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Communiqués

MICHELIN : R?sultats 2006

Hugin | 15/02/2007 | 7:00


Photo non contractuelle : Trader-workstation.com (Copyright)



Clermont-Ferrand, le 15 février 2007

COMPAGNIE GENERALE DES ETABLISSEMENTS MICHELIN

RÉSULTATS 2006

MICHELIN ANNONCE UNE MARGE OPERATIONNELLE AVANT ELEMENTS NON RECURRENTS DE 8,2%, EN LIGNE AVEC LES PERSPECTIVES ANNONCEES EN JUILLET 2006

EN AMÉLIORATION, LE CASH FLOW LIBRE EST PROCHE DE L'EQUILIBRE. LE GROUPE POURSUIT SON PROGRAMME D'INVESTISSEMENTS

- Les ventes nettes progressent à 16,4 milliards d'euros, en hausse de 5,1% en 2006 après une augmentation de 3,6% en 2005 ;

- L'effet mix et prix est toujours très favorable (+4,7% sur les ventes nettes) ; cet effet, combiné aux réductions de coûts internes, a permis au Groupe de compenser la majeure partie des quelques 800 millions d'euros de surcoûts par rapport à 2005, liés principalement au renchérissement du prix des matières premières ;

- Le résultat net est en baisse de 35,5%, reflétant d'importantes charges, non récurrentes, de restructuration et d'arrêt d'activités industrielles ;

- Un dividende de 1,45 euro par action, en hausse de 7,4%, sera proposé à l'Assemblée Générale des Actionnaires, le 11 mai 2007.

Commentant les résultats de l'année, M. Michel Rollier a déclaré : " En 2006, pour la quatrième année consécutive, Michelin a dû faire face à l'inflation de ses coûts externes : matières premières, énergie, logistique, notamment. L'efficacité de notre politique de prix nous a permis de préserver un niveau important de rentabilité opérationnelle, niveau que nous entendons améliorer dans le futur. Pour ce faire, il est, en effet, plus que jamais nécessaire de réduire l'ensemble des coûts du Groupe et de dynamiser la croissance de nos volumes vendus grâce à une offre de produits toujours plus compétitive. En 2007, les marchés devraient être généralement bien orientés et l'évolution des coûts externes plus favorable que par le passé : les ventes nettes et la marge opérationnelle de Michelin devraient être en progression sensible par rapport à 2006, en ligne avec les objectifs que nous nous sommes fixés pour 2010 ".

En millions d'euros (IFRS)(1)  
31 décembre 2006  
Variation 2006 / 2005  
Ventes nettes  16 384  + 5,1%  
A parité et périmètre constants    + 5,4%  
Ventes en volumes    + 0,7%  
Résultat opérationnel avant produits et charges non récurrents  1 338  - 2,2%  
Marge opérationnelle avant produits et charges non récurrents  8,2%  - 0,6 pt  
Résultat opérationnel  1 118  - 29,0%  
Marge opérationnelle  6,8%  - 3,3 pt  
Résultat net  573  - 35,5%  
Résultat net attribuable aux actionnaires  572  - 35,7%  
Dette financière nette  4 178  + 2,3%  
Ratio d'endettement  89%  stable  
Cash Flow Libre  - 39  + 85  

(1) Les règles et méthodes applicables à l'élaboration des comptes consolidés au 31 décembre 2006 répondent aux normes comptables internationales (International Financial Reporting Standard – IFRS)

Evolution des marchés pneumatiques en 2006

Les marchés du remplacement ont globalement connu des niveaux de croissance satisfaisants, à l'exception des marchés nord-américains, tant en tourisme camionnette qu'en poids lourd : ceux-ci ont particulièrement souffert du niveau élevé du prix des carburants. En Europe, on note le retour à la croissance du marché des pneumatiques poids lourd, notamment à l'Est. Les marchés des pays émergents ont été particulièrement dynamiques.

