Paris, le 10 novembre 2006
Des actionnaires toujours confiants et optimistes vis-à-vis de la Bourse, mais aussi très sensibles à la bonne gouvernance d'entreprise
De réels progrès perçus en la matière en 1 an
Après le fort rebond de 2005, un regard toujours (très) positif sur la Bourse et les actions:
. Forte progression de la confiance dans la rentabilité des actions et de leur attractivité en 2 ans : les actions sont plus largement perçues comme rentables (par 87% actionnaires, + 7 points par rapport à 2005, + 19 points en 2 ans !). Le risque associé reste stable (" risqué " pour 88% des actionnaires, même niveau qu'en 2004).
Confiants dans leur rentabilité, 4 actionnaires sur 10 investiraient en priorité dans les actions, s'ils avaient une somme importante à placer. Elles sont le seul placement qui connaît une progression très nette depuis 2 ans (+ 6 points en 1 an, + 15 en 2 ans). Les OPCVM sont le 4ème placement préféré des actionnaires individuels, loin derrière (17%), sans évolution depuis 1 an.
Pour autant, les actions ne détrônent pas l'immobilier, " valeur sûre " pour 53% des actionnaires, qui connaît toutefois un essoufflement sensible depuis 2 ans (placement préféré pour 63% en 2004, soit -10 points).
. Stabilisation de l'activité boursière au niveau élevé observé en 2005 : après une forte reprise en 2005 (+13 points), l'activité boursière se stabilise. Près de 6 actionnaires sur 10 ont réalisé au moins une opération boursière depuis début 2006 (même proportion qu'en 2005), 54% au cours du semestre précédent. Les plus " actifs " en bourse restent les " gros portefeuilles " mais leur profil a sensiblement évolué en 1 an (un peu plus âgés, davantage d' " aisés " et de " petits portefeuilles ".)
. Petite augmentation des " vendeurs nets " sur l'année : le contexte boursier favorable aurait-il encouragé les actionnaires à réaliser des plus-values ? Depuis début 2006, 21% de " vendeurs nets " (montant des ventes supérieur aux achats), en progression de 5 points en 1 an.
. A court terme (horizon de 3 mois), optimisme sur l'évolution du CAC 40 : la grande majorité pense qu'il augmentera dans les trois mois à venir (44%, comme en 2005) ou qu'il restera stable (47%, + 7points par rapport à 2005).
. Face à 2007, l'appétit pour les actions ne se dément pas : 32% des actionnaires envisagent d'acheter des actions en 2007 (30% en 2005), notamment les plus " gros portefeuilles " et " actifs en bourse " restent les plus gros investisseurs potentiels.
La " bonne gouvernance " est un critère d'investissement clé pour 8 actionnaires sur 10 !
. Pour 8 actionnaires sur 10, la bonne gouvernance est importante dans les décisions d'investissement dans une société, très importante pour 3 sur 10.
. A l'inverse, une " mauvaise gouvernance " impacte leurs comportements : pour 66% des actionnaires, les " crises de gouvernance " ont tendance à modifier leur comportement boursier : 47% sont dissuadés d'acheter des actions des sociétés incriminées dans des crises de gouvernance (attitude " attentiste "), pour 1/3, les crises de gouvernance n'ont aucun impact. Quelques spéculateurs (10%) seraient incités à acheter des titres, en anticipation d'une reprise du cours et autant de précautionneux (9%), incités à revendre les titres des sociétés incriminées.
. Les entreprises françaises progressent nettement en matière de gouvernance, aux yeux des actionnaires, mais il reste encore du chemin à faire : pour 66% des actionnaires, elles ont fait des progrès, avec une très nette amélioration en 1 an (+20 points). Toutefois, la quasi-totalité (97%) estime que les entreprises doivent encore progresser. Les " chantiers " prioritaires sont l'amélioration de la qualité d'information et de communication auprès des actionnaires (plus de transparence, notamment sur la rémunération des dirigeants).
Des actionnaires partagés sur l'attention que portent les dirigeants à la défense de leurs intérêts
. Pour 54%, les dirigeants et administrateurs d'entreprises françaises ne sont pas attentifs à leurs intérêts. Les deux tiers (67%) d'entre eux estiment qu'ils sont plus attentifs aux actionnaires institutionnels.
. Leur situation leur semble néanmoins plus " confortable " que celle de leurs homologues étrangers : 43% des actionnaires estiment que les dirigeants et administrateurs d'entreprises étrangères sont moins attentifs à la défense des intérêts de leurs actionnaires individuels que ceux des entreprises françaises. A l'inverse, 24% pensent qu'ils le sont plus, autant pour 27%.
Méthodologie
Depuis 6 ans, à l'occasion du salon Actionaria – qui se tiendra les 17 et 18 novembre prochains au Palais des Congrès à Paris – Dexia commande une étude exclusive à TNS Sofres. Cette étude barométrique fait le point sur les opinions et attitudes des actionnaires individuels à l'égard de la Bourse et des sociétés cotées (arbitrages, processus d'information, attentes…).
Acteur de référence dans le financement du secteur public et de la banque universelle, le groupe bancaire européen Dexia est coté à Paris, Bruxelles et Luxembourg.
Enquête téléphonique réalisée par le Département Finance de TNS Sofres du 9 au 14 octobre 2006 auprès d'un échantillon national représentatif de 402 actionnaires individuels français.
L'étude est disponible sur demande ou par téléchargement sur les sites :
www.Dexia.com, www.tns-sofres.com, www.actionaria.com
Contacts :
Dexia – Babeth MOLLAT : 01 43 92 77 05 – [email protected]
TNS Sofres – Anne COURTOIS : 01 40 92 47 77 – [email protected]
Contact Actionaria – Agence Cathy BURG : 01 46 03 55 01 - [email protected]