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Communiqués

CREDIT AGRICOLE SA : Rapport financier semestriel au 30 juin 2007 de Cr?dit Agricole S.A. au 30 juin 2007 de Cr?dit Agricole S.A.

Hugin | 30/08/2007 | 16:05


Photo non contractuelle : Trader-workstation.com (Copyright)



Rapport financier semestriel

au 30 juin 2007

de Crédit Agricole S.A.

En application des articles 221-1, 222-4, 222-5 et 222-6 du Règlement général de l'AMF

S O M M A I R E

1. Rapport d'activité de Crédit Agricole S.A.
sur le premier semestre 2007................................................................ 3

2. Comptes consolidés intermédiaires résumés au 30 juin 2007
de Crédit Agricole S.A...................................................................... 35

3. Rapport des contrôleurs légaux des comptes...................................... 85

4. Déclaration du responsable du rapport financier semestriel.................. 87

1. Rapport d'activité de Crédit Agricole S.A.
sur le 1er semestre 2007 Présentation des états financiers du groupe Crédit Agricole S.A. au 30 juin 2007 Changements de principes et méthodes comptables Application du référentiel IAS/IFRS

Les comptes consolidés semestriels condensés du groupe Crédit Agricole S.A. sont établis conformément aux normes IAS/IFRS et aux interprétations IFRIC telles qu'adoptées par l'Union européenne et applicables au 30 juin 2007.

Ces normes sont celles qui ont été appliquées pour l'arrêté au 31 décembre 2006 et décrites dans la note 1 de l'annexe aux états financiers du groupe Crédit Agricole S.A. au 31 décembre 2006 " Principes et méthodes comptables applicables dans le Groupe " ; elles sont complétées, s'agissant d'un arrêté semestriel, par les dispositions de la norme IAS 34 relative à l'information financière intermédiaire, dispositions déjà appliquées pour l'arrêté semestriel au 30 juin 2006.

Elles sont complétées également par les dispositions des normes et interprétations dont l'application est obligatoire pour la première fois sur l'exercice 2007. Ces nouvelles dispositions sont décrites dans la note 1 de l'annexe aux comptes consolidés intermédiaires au 30 juin 2007 " Principes et méthodes comptables applicables dans le Groupe ".

L'application de ces nouvelles dispositions n'a pas d'impact significatif sur la période.

Changements de méthode comptable

Nous attirons l'attention sur le changement de méthode comptable relatif aux mouvements sur intérêts minoritaires dans les filiales consolidées par intégration globale, mis en œuvre à compter du 1er janvier 2007, dans un souci de comparabilité avec les pratiques de place.

Afin de rétablir la comparabilité dans le temps, ce changement de méthode comptable a été effectué rétroactivement sur la situation nette d'ouverture au 1er janvier 2006 ainsi que sur les comptes consolidés intermédiaires au 30 juin 2006 et sur les comptes consolidés au 31 décembre 2006.

Ce changement de méthode et ses impacts comptables sont explicités dans la note 1 de l'annexe aux comptes consolidés intermédiaires au 30 juin 2007.

Évolution du périmètre de consolidation

Au 30 juin 2007, le périmètre de consolidation du Groupe comprend 504 filiales et participations contre 426 au 31 décembre 2006 et 438 au 30 juin 2006. La note 8 de l'annexe aux états financiers détaille le périmètre de consolidation et la note 2.1 présente son évolution au cours du semestre.

Depuis le 31 décembre 2006, le périmètre de consolidation s'est étendu suite aux opérations d'acquisition par Crédit Agricole S.A. de Cariparma (Cassa di Risparmio di Parma e Piacenza) et de FriulAdria (Banca Popolare FriulAdria S.p.a.) au 1er mars 2007 puis celle par FriulAdria de 29 agences de Banca Intesa S.p.a. le 1er avril 2007.

A l'inverse, Banca Intesa S.p.a., antérieurement consolidée par mise en équivalence dans les comptes du groupe Crédit Agricole S.A., n'est plus consolidée depuis le 1er janvier 2007 suite à la création des actions du nouveau groupe Intesa Sanpaolo S.p.a.

Les résultats du 1er semestre 2007 intègrent la traduction financière dans les comptes du Groupe de la fusion Intesa Sanpaolo (plus-value de dilution de 1 043 millions d'euros) et de la cession d'une partie de la participation de Crédit Agricole S.A. dans le nouveau groupe (plus-value de cession de 492 millions d'euros).

Ces opérations sont présentées en note n° 2.2 de l'annexe aux états financiers au 30 juin 2007.

Les variations de périmètre affectant la comparabilité des comptes entre les premiers semestres 2006 et 2007 résultent en outre d'opérations antérieures, intervenues au cours du second semestre 2006. Il s'agit principalement :

- de la création, en toute fin d'année 2006, d'une joint venture avec le groupe Fiat dans le crédit à la consommation " Fiat Auto Financial Services S.p.a. " (renommé " Fiat Group Automobiles Financial Services " FGAFS), chargée de la gestion des principales activités financières du groupe Fiat en Europe. FGAFS est consolidé par intégration proportionnelle (à 50 %) dans les comptes au 30 juin 2007 de Crédit Agricole S.A. ;

- du succès remporté mi-août 2006 par Crédit Agricole S.A. dans l'offre publique d'achat sur Emporiki Bank of Greece S.A. Depuis cette date, Emporiki Bank, détenue à 67 % par Crédit Agricole S.A., est consolidée par intégration globale dans les comptes de Crédit Agricole S.A. Emporiki Credicom, auparavant consolidée par mise en équivalence, est également consolidée par intégration globale depuis cette même date ;

- des opérations de prise de contrôle majoritaire par Crédit Agricole S.A. des filiales de bancassurance du ESFG (Espirito Santo Financial Group) au Portugal (effectivement réalisées le 27 juin 2006). La filiale Tranquilidade Vida renommée BES Vida est consolidée par intégration globale (61,9 % d'intérêt) à partir du 27 juin 2006 ; jusqu'à cette date, son résultat était consolidé par mise en équivalence à hauteur de 29,7 %. De même, Espirito Santo Seguros, devenue BES Seguros, est consolidée par intégration globale à compter du troisième trimestre 2006 suite à l'acquisition de 56 % de son capital par Crédit Agricole S.A.

- de l'acquisition de 100 % d'Index Bank (JSC IndexBank HVB) en Ukraine finalisée le 31 août 2006 et consolidée par intégration globale depuis cette date.

Résultats du groupe Crédit Agricole S.A. Environnement économique et financier

En première partie d'année, la croissance mondiale a continué de surprendre par sa vigueur en dépit du ralentissement avéré de l'économie américaine, de la nouvelle flambée des prix du pétrole et de marchés financiers de plus en plus nerveux.

Aux États-Unis, la croissance accuse un net ralentissement depuis un an, s'inscrivant franchement en deçà de son rythme potentiel. Sur les trois premiers mois de l'année, l'économie a connu un passage à vide (PIB en hausse de 0,6 % en rythme trimestriel annualisé) suivi d'un rebond " technique " (+ 3,4 %) qui ne présage en rien de la dynamique future. L'investissement résidentiel reste en effet un frein important à la croissance et l'investissement productif prudent. Si la consommation des ménages continue de surprendre plutôt positivement, elle donne quelques signes de ralentissement en raison de la hausse du prix de l'essence et du retournement du marché immobilier. A en juger par la stabilité du taux de chômage autour de 4,5 % depuis l'automne dernier, le marché du travail donne une meilleure image de l'état de santé de l'économie américaine. L'autre élément rassurant du panorama conjoncturel est la nette modération de l'inflation sous-jacente depuis le début de l'année. Elle est ainsi revenue en juin dans la zone de confort supposée de la Réserve fédérale. La vigilance reste néanmoins de mise pour éviter tout dérapage des anticipations, certains indicateurs pointant toujours un risque inflationniste.

En zone euro, la croissance est restée soutenue au premier trimestre 2007 (+ 0,7 % en rythme trimestriel) avant de ralentir au deuxième (+ 0,3 % t/t). La demande intérieure demeure le principal soutien de l'activité, grâce à la bonne tenue de l'investissement, mais la consommation a stagné. Au plan géographique, la vigueur de la croissance au premier trimestre s'explique surtout par la robustesse de l'économie allemande. Par ailleurs, les retombées positives de la reprise de l'activité sur le marché du travail se sont amplifiées. L'emploi a accéléré et le taux de chômage est tombé à un plus bas historique (7 % en mai). Les nombreux chocs adverses (hausse du taux de TVA en Allemagne, envolée de l'euro et ralentissement de l'économie américaine) ont donc été jusqu'à présent bien absorbés par l'économie européenne. En France, la croissance est également restée bien orientée au premier trimestre (+ 0,5 % t/t) avant un léger trou d'air au deuxième (+ 0,3 %).La consommation des ménages reste dynamique, l'investissement marque le pas mais le commerce extérieur continue de jouer son rôle de ponction. Au total, au sortir du premier semestre, l'acquis de croissance de l'économie française s'élève à 1,3 % pour 2007.