En première monte, les marchés poids lourd ont continué à se développer à un rythme toujours soutenu partout dans le monde, sauf au Brésil, où l'activité export des fabricants de camions a été fortement pénalisée par le niveau élevé du réal brésilien par rapport au dollar américain. Les marchés tourisme camionnette en Europe et en Amérique du Nord ont enregistré des performances décevantes, illustrant les difficultés rencontrées par la plupart des constructeurs automobiles.

Les ventes nettes du Groupe sont en hausse de 5,1% en 2006 par rapport à l'année précédente.

Les facteurs suivants expliquent cette évolution :

- effet mix-prix toujours très positif (+ 4,7%) et qui s'est encore renforcé en fin d'année (+ 6,2% au 4ème trimestre). Il reflète les hausses de prix passées sur tous les produits et dans toutes les zones géographiques pour compenser la poursuite de la très forte hausse du coût des matières premières ; il traduit également l'enrichissement continu de l'offre du Groupe notamment sur les segments haute performance et hiver ;

- effet volume légèrement positif (+ 0,7 %), compte tenu d'un mois de décembre 2006 en net recul, les volumes vendus en décembre ayant été en fort retrait par rapport à l'année 2005. En 2006, le Groupe a notamment pâti de la baisse significative des marchés tourisme camionnette nord-américains ;

- effet périmètre négatif (- 0,2%) essentiellement lié à la cession de l'activité roues en mai 2005.

- impact neutre des taux de change. L'appréciation de l'euro par rapport au dollar américain (+ 0,9%) et au forint hongrois (+ 6,1%) a été compensée par l'appréciation du dollar canadien (+ 5,6%), du réal brésilien (+ 10,1%) et du bath thaïlandais (+ 5,0%) par rapport à la devise européenne.

A 8,2%, la marge opérationnelle de Michelin avant éléments non récurrents est conforme à l'objectif du Groupe. Elle ne recule que de 0,6 point par rapport à 2005. Le résultat opérationnel avant éléments non récurrents est en baisse de 2,2% à 1 338 millions d'euros.

La hausse sans précédent des coûts externes s'est traduite par un alourdissement des charges du Groupe de 824 millions d'euros par rapport à 2005, dont 740 millions d'euros pour les seules matières premières. Ce surcoût n'a pu être totalement absorbé par les hausses de prix passées sur l'ensemble des produits partout dans le monde. En conséquence, à 28,9%, le taux de marge brute diminue de 1,6 point par rapport à 2005.

Le Groupe a pu tirer parti des efforts réalisés depuis plusieurs années en matière de flexibilité de son outil industriel pour adapter, tout au long de l'année, ses capacités de production selon les fluctuations des marchés. Il a ainsi évité une partie significative des surcoûts industriels supportés fin 2005, lorsqu'il avait été contraint de freiner brutalement la production de certaines de ses usines.

La maîtrise des frais de structure du Groupe s'est traduite par une diminution de leur poids en pourcentage des ventes nettes (20,7% en 2006 contre 21,7% en 2005).

En conséquence, la marge opérationnelle du Groupe, avant éléments non récurrents, s'établit à 8,2%, en retrait de 0,6 point par rapport à 2005.

A 573 millions d'euros, le résultat net est en baisse de 35,5%, reflétant d'importantes charges, non récurrentes, de restructuration et d'arrêt d'activités industrielles

La diminution de 316 millions d'euros du résultat net par rapport à 2005 est due principalement à :

- la diminution du résultat opérationnel avant éléments non récurrents à hauteur de 30 millions d'euros ;

- des éléments non récurrents représentant une charge de 220 millions d'euros contre un produit de 206 millions d'euros en 2005 ; cette charge correspond :

o aux coûts de restructuration supportés par le Groupe pour la fermeture de son usine de Kitchener au Canada, en juillet 2006 ;

o aux coûts liés à l'arrêt des activités industrielles de son usine de Port Harcourt au Nigeria, prévue au cours du 1er semestre 2007.

