonté de diversification des actifs de la part des grands acteurs financiers et un effet " rattrapage " de la hausse enregistrée bien plus tôt par les autres matières premières. A cela s'ajoute une demande d'or physique importante, notamment au Japon, en Chine et en Inde, de la part des professionnels du secteur de la bijouterie et de la joaillerie. Par ailleurs, certaines banques centrales ont évoqué l'idée d'augmenter leur stocks d'or : les Gouverneurs de la Banque Centrale de l'Afrique du Sud, de la Banque Centrale Russe et de la Banque Centrale de l'Argentine ont exposé publiquement qu'ils pourraient envisager d'augmenter la proportion d'or dans leurs réserves. Ces déclarations ont jeté de l'huile sur le feu.

Selon les analystes de Société Générale, un repli des cours semble assez peu probable au vu de l'évolution actuel du marché. Pour 2006 ils s'attendent à des niveaux de négociation de l'onde d'or au dessus de la barre des 500 dollars.

Du côté de l'argent, la demande industrielle est restée régulière l'an dernier avec une demande stable voire en légère hausse en Inde et en Chine comparé à 2004. La demande mondiale provient pour l'argent métal des secteurs suivants : la joaillerie et l'orfèvrerie comme métal précieux, l'électronique car il présente la conductivité la plus forte de tous les métaux, ou encore la photographie grâce à la photosensibilité des sels d'argent. Cette dernière activité était depuis des années la plus grande consommatrice de ce métal avant que les procédés modernes permettent de récupérer l'argent dans les bains de développement et ainsi de le recycler en bonne partie. La diminution du nombre de pellicules argentiques commercialisées en raison de l'avènement du numérique a également contribué à réduire considérablement le besoin de l'industrie photographie en argent.

Soutenu en grande partie par l'or, les cours de l'argent ont gagné près de 35 % entre octobre et mi-décembre 2005, sous l'effet de fortes spéculations. La Chine, comme c'est le cas avec de nombreux métaux, continue d'absorber d'importantes quantités de métal argent, aussi bien pour une partie de la production industrielle que pour la joaillerie. Ainsi, lors du dernier trimestre 2005, les cours de l'argent sont passés en séance de 6.70 dollars l'once à 9.25 dollars mi-décembre, avant de connaître une légère correction.

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