Du côté des politiques monétaires, la Fed n'a plus touché à son taux directeur depuis août 2006 (les Fed funds se situant à 5,25 %). La BCE a poursuivi la normalisation de sa politique monétaire, portant le refi de 3,5 % en fin d'année dernière à 4 % en juin 2007. Les taux longs ont d'abord suivi le mouvement (+ 60 points de base entre janvier et juin aux Etats-Unis et + 70 points de base en Europe) avant de redescendre mi-août à 4,65 % pour les taux longs américains et 4,3 % pour les taux européens suite au mouvement de flight to quality qui a accompagné les turbulences financières de l'été. La dépréciation tendancielle du dollar s'est interrompue cet été, le billet vert profitant de son statut de valeur refuge durant la crise. Il est ainsi revenu autour de 1,35 contre euro après une pointe à 1,38 à la mi juillet.
Résultats consolidés de Crédit Agricole S.A.

Le résultat net, part du Groupe, de Crédit Agricole S.A. sur le premier semestre 2007 s'élève à 3 947 millions d'euros, en hausse de 48,7 % sur celui du premier semestre 2006.

Cette performance reflète d'une part les gains liés aux investissements réalisés depuis 17 ans en Italie. Le résultat intègre en effet la traduction financière dans les comptes du Groupe de la fusion Intesa Sanpaolo (profit de dilution de 1 043 millions d'euros), de la cession d'une partie de la participation de Crédit Agricole dans le nouveau groupe (plus value de 492 millions d'euros) ainsi que les dividendes perçus au premier semestre 2007 au titre de la participation résiduelle dans le groupe italien. D'autre part la progression robuste de 17,9 % du résultat net hors éléments atypiques enregistrés aux premiers semestres 2006 et 2007 (Italie, impact épargne logement, plan de compétitivité de LCL, Eurazeo) reflète la nouvelle dimension et la dynamique du Groupe.

Compte de résultats consolidés synthétique - principaux soldes intermédiaires de gestion

(en millions d’euros) 
 
 
Variation 2007/2006 
Variation 
  S1 2006  S1 2007   hors éléments atypiques * 
       
        
Produit net bancaire  8 166  10 286  + 26,0 %  + 20,6 % 
Charges d’exploitation et amortissements  (4 989)  (6 497)  + 30,2 %  + 20,5 % 
Résultat brut d’exploitation   3 177  3 789  + 19,3 %  + 20,7 % 
Coût du risque  (295)  (434)  + 47,1 %  + 47,1 % 
Résultat d’exploitation   2 882  3 355  + 16,4 %  + 17,8 % 
Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence  888  647  - 27,1 %   
Résultat net sur autres actifs et variations de valeur des écarts d’acquisition  40  1 070  n.s.   
Résultat avant impôts  3 810  5 072  + 33,1 %   
Impôts sur les bénéfices  (959)  (843)  - 12,1 %   
Résultat net d’impôts des activités arrêtées ou en cours de cession  -   (8)   n.s.   
Résultat net   2 851  4 221  + 48,1 %   
Résultat net - part du groupe   2 654  3 947  + 48,7 %   
Résultat de base par action (en euros)   3,618  4,943     
Résultat dilué par action (en euros)  3,561  4,943     

* c'est-à-dire hors impacts Intesa (plus-value de dilution, plus-value de cession du 1er trimestre 2007 et dividendes), Eurazéo, mouvements sur l'épargne-logement et charges du plan de compétitivité de la banque LCL.

Les contributions des pôles Banque de financement et d'investissement et des métiers spécialisés sont en forte hausse : la Banque de financement et d'investissement enregistre de bonnes performances dans un contexte difficile eu égard à la dégradation du marché hypothécaire aux Etats-Unis confirmant la pertinence du modèle de développement équilibré de Calyon ; les métiers de la gestion d'actifs connaissent un excellent semestre, tant en termes d'activité que de résultats. Les services financiers spécialisés bénéficient d'une bonne dynamique à l'international avec notamment les premiers impacts positifs de l'acquisition de Fiat Auto Financial Services renommé F.G.A.F.S. (Fiat Group Automobiles Financial Services).

Dans la banque de proximité en France, les réseaux maintiennent un niveau d'activité dynamique et les résultats, hors mouvements sur l'épargne logement, poursuivent leur progression dans un environnement très concurrentiel.

Le pôle Banque de détail à l'international enregistre des évolutions majeures : premier semestre entier de consolidation d'Emporiki, début de la consolidation du réseau italien (4 mois pour Cariparma et FriulAdria et 3 mois pour les 29 agences de Banca Intesa S.p.a.), déconsolidation de la participation de Crédit Agricole S.A. dans Intesa Sanpaolo à compter du 1er janvier 2007. De ce fait, la baisse du résultat des mises en équivalence vient compenser la forte hausse des résultats opérationnels liée à la croissance externe.

Le produit net bancaire du groupe Crédit Agricole S.A. s'établit à 10 286 millions d'euros, en hausse de 26 % par rapport au niveau déjà élevé du premier semestre 2006. Cette forte hausse provient de la bonne progression des revenus des métiers, reflétant la croissance organique et les effets de la croissance externe (FGAFS, un semestre d'Emporiki et quatre mois de Cariparma / FriulAdria notamment). Elle bénéficie aussi de la plus value de cession d'une partie de la participation de Crédit Agricole S.A. dans Intesa Sanpaolo (pour 492 millions d'euros) et des premiers dividendes perçus après sa déconsolidation.

En retraitant le produit net bancaire des éléments atypiques (plus value de cession enregistrée au 1er trimestre 2007 et dividendes d'Intesa, mouvements sur l'épargne logement en 2006 et 2007), sa progression est encore de 20,6 %.

Les charges d'exploitation atteignent 6 497 millions d'euros en croissance de 30,2 %. Elles incluent 485 millions d'euros au titre du plan de compétitivité 2007-2010 de la banque LCL. Hors cette provision, leur évolution (+ 20,5 %) s'explique par l'intégration des nouvelles entités consolidées (Emporiki et Cariparma) et le fort développement de l'activité organique.

Le résultat brut d'exploitation ressort à 3 789 millions d'euros, enregistrant une progression de 19,3 % et de 20,7 % hors éléments atypiques par rapport au premier semestre 2006. En conséquence, le coefficient d'exploitation s'établit à 63,2 % ; il reste stable par rapport au premier semestre 2006 à 62,8 % hors éléments atypiques.

Le coût du risque (- 434 millions d'euros) reste à un niveau faible hors acquisitions en banque de détail à l'international, en hausse de 2,1 % sur le premier semestre 2006. Il représente 29 points de base sur emplois pondérés. Les créances douteuses s'élèvent à 9,5 milliards d'euros au 30 juin 2007 (+ 334 millions d'euros par rapport au 31 décembre 2006), soit 2,6 % des créances brutes sur les établissements de crédit et la clientèle (non compris les opérations de crédit-bail) contre 2,8 % sur l'année 2006. Elles sont couvertes à hauteur de 81,1 % par des provisions (contre 80,9 % fin 2006) dont 59,5 % hors provisions collectives. Corrigé de l'acquisition d'un portefeuille d'actifs dépréciés, ce taux est de 64,2 % au premier semestre 2007 contre 66,5 % en 2006.

La contribution des entreprises mises en équivalence passe de 888 millions d'euros au premier semestre 2006 à 647 millions d'euros au premier semestre 2007 sous l'effet principalement de la déconsolidation d'Intesa (le résultat mis en équivalence était de 234 millions d'euros au 1er semestre 2006). En outre, la contribution d'Eurazeo ressort en baisse après le résultat exceptionnellement élevé (70 millions d'euros) comptabilisé au 1er semestre 2006 (correspondant à la prise en compte du résultat définitif de l'exercice 2005).

Hors ces deux éléments, le résultat des sociétés mises en équivalence s'accroît de 12,7 % sur un an à la faveur notamment de la quote-part des résultats des Caisses régionales (+ 9,2 %) et de la hausse de la contribution du Banco Espirito Santo (BES).

Le résultat net sur autres actifs de 1 072 millions d'euros au 1er semestre 2007 intègre le profit de dilution enregistré par Crédit Agricole S.A. sur Intesa à la suite de la fusion Banca Intesa - San Paolo IMI pour un montant de 1 043 millions d'euros.

Après déduction de l'impôt sur les bénéfices (843 millions d'euros, - 12,1 %) et de la part revenant aux minoritaires, le résultat net part du groupe atteint 3 947 millions d'euros (+ 48,7 % sur le résultat au 30 juin 2006). Hors éléments atypiques, le résultat net s'établit à 2 551 millions d'euros, en croissance de 17,9 %, conduisant à un ROE annualisé (sur les capitaux propres moyens) de 15,5 %. La rentabilité des capitaux propres alloués aux métiers ressort à 20,8 %.

Contexte de marchés

La crise des crédits subprime américains a un impact limité sur Crédit Agricole S.A. Seuls deux domaines d'activité sont concernés : les métiers d'actifs et la banque de financement et d'investissement.