- l'amélioration du résultat financier de 100 millions d'euros qui a bénéficié d'un résultat sur actifs financiers en hausse de 105 millions d'euros grâce à la plus-value réalisée lors de la vente des titres PSA Peugeot-Citroën. Le coût de l'endettement net est resté stable sur la période par rapport à l'an passé ;

- la diminution de l'impôt sur les sociétés de 42 millions d'euros en raison d'une baisse du résultat imposable.

Le cash flow libre se redresse de 85 millions d'euros. Ceci résulte de l'amélioration visible du besoin en fonds de roulement, alors même que le Groupe a poursuivi son programme d'investissements

L'EBITDA[1] (avant éléments non récurrents) est en léger progrès à 2 209 millions d'euros. L'amélioration de 160 millions d'euros de la trésorerie résultant de l'activité s'explique notamment par les éléments suivants :

- augmentation des créances clients de 107 millions d'euros en 2006 contre une augmentation de 171 millions d'euros en 2005, en raison d'un niveau de ventes plus faible sur le mois de décembre 2006 par rapport à décembre 2005.

- une contribution positive des autres BFR d'exploitation pour 190 millions d'euros.

- à fin 2006, les stocks, en volume, sont restés stables par rapport à décembre 2005. En valeur, ils ont davantage augmenté en 2006 qu'en 2005, en raison de l'impact de la hausse massive du coût des matières premières.

Alors qu'il était négatif de 124 millions d'euros en 2005, le cash flow libre se redresse de 85 millions d'euros pour n'être plus que de – 39 millions d'euros. Cette performance est à mettre en regard du maintien d'un niveau élevé d'investissements bruts à 1 414 millions d'euros.

[1] Le Groupe définit l'EBITDA comme le résultat opérationnel avant (i) les produits et charges non récurrents, (ii) les amortissements des actifs corporels et incorporels, y compris les goodwill, et avant toute perte de valeur s'y rapportant.

Les capitaux propres et la dette ont augmenté au cours de l'exercice. A 89%, le ratio d'endettement net sur fonds propres est stable par rapport au 1er janvier de l'année

Au cours de l'exercice, les capitaux propres du Groupe se sont appréciés de 161 millions d'euros en raison notamment des éléments suivants :

- résultat net de l'exercice : + 573 millions d'euros

- distributions de dividendes : – 205 millions d'euros

- variations de juste valeur des investissements disponibles à la vente : – 83 millions d'euros

- variations dues aux conversions monétaires : – 142 millions d'euros.

Dans le même temps, la dette financière nette a augmenté de 95 millions d'euros en raison notamment des éléments suivants :

- le paiement des dividendes au cours de l'exercice pour + 205 millions d'euros

- l'impact des conversions monétaires sur la dette à hauteur de - 127 millions d'euros, en particulier à cause de l'appréciation de près de 11% de l'euro par rapport au dollar américain entre le 31 décembre 2005 et le 31 décembre 2006 ;

- le financement du cash flow libre négatif pour + 39 millions d'euros

En conséquence, le ratio d'endettement est resté stable à 89%.

Information sectorielle

 
Ventes nettes  
Ventes nettes  
 
Résultat opérationnel avant non récurrents  
Résultat opérationnel avant non récurrents  
Marge opérationnelle avant non récurrents  
Marge opérationnelle avant non récurrents  
 2006  2006    2006  2006  2006  2005  
 En millions d'euros  En % du total  2006 / 2005  En millions d'euros  En % du total      
Tourisme camionnette et distribution associée (SR1)  8 991  55%  +4,3%  736  55%  8,2%  9,1%  
Poids lourd et distribution associée (SR2)  5 418  33%  +6,8%  357  27%  6,6%  8,9%  
Activités de spécialités (SR3)  1 975  12%  +4,1%  245  18%  12,4%  7,1%  
Groupe  16 384  100%  +5,1%  1 338  100%  8,2%  8,8%  

Tourisme camionnette et distribution associée (Segment de Reporting 1) : l'évolution des marchés nord-américains a pesé sur la marge opérationnelle de ce segment qui recule de 0,9 point à 8,2%

En Europe au remplacement, la croissance des marchés a été globalement satisfaisante (+ 2,4%), avec une évolution beaucoup plus marquée à l'Est (+ 5,7%) qu'à l'Ouest (+ 1,5%).