La gestion d'actifs du Groupe Crédit Agricole ne détient pas en direct de créances subprime américaines ; ses seules positions, au demeurant très limitées (100 millions d'euros), proviennent de l'activité de multigestion.

Calyon ne détient pas de créances subprime américaines en direct. Calyon détient, dans le cadre de son activité de montage/distribution de structurés de crédits pour le compte de sa clientèle, un portefeuille d'ABS dans la phase de structuration précédant la commercialisation de tranches de CDO d'ABS, ainsi que des tranches de CDO non encore vendues.

Depuis le tout début de la crise du crédit hypothécaire américain en février 2007, Calyon n'a initié aucune nouvelle opération de structuration. Ainsi, le portefeuille d'ABS entreposé ne contient que 586 millions d'euros de créances subprime et les tranches mezzanine de CDO, en cours de commercialisation, représentent un montant limité (280 millions d'euros) ; elles ont fait l'objet d'une politique de dépréciation prudente : couverture à 68 % à fin juin, aboutissant à une exposition nette de 91 millions d'euros.

Sur le 2ème trimestre, les difficultés rencontrées sur ces activités ont été plus que compensées par les performances des autres desks des activités de marchés. Les évolutions constatées en juillet et août conduisent, en première analyse, à un résultat global de la banque de financement et d'investissement sur ces deux mois comparable à celui des 2 mois correspondants de 2006.

structure financière du groupe Fonds propres

Au 30 juin 2007, les capitaux propres, part du Groupe, de Crédit Agricole S.A. (y compris le résultat de la période) s'élèvent à 41,9 milliards d'euros.

Leur augmentation depuis le 1er janvier 2007 (+ 7,6 milliards d'euros) s'explique pour l'essentiel par l'augmentation de capital de 4 milliards d'euros réalisée en début d'année. Elle s'explique aussi par le résultat du semestre (3,9 milliards d'euros), diminué des dividendes versés par Crédit Agricole s.a. au titre de l'exercice 2006 (1,6 milliard d'euros après dividendes perçus des Caisses régionales et des filiales). Elle résulte aussi de l'accroissement des gains latents sur les titres disponibles à la vente et de la quote-part des capitaux propres des sociétés mises en équivalence.

Depuis le 6 février 2007, le capital social de Crédit Agricole S.A. s'élève à 4 941 163 593 euros, divisé en 1 647 054 531 actions.

Les fonds propres bruts (capitaux propres, dettes subordonnées et assimilées) atteignent 69,4 milliards d'euros (contre 63,6 milliards d'euros au 31 décembre 2006), en augmentation de 5,9 milliards d'euros sur le semestre en liaison avec l'accroissement des capitaux propres, les dettes subordonnées diminuant pour leur part de 2,3 milliards d'euros.

Après déduction de la part des intérêts minoritaires (2,5 milliards d'euros hors actions de préférence), la part du Groupe dans les fonds propres atteint 66,9 milliards d'euros. Ratio européen de solvabilité

Au 30 juin 2007, le ratio CAD/RSE du Groupe s'établit à 9,8 % contre 8,8 % au 31 décembre 2006. Le ratio de solvabilité sur noyau dur (Tier 1) s'inscrit à 8,9 % contre 8,2 % au 31 décembre 2006. Depuis le 31 décembre 2006, les ratios s'entendent après application de la réforme des conglomérats financiers.

Ratio européen de solvabilité du groupe Crédit Agricole S.A.

(en milliards d’euros) 
31/12/2006 
30/06/2007 
  publié  
    
Risques     
Risques de crédit  248,1  294,8 
Risques de marché  15,5  13,1 
- Risques de taux  4,8  6,2 
- Risques actions  0,6  0,8 
- Risques de règlement  0,4  0,5 
- Risques de change  0,8  1,2 
- Risques sur les matières premières  0,0  0,0 
- Risques évalués par modèle interne  8,9  4,4 
Total des risques pondérés (dénominateur)  263,6  307,9 
Fonds propres disponibles     
Tier 1  21,6  27,3 
Tier 2  18,8  17,2 
Tier 3  0,9  0,9 
Déductions  -18,2  -15,3 
Total des fonds propres disponibles  23,1  30,1 
Ratio de solvabilité Tier 1  8,2 %  8,9 % 
Ratio de solvabilité global   8,8 %  9,8% 

L'évolution des différentes composantes du ratio s'analyse comme suit :

- les encours pondérés approchent 308 milliards d'euros au 30 juin 2007 en progression de 44,3 milliards d'euros sur le semestre (+ 16,8 %). Les risques de crédit progressent de près de 47 milliards d'euros sur la période (+ 18,8 %) reflétant pour l'essentiel l'intégration au 31 mars 2007 des acquisitions italiennes, Cariparma et FriulAdria, ainsi que la croissance organique de la banque d'investissement. Les risques de marché, pour leur part, sont en recul de 2,4 milliards d'euros par rapport au 31 décembre 2006 ; ils enregistrent notamment une diminution significative des risques évalués par modèle interne suite à la pleine utilisation du modèle de Value at Risk de Calyon ;

- les fonds propres durs (Tier 1) s'élèvent à 27,3 milliards d'euros au 30 juin 2007 en hausse de 5,7 milliards d'euros sur le semestre, du fait du résultat conservé sur la période, de l'augmentation de capital réalisée en début d'année et d'une émission de lower Tier 1 en dollar d'un montant équivalent à 1,1 milliard d'euros. L'augmentation de capital, d'un montant de 4 milliards d'euros, a contribué à rembourser l'avance en compte courant d'associés faite par les Caisses régionales à Crédit Agricole S.A. fin 2006 pour financer notamment les deux acquisitions italiennes, Cariparma et Friuladria ;

- les fonds propres complémentaires (Tier 2) diminuent de 1,7 milliard d'euros à 17,2 milliards d'euros, sous l'effet notamment des remboursements de TSR ;

- les fonds propres surcomplémentaires admis au ratio (Tier 3) restent stables à 0,9 milliard d'euros ;

- les déductions, quant à elles, diminuent de 2,9 milliards d'euros, principalement en raison de la déconsolidation d'Intesa, et ce malgré l'enregistrement du goodwill constaté sur les deux acquisitions italiennes, Cariparma et Friuladria, au 30 juin 2007.

Réforme des ratios de solvabilité

Depuis le 1er janvier 2006, les obligations déclaratives liées à l'entrée en vigueur de la Directive européenne applicable aux conglomérats se traduisent pour le groupe Crédit Agricole S.A. par :

- la production d'un ratio bancaire " hors assurance " éliminant au numérateur et au dénominateur la contribution des compagnies d'assurance;

- la surveillance complémentaire de la couverture par les fonds propres consolidés du cumul des exigences de fonds propres bancaires et de marge de solvabilité des compagnies d'assurance.

Le projet de transposition en France du dispositif européen CRD (2006-48-CE et 2006-49 CE) a été adopté le 20 février 2007, sous la forme de deux arrêtés : l'un relatif " aux exigences de fonds propres applicables aux établissements de crédit et aux entreprises d'investissement ", l'autre " modifiant des règlements du CRB et du CRBF ".

Jusqu'au 1 janvier 2008, tous les établissements peuvent continuer de déclarer leurs ratios sous le format CAD/RSE (ratio de solvabilité européen) qui a seul valeur légale.

A compter du 1er janvier 2008, c'est le ratio CRD qui aura valeur légale. Toutefois, les banques continueront à calculer le ratio CAD dans le cadre de la phase de calcul parallèle, puisque le régulateur a défini jusqu'à fin 2009 les niveaux planchers de fonds propres suivants :

- 95 % des exigences de fonds propres telles qu'elles auraient été calculées en CAD jusqu'au 31/12/2007

- 90 % de ces exigences jusqu'au 31/12/2008

- 80 % de ces exigences jusqu'au 31/12/2009

A compter du 30 juin 2007, le Crédit Agricole, dans le cadre de la phase de calcul parallèle préalable à la mise en oeuvre du nouveau ratio, communique semestriellement à la Commission Bancaire son ratio CRD aux différents niveaux de déclaration requis, et dans le format réglementaire COREP défini par cette dernière. Parties liées

Les principales transactions conclues entre parties liées au 30 juin 2007 sont décrites dans la note annexe n° 2.4 aux comptes consolidés intermédiaires au 30 juin 2007.

Resultats par pôle d'activite

Au sein du groupe Crédit Agricole S.A., les activités sont organisées en sept secteurs :

- Banque de proximité en France - Caisses régionales de Crédit Agricole ;

- Banque de proximité en France - LCL ;

- Banque de détail à l'international ;

- Services financiers spécialisés ;

- Gestion d'actifs, assurances et banque privée ;

- Banque de financement et d'investissement ;

- Gestion pour compte propre et divers.

Les pôles métiers du Groupe sont définis dans l'annexe aux comptes consolidés au 31 décembre 2006 - note n° 6 " Informations sectorielles " - (cf. page 203 du document de référence déposé le 22 mars 2007 sous le n° D.07-0214). L'organisation et les activités sont décrites en pages 56 à 67 du document de référence de Crédit Agricole S.A.

Au cours du premier semestre 2007, aucune modification n'est intervenue dans le découpage des activités. Allocation du capital

La méthodologie d'allocation des fonds propres par pôle et de calcul des retours sur fonds propres ou ROE (Return On Equity) n'a pas été modifiée par rapport à celle en vigueur au 31 décembre 2006. Les règles sont décrites dans l'annexe aux comptes consolidés au 31 décembre 2006 - note n° 6.1 " Information sectorielle par pôles d'activité " (cf. page 205 du document de référence déposé le 22 mars 2007 sous le n° D.07-0214).

Risques pondérés retenus pour l'allocation des fonds propres

(en milliards d’euros)  
30/06/2006 
31/12/2006 
30/06/2007 
Banque de proximité en France  103,3  108,5  112,6 
Caisses régionales de Crédit Agricole  59,8  63,3  66,2 
LCL  43,5  45,2  46,4 
Banque de détail à l’international  3,7  22,1  38,8 
Services financiers spécialisés  39,2  41,7  50,3 
Gestion d’actifs, assurances et banque privée  16,2  19,0  21,0 
Banque de financement et d’investissement  135,2  132,7  146,7 

Fonds propres alloués par métier

(en milliards d’euros)  
30/06/2006  
31/12/2006  
30/06/2007  
Banque de proximité en France  6,3  6,6  7,0 
Caisses régionales de Crédit Agricole  3,7  3,9  4,2 
LCL  2,6  2,7  2,8 
Banque de détail à l’international  2,6  3,8  3,0 
Services financiers spécialisés  2,4  2,5  3,1 
Gestion d’actifs, assurances et banque privée  6,8  7,2  7,6 
Banque de financement et d’investissement  8,4  8,3  9,1 
Banque de marchés et d’investissement  2,5  2,5  2,4 
Banque de financement   5,9  5,8  6,7 
TOTAL DES FONDS PROPRES ALLOUÉS AUX MÉTIERS   26,5  28,4   29,8  

(en %)  
30/06/2006 
31/12/2006  
30/06/2007  
Banque de proximité en France   23,9 %  23,4 %  23,6 % 
Banque de détail à l’international  9,7 %  13,3 %  10,1 % 
Services financiers spécialisés  9,0 %  8,9 %  10,2 % 
Gestion d’actifs, assurances et banque privée  25,7 %  25,4 %  25,5 % 
Banque de financement et d’investissement  31,7 %  29,0 %  30,6 % 
FONDS PROPRES ALLOUES AUX MÉTIERS   100 %  100 %   100 %  

Pour chacun des métiers, le ROE (Return On Equity) est obtenu en divisant le résultat net du métier annualisé - après refacturation des excédents ou déficits de fonds propres - par le montant des fonds propres, fin de période, alloués à ce métier.
Résultats par pôle d'activité

Contribution des métiers au résultat net (part du groupe) de Crédit Agricole S.A.

(en millions d’euros)  
S1 2006  
S1 2007  
Banque de proximité en France - Caisses régionales  336  376 
Banque de proximité en France - LCL  365  223 
Banque de détail à l’international  263  222 
Services financiers spécialisés  259  294 
Gestion d’actifs, assurances et banque privée  749  896 
Banque de financement et d’investissement  923  997 
Gestion pour compte propre et divers  (241)  939 
TOTAL  2 654  3 947 

1. Banque de proximité en France – Caisses régionales de Crédit Agricole

Au premier semestre 2007, l'activité des Caisses régionales est restée dynamique. Leur contribution au résultat net de Crédit Agricole S.A. est en hausse de 11,8 % entre les premiers semestres 2006 et 2007, hausse portée à 23,3 % après retraitement des mouvements de provisions sur l'épargne logement.

Les Caisses régionales poursuivent la stratégie de développement et de conquête engagée en 2006 sur le marché de l'épargne pour satisfaire une clientèle souvent multibancarisée à la recherche de personnalisation et de pro-activité dans la relation bancaire. La gamme a été complétée d'offres de placements innovantes à moyen/long terme telles que Predissime 9 (assurance-vie multisupport à taux garanti), Atout Vivactions (éligible au PEA), Plan Vert Vitalité (PERP), la gamme Grandito (livret dynamique au capital garanti), DAT à taux progressif, etc.

Le fonds de commerce s'est ainsi développé de 240 000 nouveaux comptes au cours de la période. Ces résultats sont en partie portés par la campagne " Jeunes – Jeunes actifs " du mois de juin qui propose des offres ciblées pour épauler cette clientèle (bonus CSCA, bonus PEL, bonus prêt consommation …). Cette conquête est appuyée par un rythme soutenu d'ouvertures d'agences : 57 sur le semestre.

L'encours de collecte bilan et hors bilan augmente de 7,3 % sur un an (contre 5,6 % un an plus tôt) pour atteindre 486,3 milliards d'euros, tiré par le fort développement des produits monétaires. Les comptes à terme dans les Caisses régionales sont en forte croissance (+ 59,3 % sur un an, hors PEP) ainsi que les livrets (+ 10,2 %) boostés par l'évolution du Livret de Développement Durable (+ 22,1 %). De même, la progression des dépôts à vue se poursuit au rythme de 6,8 % sur un an. En revanche, l'encours de l'épargne logement continue son érosion (- 3,3 milliards d'euros sur le semestre) depuis la modification de sa fiscalité fin 2005.

La collecte hors-bilan se maintient également à un bon rythme en assurance-vie avec une croissance des encours de + 10,6 %. Les contrats en unités de compte ont vivement progressé (+ 81 % d'une année sur l'autre) sous l'effet des transferts liés à l'amendement " Fourgous ". En outre, les valeurs mobilières (OPCVM et titres) ont réalisé de belles performances (+ 7,6 % sur un an), notamment les supports actions dans un climat boursier favorable (progression annuelle de 21,9 % pour le CAC 40).

Côté crédits, la campagne habitat se poursuit ; en outre, de nouvelles offres sont proposées à la clientèle comme le prêt " économies d'énergie ". Elles permettent de maintenir un niveau élevé de production sur le semestre, à 33,8 milliards d'euros, en hausse de 2,9 % par rapport au niveau élevé du premier semestre 2006. Cette croissance est portée par le marché de l'habitat qui représente toujours 56 % de la production (+ 2,6 %), mais aussi par les financements des entreprises (+16,5 %) et de l'agriculture (+5,4 %).

Les encours de crédit poursuivent une croissance continue (+ 10 % par rapport à juin 2006), à un rythme légèrement ralenti néanmoins par rapport à l'année précédente (+ 10,7 %) ; ils représentent 308,8 milliards d'euros. Le rythme d'évolution des crédits à l'habitat reste très vigoureux (+ 13,7 % sur un an) ; de même, les prêts aux collectivités locales et aux entreprises sont en forte croissance (+ 9,4 % et + 8,2 % respectivement).

Dans le même temps, le poids des créances douteuses et litigieuses reste stable à 2,3 % des encours bruts de créances clientèle et leur provisionnement reste prudent avec un taux de couverture par les provisions de 68,8 % (hors provisions collectives) contre 69,6 % au 31 décembre 2006.

Le résultat brut d'exploitation cumulé des 38 Caisses régionales consolidées atteint 2 430 millions d'euros (sur la base de leurs données IFRS cumulées retraitées des dividendes et assimilés reçus de Crédit Agricole S.A.) ; il est en retrait de 3,3 % sur celui du premier semestre 2006 mais augmente de 4,6 % après retraitement des mouvements sur l'épargne-logement (32 millions d'euros contre 220 millions d'euros au premier semestre 2006).

(en millions d’euros) 
S1 2006  
S1 2007  
Variation 2007/2006 
Produit net bancaire IFRS cumulé  6 806  7 034  + 3,3 % 
Produit net bancaire IFRS retraité (*)  5 989  5 946  - 0,7 % 
Charges d’exploitation et amortissements  (3 476)  (3 516)  + 1,2 % 
Résultat brut d’exploitation cumulé  2 513  2 430  - 3,3 % 
Coût du risque  (600)  (545)  - 9,2 % 
Résultat d’exploitation cumulé  1 913  1 885  - 1,5 % 

(en millions d’euros)  
S1 2006  
S1 2007  
Variation 2007/2006 
Quote-part du résultat des entreprises mises en équivalence  424  463  + 9,2 % 
Impôts (**)  (88)  (87)  - 0,6 % 
Résultat net - part du groupe  336  376  + 11,8 % 

(*) Données cumulées des 38 Caisses régionales mises en équivalence retraitées des dividendes de Crédit Agricole S.A. perçus par les Caisses régionales.

(**) Charge fiscale des dividendes perçus des Caisses régionales.

Corrigé des mouvements sur l'épargne logement, leur produit net bancaire progresse de 6,3 % à 7 002 millions d'euros, et de 2,5 % hors dividendes et assimilés reçus de Crédit Agricole S.A. Dans un contexte de forte pression concurrentielle et d'amortissement des anciens crédits à marge élevée, la marge d'intérêt, hors effets épargne logement, augmente de 0,7 %, soutenue par les résultats de la gestion financière. Les commissions progressent de 5,2 % par rapport au premier semestre 2006, en particulier celles relatives aux moyens de paiement (+ 6,5 %) grâce à la poursuite de la montée en gamme des cartes et de l'équipement des professionnels ainsi que celles relatives aux assurances (+ 6,5 %) qui bénéficient encore d'une forte dynamique.