L'enrichissement du marché s'est poursuivi grâce à la contribution positive de ses trois leviers traditionnels : le segment des pneus haute performance est en hausse de près de 5%, celui des pneus 4X4 de plus de 14%. Enfin, le segment hiver croît de près de 13%.

Les ventes en volumes ont été bien orientées, plus particulièrement sur les segments à plus forte valeur ajoutée, permettant au Groupe de gagner des parts de marché. C'est notamment le cas sur le segment " hiver " où le succès du pneu Michelin Alpin A3, arrivé en tête du classement de l'ADAC (Automobile Club Allemand) a été amplifié par un environnement réglementaire favorisant la monte de pneumatiques hiver en Allemagne.

En première monte, dans un marché en léger retrait de 0,5% par rapport à 2005, les ventes en volume de Michelin sont également orientées à la baisse en raison d'un mix constructeurs peu favorable. Cependant, les prix de vente unitaires ont bénéficié des progrès du mix produits (la part relative des pneus 16 à 18 pouces ayant continué à croître).

Le Groupe a été en mesure de repositionner ses prix afin d'atténuer l'impact de la hausse massive du coût des matières premières.

En Amérique du Nord, au remplacement, le marché a enregistré une baisse significative de 3,7% par rapport à 2005 (- 3,8% aux Etats-Unis, - 6,3% au Canada et + 0,7% au Mexique). Toutefois, on note la forte hausse des segments haute performance grâce à l'effet induit de la première monte. Le Groupe a continué à gagner des parts de marché aux Marques Michelin et BFGoodrich ; c'est notamment le cas pour le segment VZ sur lequel les ventes ont été particulièrement satisfaisantes. Les ventes aux marques privées et associées sont, une nouvelle fois, en recul marqué.

Grâce aux mix segments et marques favorables, ainsi qu'aux hausses de prix passées en cours d'année, les prix de vente unitaires ont connu une augmentation substantielle.

En première monte, le marché a enregistré une baisse prononcée causée par les difficultés de l'industrie automobile américaine. Les ventes du Groupe sont également en repli.

Comme en Europe, le Groupe a pu atténuer l'impact de la très forte hausse du coût des matières premières en repositionnant ses prix.

En Asie, au remplacement, les marchés sont en hausse de 3%, les marchés des pays matures (Japon, Australie, Taiwan et Corée du Sud) ayant été moroses, alors que ceux des pays émergents (Chine, Inde et ASEAN hors Thaïlande) sont en forte croissance. Le marché chinois a notamment crû de près de 20% en 2006 par rapport à 2005.

Les volumes vendus par Michelin ont progressé plus rapidement que le marché et en particulier en Chine, où le Groupe a continué à gagner des parts de marché, notamment à la marque Michelin.

En première monte, la croissance des volumes vendus est en ligne avec celle des marchés, permettant au Groupe de stabiliser sa présence.

En Amérique du Sud, au remplacement, dans un marché qui progresse de près de 2%, si Michelin a maintenu ses positions grâce à une bonne performance en Argentine et au Chili, il a connu une légère érosion au Brésil : ce marché a enregistré une augmentation très nette des imports asiatiques.

En Afrique Moyen-Orient, dans un marché en hausse de 3%, la politique de croissance ciblée sur les segments haute performance ainsi qu'un mix marché favorable entre la 1ère monte et le remplacement ont permis au Groupe d'améliorer sa rentabilité en dépit d'une forte appréciation du coût des matières premières.