Malgré un important programme d'ouverture d'agences, les charges de fonctionnement sont bien maîtrisées (+ 1,2 %) à 3 516 millions d'euros. En conséquence, le coefficient d'exploitation des Caisses régionales s'améliore de 0,7 point par rapport à 2006, à 59,5 % (sur la base du PNB hors dividendes et assimilés reçus de Crédit Agricole S.A. et après retraitement des mouvements sur l'épargne logement).

Les Caisses régionales maintiennent leur effort de provisionnement avec un coût du risque de 545 millions d'euros sur le semestre, montant en retrait de 9,2 % sur le montant particulièrement élevé constitué au premier semestre 2006 dans le cadre de la réglementation Bâle II.

Au total, après intégration des comptes de leurs filiales et retraitements de consolidation, la quote-part de résultat des Caisses régionales atteint 463 millions d'euros contre 424 millions d'euros au premier semestre 2006 (+ 9,2 %) et la contribution du pôle " Caisses régionales " au résultat net consolidé de Crédit Agricole S.A. ressort à 376 millions d'euros, en hausse de 11,8 % et de 23,3 % hors mouvements sur l'épargne logement.

2. Banque de proximité en France – LCL

Le premier semestre 2007 a vu la mise en place progressive du socle de la croissance future de LCL.

- Des organisations commerciales ont été repensées pour une plus grande efficacité au service direct du client.

La mise en place des nouvelles organisations présentées en 2006, dont l'objectif commun est un recentrage fort vers le client final pour une efficacité commerciale accrue, a été achevée au 2ème trimestre 2007 :

- au cours du premier trimestre, le réseau des 1 970 agences et ses structures de management ont mis en œuvre leur réforme, conduisant à un changement de mission pour 1 800 collaborateurs sur 14 000,

- la banque de l'entreprise a initié, dès le mois de mars, la création de ses 43 nouveaux centres d'affaires (appuyée par le renforcement de 20 % de ses effectifs commerciaux), qui sont désormais pleinement opérationnels,

- le transfert de la gestion ALM de LCL vers Crédit Agricole S.A. dans le cadre d'une convention entre les deux sociétés a eu lieu au cours du 1er semestre 2007,

- LCL Banque Privée a mis en œuvre son projet de développement qui a conduit à la création, entre avril et juin 2007, de 36 pôles dédiés dans les principales villes de France. Plus de 80 000 clients ont rejoint LCL Banque Privée pour 6 000 dans la précédente organisation.

- En parallèle, LCL amplifie ses actions qualité et a obtenu pour ses centres de contacts téléphoniques "ACL" la certification ISO 9001, délivrée par l'AFAQ AFNOR. La notoriété de la marque LCL poursuit son amélioration, avec 68 % (enquête SOFRES juin 2007) des Français qui disent connaître LCL contre 59 % fin 2006.

- Une accélération de la compétitivité dès 2008 vise à mettre LCL en position de force sur son marché.

LCL a présenté le 1er juin un plan de compétitivité 2007-2010 destiné à dynamiser son développement. Ce plan a pour objectif la réduction de la base de coûts et l'amélioration du coefficient d'exploitation de la banque par :

- l'allégement du poids des fonctions administratives ;

- la rationalisation des dépenses informatiques ;

- l'optimisation du schéma immobilier ;

- le renforcement de l'efficacité des réseaux commerciaux (3 000 recrutements sont prévus sur la période).

Ce plan, financé par la banque LCL, représente un coût total de 485 millions d'euros (dont 405 millions d'euros pour le volet ressources humaines), réparti entre la banque de proximité LCL (175 millions d'euros) et le pôle Compte propre et divers (310 millions d'euros) au prorata des réductions de charges planifiées.

La baisse attendue des charges en année pleine à l'issue de ce plan (en 2 011) est de 300 millions d'euros soit 11 % de la base de coûts 2006.

- Un plan de développement, qui sera présenté à la fin de l'année, contribuera pour les 2/3 à l'amélioration de 10 points du coefficient d'exploitation de la banque pour atteindre une cible à 65 %.

En terme d'activité commerciale, les premiers bénéfices de ces réorganisations se font d'ores et déjà sentir, avec 40 000 ouvertures nettes de comptes au 1er semestre.

Les encours de collecte bilan et hors-bilan enregistrent une progression de 5,1 % à fin juin 2007 (contre 3,0 % à fin mars 2007), pour atteindre 136,5 milliards d'euros. Au bilan, les encours de livrets s'inscrivent en forte hausse (+11,2 % sur un an) et la croissance des dépôts à vue se poursuit (+2,4 % fin juin 2007 après +1,5 % fin mars 2007). La collecte hors-bilan du réseau LCL est tirée par l'assurance vie en croissance de 10,3 % par rapport à la même période de 2006. L'activité titres en direct se développe de 4,5 % sur un an et l'encours des OPCVM de 6,1 %.

Après une année 2006 exceptionnelle, le développement des encours de crédit reste tonique (+ 9,5 % entre juin 2006 et juin 2007), malgré le ralentissement de la croissance des crédits à l'habitat (+ 11,2 % contre + 23,7 % un an plus tôt). Il est porté aussi par les entreprises (+ 12,5 %) et les professionnels (+ 7,0 %), avec notamment les franchisés et la contribution d'Interfimo, filiale de LCL spécialisée dans le financement des professions libérales de santé.

(en millions d’euros)  
S1 2006  
S1 2007  
Variation 2007/2006 
Produit net bancaire  1 859  1 833  - 1,5 % 
Charges d’exploitation et amortissements  (1 245)  (1 427)  + 14,6 % 
Résultat brut d’exploitation  614  406  - 33,9 % 
Coût du risque  (71)  (73)  + 2,2 % 
Résultat avant impôts  543  333  - 38,7 % 
Impôts sur les bénéfices  (163)  (100)  - 38,7 % 
Résultat net  380  233  - 38,7% 
Résultat net - part du groupe  365  223  - 38,9 % 

Le compte de résultat du métier Banque de proximité - LCL enregistre, aux premiers semestres 2006 et 2007, deux éléments exceptionnels : d'une part, les mouvements de provisions sur l'épargne logement liés à la décollecte qui a suivi le changement de fiscalité intervenu fin 2005. D'autre part, il intègre au 30 juin 2007 une partie de la provision pour le plan de compétitivité.

Le produit net bancaire, retraité des reprises de provisions d'épargne logement (23 millions d'euros au premier semestre 2007 contre 82 millions d'euros au premier semestre 2006), s'accroît de 1,8 % sur un an. Cette évolution résulte d'une bonne progression des commissions (+ 6,8 %). Dans un souci de modération de la tarification, elle est tirée par les performances commerciales du réseau en assurance.

La marge d'intérêt fléchit de 3,0 %, le contexte de taux et de concurrence toujours difficile ne permettant pas de répercuter la hausse des taux longs sur les conditions clientèle au même rythme.

Les charges d'exploitation restent très bien maîtrisées, à + 0,5 % sur un an, hors provision pour le plan de compétitivité (d'un montant de 175 millions d'euros).

En conséquence, retraité des provisions d'épargne logement et du plan de compétitivité, le résultat brut d'exploitation ressort en progression de 4,9 % sur un an et le coefficient d'exploitation s'améliore de 0,9 point par rapport au premier semestre 2006, à 69,2 %.

Le coût du risque est toujours maîtrisé ; il reste au niveau faible de 73 millions d'euros, soit 31 points de base des encours pondérés (contre 33 points de base à fin 2006) ce qui permet au résultat d'exploitation de croître de 5,3 %.

Au total, le résultat net part du Groupe de LCL s'établit à 223 millions d'euros, en retrait de 38,9 % sur un an. Hors éléments exceptionnels (mouvements de provisions sur l'épargne logement et plan de compétitivité), il croît de 4,5 % par rapport à celui du 1er semestre 2006.

Le rendement des fonds propres atteint 21,1 %.

3. , Banque de détail à l'international

Le pôle Banque de détail à l'international se transforme rapidement grâce aux investissements décidés au cours de l'année 2006.

Au premier semestre 2007, il dégage un résultat net part du Groupe de 222 millions d'euros conduisant à un ROE annualisé de18,7 %.

Depuis le 31 décembre 2006, son périmètre de consolidation a été largement modifié suite aux opérations italiennes. Crédit Agricole S.A. dispose désormais hors de France de 2 réseaux domestiques dans 2 pays de la zone euro : le groupe Cariparma / FriulAdria en Italie qui constitue le premier marché à l'étranger du crédit Agricole et Emporiki en Grèce.

Banca Intesa S.p.a., antérieurement consolidée dans ce métier par mise en équivalence, n'est plus consolidée depuis le 1er janvier 2007 suite à la création du nouveau groupe Intesa Sanpaolo S.p.a. La participation résiduelle dans Intesa - Sanpaolo, un peu supérieure à 5 %, est désormais comptabilisée dans la catégorie des actifs financiers disponibles à la vente et affectée au pôle Compte propre et divers.

En revanche, le périmètre du métier s'élargit progressivement avec les acquisitions par Crédit Agricole S.A. du réseau italien. La constitution du groupe Crédit Agricole en Italie se déroule conformément au plan initial annoncé : acquisition de Cariparma et de FriulAdria le 1er mars et acquisition de 29 agences de Banca Intesa par FriulAdria le 1er avril ; leur consolidation dans les comptes du groupe Crédit Agricole S.A. se fait par intégration globale à compter de ces mêmes dates.

Enfin, l'acquisition le 1er juillet de 173 agences d'Intesa Sanpaolo S.p.a. par Cariparma parachève le process d'acquisition.

(en millions d’euros)  
S1 2006  
S1 2007 
Variation 2007/2006 
Produit net bancaire  222  1 171  x 5,3 
Charges d’exploitation et amortissements  (177)  (768)  x 4,3 
Résultat brut d’exploitation  45  403  x 9,1 
Coût du risque   (22)  (138)  x 6,3 
Quote-part du résultat des entreprises mises en équivalence  260  124  - 52,3 %  
Résultat avant impôts   283  389  + 37,7 % 
Impôts sur les bénéfices  (2)  (96)  n.s. 
Résultat net d’impôts des activités arrêtées ou en cours de cession  (8)  n.s. 
Résultat net  281  285  + 1,4 % 
Résultat net - part du groupe  263  222  - 15,6 % 

Au cours du semestre, l'activité commerciale de Cariparma / FriulAdria a été accélérée par l'entrée dans le périmètre le 1er avril des 29 agences complémentaires d'Intesa qui porte à 495 le nombre d'agences au 30 juin 2007 et à 967 000 le nombre total de clients du nouveau groupe italien. L'encours des dépôts est porté à 16,8 milliards d'euros et celui des crédits à 18,5 milliards d'euros. Le lancement, à partir de mai, de 3 campagnes de communication va amplifier le développement commercial actuel.

Sur la période, les résultats financiers sont en ligne avec les attentes. L'apport du réseau italien représente, pour 4 mois, 214 millions d'euros en résultat brut d'exploitation : 417 millions d'euros en PNB et 203 millions d'euros de charges incluant 27 millions d'euros de coûts d'intégration. L'impact en résultat net part du Groupe dépasse 76 millions d'euros.

Pour sa part, Emporiki Bank a réalisé sa phase d'intégration, en restructurant son organisation, en rationalisant son portefeuille d'activités et en commençant l'alignement de ses pratiques sur celles du Crédit Agricole, notamment en matière de suivi de risques.

Au cours du premier semestre 2007, elle a engagé la relance de sa dynamique commerciale, notamment par une grande campagne de prêts immobiliers, qui s'est traduite par une augmentation de la production de 50 % par rapport à l'an passé.

Son produit net bancaire du semestre atteint 481 millions d'euros, tiré par une forte croissance de la marge d'intérêt. Compte tenu du processus de transformation de la banque et de l'accroissement des effectifs dans les filiales des Balkans (+ 150 au premier trimestre), les charges sont contenues à 321 millions d'euros.

Emporiki Bank a rendu public son plan de développement 2007-2011 visant à retrouver sa part de marché naturelle (10 à 11 %), à créer et distribuer des produits en coopération avec les filiales spécialisées du Groupe et à se développer vigoureusement en Europe du Sud-Est. Les objectifs financiers de ce plan prévoient une croissance annuelle moyenne du PNB de 11 % et du bénéfice avant impôt de 30 %.

Hors les réseaux du Groupe en Italie et en Grèce, le pôle dégage un produit net bancaire de 273 millions d'euros, en hausse de 22,9 % par rapport au premier semestre 2006 et des charges en progression plus rapide (+ 37,5 %) traduisant le renforcement et la diversification des implantations du Groupe à l'international.

Malgré la fin de la consolidation d'Intesa (234 millions d'euros au premier semestre 2006), les sociétés mises en équivalence génèrent un résultat semestriel particulièrement élevé de 124 millions d'euros soutenu par la forte contribution du BES (114 millions d'euros).

Le résultat net d'impôt des activités arrêtées, pour un montant de - 8 millions d'euros, correspond au résultat net d'Emporiki Germany, en cours de cessation d'activité.

4. Services financiers spécialisés

Au cours du 1er semestre 2007, le pôle Services financiers spécialisés poursuit son développement soutenu par les opérations de croissance externe. Il dégage un résultat net part du Groupe de 294 millions d'euros en progression de 13,5 % par rapport au premier semestre 2006. Cette évolution est impactée par des modifications de périmètre dont principalement la consolidation (à 50 %) depuis le 28 décembre 2006 de FAFS renommé depuis FGAFS (Fiat Group Automobiles Financial Services) qui contribue pour 26 millions d'euros au résultat semestriel du pôle.

En affacturage, les indicateurs commerciaux sont très bien orientés tant en France qu'à l'international et les résultats financiers en forte progression.

Le chiffre d'affaires d'Eurofactor s'établit à 20,1 milliards d'euros, en progression de 23 % par rapport au premier semestre 2006 ; la part de l'international s'accroît d'un point sur un an à 36 % au 1er semestre 2007.

La forte progression du résultat net part du Groupe (+ 68,9 %) résulte d'un niveau de résultat brut d'exploitation élevé et d'un coût du risque qui reste favorable.

Eurofactor, désireux de développer et de valoriser les services de gestion du poste clients, a conclu en mars un partenariat industriel et capitalistique avec la société CLIENTYS dont elle détient désormais la majorité du capital. CLIENTYS, développe avec succès un savoir- faire opérationnel dans la gestion externalisée du poste clients, qui permet à la fois de réduire les coûts de traitement, d'optimiser les délais d'encaissement et de renforcer la satisfaction clients.

Les activités de crédit-bail enregistrent un résultat net en croissance de 18,6 % grâce à la diminution des charges et du coût du risque. Les encours représentent 12,6 milliards d'euros.

Crédit Agricole Leasing s'impose sur le marché des partenariats Publics Privés mais aussi dans les financements de projets liés à la maîtrise de l'énergie et à la protection de l'environnement. Dans ce domaine, Crédit Agricole S.A. a signé un accord, fin mai, avec la Banque Européenne d'Investissement (BEI), visant à faciliter les financements d'installations utilisatrices d'énergies renouvelables (éolien, photovoltaïque, biomasse, biogaz …).

Par ailleurs, Crédit Agricole Leasing a pris une participation de 33 % dans le Crédit du Maroc Leasing.

Dans le crédit à la consommation, la dynamique commerciale reste forte particulièrement à l'international. La production totale dépasse 16 milliards d'euros sur le semestre dont 7,2 milliards d'euros réalisés en France et 8,8 milliards d'euros à l'étranger.

Les encours de crédits s'élèvent 56,8 milliards d'euros à fin juin 2007, en progression de 44,4 % sur un an sous l'effet notamment de l'intégration, fin 2006, de FGAFS qui contribue pour 14,1 milliards d'euros. A périmètre constant, ils se développent de 10,2 % entre juin 2006 et juin 2007 dont + 22,4 % hors de France. Les performances sont particulièrement remarquables pour les filiales de la zone Europe du Sud et Méditerranée : + 20 % pour Agos en Italie, + 29 % pour Wafasalaf au Maroc, + 65 % pour Credicom en Grèce ou de la zone PECO : + 41 % pour Credigen en Hongrie, + 45 % pour Lukas en Pologne dont l'activité évolue favorablement sous l'impulsion du développement du réseau (ouverture de 9 nouveaux credit centers au cours du semestre portant à 136 le nombre de points actifs).

En France, le partenariat de Sofinco avec les Caisses régionales s'est élargi à 25 adhésions (contre 21 en 2006) et la gamme des produits proposés a été de nouveau étendue (en crédit amortissable notamment) ; l'activité auto réalise aussi de bonnes performances. Finaref pour sa part noue de nouveaux partenariats : avec Téléshopping (lancement début mai de la carte OKshopping qui permet de régler via le téléphone mobile les achats sur le " m-commerce "), avec Madelios (lancement mi- juin de la carte privative Madelios).

Le déploiement à l'international se poursuit à l'instar du lancement de Sofinco Saudi Fransi, nouvelle filiale créée par Sofinco et la Banque Saudi Fransi (détenue à 31,1 % par Calyon), dont les activités viennent de démarrer début juillet en Arabie Saoudite.

En outre, Sofinco vient de conclure un accord avec ABN AMRO, afin d'acquérir la totalité du capital des sociétés néerlandaises Interbank N.V. et DMC Groep N.V. Cette opération, soumise à l'approbation de la banque centrale néerlandaise, permettra à Sofinco de renforcer son expertise dans la distribution de crédits à la consommation par l'intermédiaire de réseaux de courtiers, et d'améliorer sa performance, grâce aux synergies potentielles entre les deux filiales et à l'apport des savoir-faire propres à Sofinco. Déjà présente aux Pays-Bas avec la société Ribank dont elle détient 100 % du capital, l'opération permettrait à Sofinco d'accélérer son développement sur ce marché en devenant la première société spécialisée de crédit à la consommation aux Pays-Bas.