Le recul de 0,9 point de la marge opérationnelle de ce segment à 8,2% s'explique par les éléments ci-dessous.

- En positif :

o la croissance satisfaisante des volumes vendus en Europe et en Asie ;

o le mix marques et segments qui continue à s'enrichir.

- En négatif :

o des volumes en baisse, dans un marché lui-même en net repli, en Amérique du Nord ;

o des hausses de prix qui n'ont pas pu totalement compenser la forte inflation des coûts externes.

Poids lourd et distribution associée (Segment de Reporting 2) : à 6,6%, la marge opérationnelle de ce segment est fortement pénalisée par la hausse sans précédent du coût des matières premières et, en particulier, de celle du caoutchouc naturel.

En Europe, les marchés de la première monte ont été en forte hausse de près de 9%, en raison de l'entrée en vigueur des normes environnementales Euro IV au 1er octobre 2006. Les ventes du Groupe en volume progressent légèrement moins vite que le marché.

Au remplacement, le marché est de nouveau en croissance (+ 2,4%) et ce en dépit d'un mois de décembre particulièrement déprimé en raison, notamment, d'un plus faible nombre de jours ouvrés par rapport à décembre 2005. La croissance 2006 a été tirée par l'Europe de l'Est, dont le marché augmente de plus de 11%, alors que les marchés de l'Ouest ne progressent que de 0,5%. Ce contraste s'explique en partie par la croissance du secteur du transport routier en Europe de l'Est, désormais à même de profiter de l'élargissement de l'Union Européenne. Dans le même temps, certains transporteurs ont transféré tout ou partie de leurs activités dans les nouveaux pays membres de l'Union.

Dans ce contexte, les ventes de Michelin ont augmenté plus vite que le marché, permettant au Groupe de gagner des parts de marché tant à l'Ouest qu'à l'Est. Les hausses de prix passées au cours de l'année ont bien tenu.

En Amérique du Nord, en première monte, comme prévu, le marché a été en forte croissance pour les mêmes raisons qu'en Europe. La croissance a même eu tendance à s'accélérer sur la fin de l'année. Dans ce contexte, le Groupe a connu un léger recul de sa part de marché.

Au remplacement, le marché s'est inscrit en fort recul de plus de 5% sur la zone : la baisse a été significative au Canada (- 10,7%) et aux Etats-Unis (- 6,6%), alors que les marchés poursuivaient leur expansion au Mexique (+ 3,1%). Le marché a été pénalisé par le niveau des prix du carburant, élevé pendant la plus grande partie de l'année, le ralentissement de la croissance nord-américaine et l'effet indirect induit par le développement très vif de la première monte.

Dans cet environnement, les ventes de Michelin ont été mieux orientées que le marché, ce qui a permis au Groupe de gagner de nouveau des parts de marché, dans les trois pays de la zone, et ce pour la troisième année consécutive.

Le prix moyen unitaire a été en progrès notable : les hausses de tarifs mises en œuvre en 2006 ont permis de compenser en partie la hausse du coût des matières premières.

L'activité rechapage connaît un rythme toujours soutenu dans un marché en léger recul. L'offre de Michelin continue à gagner des parts de marché. 9 nouveaux ateliers ont ainsi été ouverts en 2006.

En Asie, au remplacement, le marché radial est en progrès de 10%, principalement tiré par la Chine. La croissance des ventes du Groupe en volume a été supérieure à celle du marché.

En Amérique du Sud, au remplacement, le marché affiche une progression globale de 10,3% (en tenant compte des produits importés). Au Brésil, Michelin a souffert dans un marché dont l'un des moteurs de croissance a été une hausse significative des imports en provenance d'Asie. En revanche, la performance du Groupe est satisfaisante dans les pays hispanophones où Michelin poursuit le renforcement de ses positions.