Au total, le produit net bancaire de l'activité crédit à la consommation s'élève à 1 245 millions d'euros, en hausse 14,5 % par rapport au premier semestre 2006. Il constitue plus de 80 % du produit net bancaire du pôle Services Financiers Spécialisés qui s'accroît de ce fait de 12,3 % (+ 1,9 % à périmètre constant) à 1 471 millions d'euros dans un contexte fortement concurrentiel et un marché français peu dynamique.

Les charges d'exploitation du pôle sont en croissance de 14,2 %, augmentation ramenée à 4 % à périmètre constant en lien avec le développement de l'activité crédit à la consommation à l'international.

Le résultat brut d'exploitation ressort à 689 millions d'euros, en croissance de 10,3 % mais quasiment stable sur un an (-0,5 %) retraité des effets de périmètre.

(en millions d’euros)  
S1 2006  
S1 2007  
Variation 2007/2006 
Produit net bancaire  1 309  1471  + 12,3 % 
Charges d’exploitation et amortissements  (685)  (782)  + 14,2 % 
Résultat brut d’exploitation   624  689  + 10,3 % 
Coût du risque  (212)  (247)  + 16,2 % 
Quote-part du résultat desentreprises mises en équivalence  + 3,2 % 
Résultat net sur autres actifs et variations de valeur des écarts d’acquisition   23  n.s. 
Résultat avant impôts   415  468  + 12,8 % 
Impôts sur les bénéfices  (141)  (153)  + 8,1 % 
Résultat net   274  315  + 15,2 % 
Résultat net - part du groupe  259  294  + 13,5 % 

Le coût du risque, à 247 millions d'euros, progresse de 16,2 % sur celui du premier semestre 2006 en lien avec l'élargissement du périmètre ; à périmètre constant, l'augmentation de la charge du risque est ramenée à + 5,3 % soit + 11 millions d'euros.

Le gain net sur autres actifs (23 millions d'euros) enregistre la plus-value de 19 millions d'euros avant impôt résultant du désengagement de la participation de 45 % dans Finconsum en Espagne.

Le résultat avant impôt ressort à 468 millions d'euros, en hausse de 12,8 % par rapport au 1er semestre 2006 portant le résultat net part du Groupe à 294 millions d'euros, en croissance de 13,5 %.

Le rendement des fonds propres s'établit ainsi à 21,3 %.

5. Gestion d'actifs, assurances et banque privée

Le pôle Gestion d'actifs, assurances et banque privée enregistre un excellent semestre tant au plan de l'activité commerciale qu'au plan des résultats financiers ; sa contribution au résultat du Groupe progresse fortement : + 16,1 % pour le produit net bancaire, + 19,6 % pour le résultat net part du Groupe.

(en millions d’euros) 
S1 2006  
S1 2007  
Variation 2007/2006 
Produit net bancaire  1 900  2 207  + 16,1 % 
Charges d’exploitation et amortissements  (819)  (894)  + 9,2 % 
Résultat brut d’exploitation   1 081  1 313  + 21,4 % 
Coût du risque   n.s. 
Quote-part du résultat des entreprises mises en équivalence  37  - 78,4 % 
Variations de valeur des écarts d’acquisition  (2)  (2)  - 15,0 % 
Résultat avant impôts   1 117  1 323  + 18,4 % 
Impôts sur les bénéfices   (356)  (402)  + 12,9 % 
Résultat net   761  921  + 21,0 % 
Résultat net - part du Groupe  749  896  + 19,6 % 

A fin juin 2007, les encours gérés hors doubles comptes représentent 673,9 milliards d'euros dont 617,5 milliards d'euros hors Italie. La collecte globale atteint 34,2 milliards d'euros dont 18,7 milliards d'euros en gestion d'actifs, 4 milliards d'euros en banque privée et 11,5 milliards d'euros en assurance-vie.

En gestion d'actifs, les encours gérés par CAAM Group et BFT dépassent 583 milliards d'euros au 30 juin 2007 dont 455,1 milliards d'euros (78 %) commercialisés en France et 128,1 milliards d'euros (22 %) par les entités internationales de CAAM.

Le Groupe figure ainsi parmi les cinq premiers acteurs en Europe continentale (source IPE, juin 2007) et au 1er rang en France (source Fininfo-Eurperformance, juin 2007).

En Italie, après la fusion de Banca Intesa et San Paolo IMI intervenue le 1er janvier 2007, Crédit Agricole S.A. et Intesa Sanpaolo ont décidé de ne pas poursuivre leur projet européen de gestion d'actifs et de dissoudre leur partenariat dans ce domaine. Les travaux préparatoires à la scission de CAAM Sgr, filiale conjointe des deux groupes, sont en cours, le processus de dénouement devant s'échelonner en plusieurs étapes jusqu'à la fin de l'année 2007. En conséquence, CAAM Sgr reste consolidé par intégration proportionnelle dans les comptes de Crédit Agricole S.A. au premier semestre 2007.

Hors l'Italie, les actifs gérés progressent de 14,8 % par rapport à juin 2006 (+ 14,3 % à périmètre constant) pour représenter 526,7 milliards d'euros fin juin 2007. Leur développement de 36,3 milliards d'euros sur le semestre résulte pour partie d'un impact favorable des marchés (+ 17,6 milliards d'euros). Il s'explique aussi par une bonne dynamique commerciale avec une collecte nette de 18,7 milliards d'euros qui a bénéficié principalement aux fonds spécialisés et structurés, mais aussi aux fonds monétaires et obligataires.

Le Groupe poursuit son développement à l'international.

2 nouveaux bureaux de représentation à Sydney et Pékin viennent renforcer la présence de CAAM en Asie / Pacifique et une succursale a été créée à Francfort.

Après la signature du contrat de dénouement de la joint-venture CAAM Sgr en mars 2007, le Groupe a annoncé le 27 juin la réorganisation de sa filiale italienne et réaffirmé sa stratégie de développement en Italie sur deux axes majeurs :

- le marché des particuliers : en redéployant son offre sur une base élargie grâce aux réseaux, Cariparma et FriulAdria, nouvellement acquis (soit 665 agences et 1,4 million de clients) et en poursuivant son ancrage auprès de réseaux distributeurs externes (Intesa Sanpaolo par exemple) ;

- le marché des investisseurs institutionnels : en capitalisant sur l'image acquise par CAAM SGR, en termes de capacité d'innovation et d'offre produits compétitive et en continuant à promouvoir son offre destinée aux fonds de pension, en réponse à la réforme des retraites engagée en Italie.

Par ailleurs, CAAM Real Estate a obtenu, le 5 juillet, l'agrément de l'AMF en tant que société de gestion de portefeuille habilitée à gérer des OPCI (Organisme de Placement Collectif en Immobilier).

Dans le domaine des services financiers aux institutionnels, après la sortie, en décembre 2006, de CACEIS Bank Espana (ex Ixis Urquijo), le périmètre de CACEIS a enregistré l'entrée fin mars 2007 de Fastnet Suisse ainsi que le changement de méthode de consolidation de Fastnet Luxembourg intégrée proportionnellement à 26,1 % fin juin 2007 (contre une mise en équivalence à 22,5 % au premier semestre 2006).

Le groupe CACEIS (consolidé par intégration proportionnelle à 50 % dans les comptes de Crédit Agricole S.A.) enregistre des succès commerciaux et de bons résultats financiers.

Les encours se sont développés de 13 % sur un an malgré la sortie de CACEIS Bank Espana en toute fin d'année 2006. La conservation s'est accrue 125 milliards d'euros sur le semestre pour atteindre 1 911 milliards d'euros fin juin 2007. Les encours sous administration, pour leur part, représentent 928 milliards d'euros, en hausse de 67 milliards d'euros depuis le début de l'année.

D'ici la fin de l'année, CACEIS va reprendre les activités de conservation d'HypoVereinsbank (HVB), l'accord définitif ayant été signé début juillet ce qui représente une étape majeure de son développement international.

CACEIS a en outre annoncé, fin juillet, la signature d'un accord portant sur l'acquisition de Olympia Capital International (et ses filiales), groupe spécialisé dans les services d'administration de produits alternatifs (près de USD 69 milliards de fonds).

En Banque privée, la fortune gérée accélère sa progression sur un rythme annuel de 15,5 % et s'établit à 94,8 milliards d'euros à fin juin 2007.

Sur le semestre, sa croissance représente 6,9 milliards d'euros malgré l'impact défavorable lié au change euro/dollar qui affecte particulièrement la Suisse dont 45 % de la fortune est en dollar. Cette évolution reflète en partie la performance des marchés financiers sur la période ; elle traduit aussi un développement sensible de la collecte, de 4,0 milliards d'euros, supérieure de 20 % à celle du 1er semestre 2006.