En Afrique Moyen-Orient, en dépit de la croissance des ventes de produits d'origine asiatique, Michelin a bénéficié de la radialisation du marché. Il se développe notamment en Turquie, en Arabie Saoudite et dans les monarchies du Golfe.

D'une année sur l'autre, le recul de 2,3 points de la marge opérationnelle de ce segment s'explique par :

- le renchérissement très significatif du coût des matières premières en raison de la forte proportion de caoutchouc naturel nécessaire à la fabrication d'un pneu poids lourd ; cette inflation des coûts n'a pu être que partiellement compensée par les hausses de tarifs pratiquées ;

- le mix 1ère monte / remplacement toujours désavantageux en 2006 ;

- le mix pays défavorable, les zones de forte croissance des ventes n'étant pas celles qui ont dégagé la meilleure profitabilité

Activités de spécialités (Segment de Reporting 3) : à 12,4%, la marge opérationnelle est de nouveau en amélioration très significative par rapport à 2005. Ce segment, à fort contenu technologique, est désormais le plus profitable du Groupe. Les activités Agricole, Deux roues et Avion ont poursuivi leur redressement.

Sur le marché des pneumatiques Génie civil, l'ensemble des segments (Mines, Carrières, Ports,…) a enregistré une forte croissance. Les manufacturiers n'ont pu totalement satisfaire la demande. C'est dans le segment des mines que le déséquilibre entre l'offre et la demande est le plus fort. Grâce à l'augmentation marginale de ses capacités, Michelin a été en mesure de répondre en partie à l'accroissement de la demande. Le Groupe a réussi à répercuter au marché l'augmentation du coût des matières premières. La marge opérationnelle est de nouveau en progression remarquable. La présence commerciale du Groupe s'est étendue sur l'ensemble des marchés.

Globalement, les marchés des pneumatiques Agricole première monte et remplacement ont été en baisse, notamment en Amérique du Nord. Cet environnement a favorisé le renforcement de l'intensité concurrentielle. Dans ce contexte, et malgré une performance nord-américaine en demi-teinte, Michelin a pu augmenter ses volumes de vente, grâce à l'Europe, où sa politique de partenariats avec la distribution a été un succès. Les ventes en valeur se sont accrues, en raison de l'enrichissement du mix marques et produits, tiré par la marque Michelin et les pneumatiques pour tracteurs de forte puissance.

Les principaux marchés pneumatiques Deux roues se sont particulièrement bien tenus en 2006. Sur les marchés moto remplacement, Michelin a significativement augmenté ses volumes vendus grâce à la demande très forte pour ses nouveaux produits radiaux. Les ventes en valeur ont cependant augmenté moins vite que les volumes en raison d'une répartition géographique des ventes et d'effets parités défavorables.

L'accélération de la demande pour les pneumatiques Avion de technologie radiale se confirme. En dépit de fortes contraintes de capacité, Michelin a poursuivi la croissance de ses ventes en volumes. La reconnaissance de la valeur apportée à ses clients se traduit par une meilleure valorisation de l'offre du Groupe. Michelin continue le développement de nouveaux produits, notamment sur les marchés de l'aviation générale, régionale et militaire où le taux de radialisation est encore modeste.

Les activités Cartes et Guides, ViaMichelin et Michelin Lifestyle ont poursuivi leurs développements.

La progression très substantielle de la rentabilité de ce segment s'explique, d'une part, par un environnement de marchés très tendu, notamment dans les activités génie civil et avion radial et d'autre part, par le succès d'offres de services très innovantes permettant la meilleure valorisation possible des produits du Groupe.

Les perspectives pour 2007

En 2007, la croissance des marchés devrait être bien orientée, partout dans le monde, à l'exception des marchés du Poids lourd en Amérique du Nord qui devraient être pénalisés par l'entrée en vigueur des nouvelles normes environnementales et par un certain ralentissement de la croissance économique. Avec des croissances proches de 3%, les marchés du remplacement en Europe devraient bénéficier d'un environnement économique davantage porteur. Les marchés de la première monte tourisme camionnette devraient être stables dans les pays développés. Les zones émergentes de l'Asie, de l'Amérique du Sud et de l'Afrique Moyen-Orient devraient continuer à croître de façon dynamique.

Après une inflation sans précédent en 2006, le prix des matières premières devrait se stabiliser à un niveau élevé en 2007, avec un impact limité sur le compte de résultat du Groupe.

Dans ce contexte, les ventes nettes et la marge opérationnelle de Michelin devraient être en progression sensible par rapport à 2006, en ligne avec les objectifs 2010 du Groupe.

* *

COMPAGNIE GENERALE DES ETABLISSEMENTS MICHELIN

La Compagnie Générale des Etablissements Michelin (CGEM) a réalisé un bénéfice de 225 millions d'euros pour l'exercice 2006.

Les comptes ont été présentés au Conseil de Surveillance le 12 février 2007.

Le Gérant du Groupe convoquera une Assemblée Générale des Actionnaires le vendredi 11 mai 2007 à 9 h du matin à Clermont-Ferrand.

Le Gérant soumettra aux actionnaires une proposition d'augmentation de 7,4% du dividende à 1,45 euro par action.

Un rapport plus détaillé sur les comptes de Michelin en 2006 (comportant notamment les notes annexes aux comptes consolidés) est disponible sur demande écrite au Service des Relations Investisseurs, ou par Mél en écrivant à l'adresse " [email protected] ou sur notre site internet www.michelin.com, ou encore en appelant le numéro vert 0 800 000 222.

L'information trimestrielle au 31 mars 2007 sera publiée le 24 avril 2007 après la clôture d'Euronext Paris.

Pour plus d'informations sur les marchés pneumatiques et sur Michelin, le Factbook Michelin est téléchargeable sur notre site :

http://www.michelin.com/corporate/front/templates/affich.jsp?codeRubrique=20060413172341&lang=FR

Contacts

Relations Investisseurs  
Presse  
Christophe Mazel : +33 (0) 1 45 66 10 04 +33 (0) 4 73 32 24 53  Fabienne de Brébisson: + 33 (0) 1.45.66.10.72 + 33 (0) 6.08.86.18.15  
[email protected]  [email protected]  
   
Jacques Hollaender: +33 (0) 4 73 32 18 02 +33 (0) 6 87 74 29 27  Actionnaires individuels  
[email protected]  Anne-Marie Vigier-Perret: + 33 (0) 4 73 98 59 08  
 [email protected]  

COMPTE DE RESULTAT CONSOLIDE

(en millions d'euros sauf pour les données par action)  
Année 2006  
Année 2005  
     
Ventes nettes  16 384  15 590  
     
Coût de revient des ventes  (11 653)  (10 835)  
Marge brute  4 731  4 755  
     
Frais commerciaux  (1 799)  (1 775)  
Frais de recherche et développement  (591)  (565)  
Frais administratifs et généraux  (965)  (999)  
Autres produits et charges opérationnels  (38)  (48)  
Résultat opérationnel avant produits et charges non récurrents  1 338  1 368  
     
Produits non récurrents  -  256  
Charges non récurrentes  (220)  (50)  
Résultat opérationnel  1 118  1 574  
     
Coût de l'endettement net  (315)  (310)  
Autres produits et charges financiers  135  30  
Résultat net des sociétés mises en équivalence  4  6  
Résultat avant impôts  942  1 300  
     
Impôts sur le résultat  (369)  (411)  
Résultat net  573  889  
* Attribuable aux Actionnaires  572  889  
* Attribuable aux intérêts non assortis de contrôle  1  -  
     
Résultat par action attribuable aux Actionnaires (en euros)      
* Résultat de base par action  3,95  6,13  
* Résultat dilué par action  3,94  6,12  

BILAN CONSOLIDE

(en millions d'euros)  
Au 31 décembre 2006  
Au 31 décembre 2005  
     
Goodwill  438  444  
Autres immobilisations incorporelles  181  192  
Immobilisations corporelles  6 848  6 577  
Actifs financiers et autres actifs à long terme  449  435  
Titres mis en équivalence  71  50  
Impôts différés actifs  1 005  1 227  
Actifs non courants  8 992  8 925  
     
Stocks  3 342  3 225  
Créances commerciales  3 237  3 273  
Actifs financiers à court terme  79  229  
Autres actifs à court terme  544  618  
Trésorerie  680  611  
Actifs courants  7 882  7 956  
     
TOTAL DE L'ACTIF  16 874  16 881  
     
Capital social  287  287  
Primes liées au capital  1 863  1 845  
Réserves  2 527  2 379  
Intérêts non assortis de contrôle  11  16  
Capitaux propres  4 688  4 527  
     
Dettes financières à long terme  2 736  3 092  
Avantages du personnel  2 730  3 049  
Provisions et autres passifs à long terme  818  801  
Impôts différés passifs  58  71  
Passifs non courants  6 342  7 013  
     
Dettes financières à court terme  2 157  1 647  
Dettes fournisseurs  1 776  1 792  
Autres passifs à court terme  1 911  1 902  
Passifs courants  5 844  5 341  
     
TOTAL DU PASSIF ET DES CAPITAUX PROPRES  16 874  16 881  

TABLEAU DE FLUX DE TRESORERIE CONSOLIDÉS

(en millions d'euros)  
Année 2006  
Année 2005  
     
Résultat net  573  889  
Ajustements pour EBITDA      
* Coût de l'endettement financier net  315  310  
* Autres produits et charges financiers  (135)  (30)  
* Impôts sur les résultats  369  411  
* Amortissements et pertes de valeur des actifs incorporels et corporels  871  803  
* Produits et charges non récurrents  220  (206)  
* Résultat net des sociétés mises en équivalence  (4)  (6)  
EBITDA avant produits et charges non récurrents  2 209  2 171  
Autres produits et charges sans impact sur la trésorerie  (75)  (22)  
Variation des provisions et des avantages du personnel  (229)  (147)  
Intérêts nets et autres charges et produits financiers payés  (311)  (284)  
Impôts payés sur le résultat  (182)  (261)  
Variation des besoins en fonds de roulement, nets des pertes de valeur  (221)  (426)  
Flux de trésorerie sur activités opérationnelles  1 191  1 031  
     
Investissements nets en immobilisations incorporelles et corporelles  (1 379)  (1 292)  
Cessions d'immobilisations incorporelles et corporelles  102  84  
Acquisitions de participations, nettes de trésorerie acquise  (41)  (41)  
Cessions de participations, nettes de trésorerie cédée  (3)  (3)  
Acquisitions d'investissements disponibles à la vente  (60)  (17)  
Cessions d'investissements disponibles à la vente  146  2  
Variation des autres actifs financiers  5  112  
Flux de trésorerie sur activités d'investissement  (1 230)  (1 155)  
     
Augmentations de capital  11  -  
Apports des minoritaires dans le capital des sociétés intégrées  -  14  
Dividendes versés aux Actionnaires  (193)  (179)  
Dividendes versés aux minoritaires des filiales intégrées  (1)  (35)  
Autres prélèvements  (11)  (7)  
Variation des dettes financières  311  (739)  
Autres  5  (8)  
Flux de trésorerie sur activités de financement  122  (954)  
     
Effet des variations des parités monétaires  (14)  34  
     
Augmentation/(diminution) de la trésorerie  69  (1 044)  
     
Trésorerie au 1er janvier  611  1 655  
Trésorerie au 31 décembre  680  611  

 








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