La Banque privée en France de LCL poursuit son déploiement avec la création de 36 pôles dédiés et de 16 sites délocalisés dans les principales villes de France avec pour spécificité de proposer en un seul lieu " la banque patrimoniale, la banque au quotidien et les financements ". Ce développement progressif permettra à LCL Banque Privée d'élargir son offre à 110 000 clients (possédant plus de 300 000 euros d'actifs financiers).

CL Miami est devenu Crédit Agricole Miami Private Bank au 1er mai 2007.

En outre, suite à l'accord du 15 mai dernier, l'acquisition de Bank Sarasin Europe S.A. (filiale luxembourgeoise de Banque Sarasin) par Crédit Agricole Luxembourg a été approuvée par les autorités de contrôle début juillet (elle n'est donc pas consolidée au 30 juin 2007). Cette acquisition renforce les activités de banque privée du Groupe en Europe et place Crédit Agricole Luxembourg parmi les 5 premières banques privées de Luxembourg (avec 15 milliards d'euros d'actifs sous gestion). La fusion des deux entités est prévue d'ici mi-2008.

L'assurance vie enregistre également une activité soutenue sur le semestre avec un chiffre d'affaires de 11,5 milliards d'euros. En retrait par rapport à celui du premier semestre 2006 qui avait été exceptionnel sous l'effet des transferts de plans d'épargne logement pour des raisons fiscales, ce chiffre d'affaires dépasse de 11,8 % (à périmètre constant) celui du 1er semestre 2005.

La politique de recentrage sur les Unités de Compte porte ses fruits : elles représentent 24 % de la collecte d'épargne du semestre (contre 19 % sur l'année 2006). La campagne " Transferts Fourgous " qui a fortement mobilisé les forces commerciales et la logistique connaît un grand succès : 9,4 milliards d'euros (non inclus dans le chiffre d'affaires) au cours du 1er semestre 2007.

BES Vida a réalisé un chiffre d'affaires de 649 millions d'euros sur le semestre. Sa production, réalisée principalement sur des produits de capitalisation, est réorientée vers des produits de retraite et de prévoyance mieux margés.

Au total, les provisions mathématiques atteignent 176,7 milliards d'euros, en hausse de 14,9 % sur un an dont 10,7 % à périmètre constant (hors BES Vida consolidée globalement depuis le 3ème trimestre 2006).

Au cours du semestre, Prédica s'est vu remettre de nombreux prix, dont le Grand Trophée d'Or 2006 décerné par le magazine " Le Revenu " à Floriane, produit de gestion de patrimoine ou le Trophée d'Or à Lionvie Rouge Corinthe.

Par ailleurs, Crédit Agricole S.A. a obtenu, le 8 juin 2007, l'agrément pour créer une Compagnie d'assurance-vie au Japon " Crédit Agricole Life Insurance Company Japan Ltd ". Cette opération marque une étape importante dans la stratégie internationale de Crédit Agricole S.A. Elle constituera un vecteur de croissance de l'assurance à l'international, le marché de la bancassurance enregistrant une progression rapide au Japon, en particulier celui des produits d'épargne retraite en unités de compte. Les produits d'assurance-vie seront distribués par des réseaux bancaires partenaires japonais.

Sur le marché des assurances IARD, la dynamique commerciale reste forte : avec plus de 660 000 nouveaux contrats signés par Pacifica au cours du premier semestre 2007 et un chiffre d'affaires en progression de 23,3 % par rapport à la même période de 2006, à 959 millions d'euros. Hors BES Seguros (intégré globalement depuis le 3ème trimestre 2006), la croissance du chiffre d'affaires est encore de 19,1 %.

De fait, les réussites commerciales sont importantes sur les contrats traditionnels (automobiles, multirisque habitation, IARD agricole) mais aussi sur les nouvelles offres lancées depuis le début de l'année. En particulier, la multirisque professionnelle connaît un excellent démarrage, de même que la multirisque habitation et la santé des particuliers.

Par ailleurs, conformément au protocole signé le 23 décembre 2004 entre AGF et Crédit Agricole S.A., et suite à la levée de l'option de vente détenue par AGF qui est intervenue le 18 mai 2007, AGF cèderait à Pacifica les 60 % du capital des Assurances Fédérales IARD qu'il détient.

A la suite de cette opération, et sous la réserve de l'approbation du projet par les autorités réglementaires, les Assurances Fédérales IARD devraient être détenues en totalité par le Groupe Crédit Agricole d'ici fin 2007. Ses effets comptables devraient intervenir au second semestre 2007. Avec cette acquisition, Pacifica entend ainsi renforcer son déploiement commercial en assurances dommages dans le réseau LCL.

Ce dynamisme commercial de l'ensemble des activités du pôle se traduit par une augmentation sensible du produit net bancaire du pôle de 16,1 % (+ 13,1 % à périmètre inchangé) à 2 207 millions d'euros. L'évolution des charges d'exploitation de 9,2 % est ramenée à + 5,8 % hors effets de périmètre. Il en résulte un résultat brut d'exploitation de 1 313 millions d'euros, en croissance de 21,4 % sur un an (+ 18,7 % à périmètre inchangé).

Le résultat des entreprises mises en équivalence passe de 37 millions d'euros au 1er semestre 2006 à 8 millions d'euros au premier semestre 2007 en raison des changements de méthodes de consolidation des filiales d'assurances portugaises désormais consolidées par la méthode globale ainsi que de Fastnet Luxembourg consolidé par méthode proportionnelle depuis fin 2006. Retraité du résultat 2006 de ces filiales (-31,5 millions d'euros), le résultat des sociétés mises en équivalence est en croissance de 45,5 % d'un semestre sur l'autre.

Le résultat net du pôle atteint 921 millions d'euros, en hausse de 21,0 % sur celui du premier semestre 2006, conduisant à un ROE annualisé de 23,8 %.

6. Banque de financement et d'investissement

Le 1er semestre 2007 s'est déroulé dans un environnement mouvementé marqué par la répercussion de la crise du marché hypothécaire américain sur différents compartiments du marché du crédit, la volatilité des marchés actions, l'appréciation du cours des matières premières et en particulier celle du pétrole, et enfin la dévalorisation du dollar qui a perdu 6 % par rapport à l'euro entre les 30 juin 2006 et 2007.

Calyon a su évoluer au sein de cette conjoncture complexe en s'appuyant sur la structure équilibrée de ses activités, les positions solides de ses métiers au plan européen et/ou mondial ainsi que sur la forte dominante de ces opérations tournées vers la clientèle et la diversification géographique de ses revenus.

(en millions d’euros)  
S1 2006  
S1 2007  
Variation 2007/2006 
Produit net bancaire  2 889  3 197  + 10,7 % 
Charges d’exploitation et amortissements  (1 683)  (1 870)  + 11,1 % 
Résultat brut d’exploitation   1 206  1 327  + 10,1 % 
Coût du risque  (15)  16  n.s. 
Quote-part du résultat des entreprises mises en équivalence  91  73  - 19,7 % 
Résultat net sur autres actifs  (4)  n.s. 
Résultat avant impôts   1 278  1 416  + 10,8 % 
Impôts sur les bénéfices  (321)  (376)  + 17,1 % 
Résultat net   957  1 040  + 8,7 % 
Résultat net - part du Groupe  923  997  + 8,0 % 

Le produit net bancaire du semestre s'inscrit au niveau élevé de 3 197 millions d'euros, en progression de 10,7 % et de 14,3 % à change constant par rapport au 1er semestre 2006 après prise en compte des perturbations enregistrées sur le marché hypothécaire aux Etats-Unis.

La progression légèrement inférieure des charges, + 13,8 % à change constant, traduit tout à la fois l'évolution des rémunérations variables individuelles de la banque de marchés et d'investissement liée à la croissance de ces activités et la poursuite des investissements en terme de recrutement (+ 473 soit + 4 % depuis fin 2006) et de systèmes d'information (+ 127 millions d'euros soit + 27 % sur un an).

Dans ces conditions, le résultat brut d'exploitation progresse de 10,1 % et de 14,9 % à change constant, à 1 327 millions d'euros et le coefficient d'exploitation se maintient à 58,5 %, en deçà de l'objectif de 60 %.

La quote-part de résultat des entreprises mises en équivalence baisse de 19,7 % par rapport au premier semestre 2006. Constituée en quasi-totalité par la contribution de la Banque Saudi Fransi, elle subit l'incidence défavorable de la dépréciation du dollar.

Après prise en compte d'une charge d'impôt de 376 millions d'euros et d'intérêts minoritaires pour 43 millions d'euros, le résultat net part du groupe s'établit à 997 millions d'euros, en hausse de 8 % par rapport au 1er semestre 2006, portant à 22,8 % le rendement des fonds propres.

La banque de financement

Dans un environnement marquée par une demande toujours soutenue et une pression continue sur les marges, la Banque de financement a su préserver la rentabilité de ses actifs pondérés, notamment grâce au dynamisme de sa syndication classée au 8ème rang de la zone EMEA et au 3ème en Asie (hors Japon) par IFR/Thomson.

En financements structurés, qui représentent 59 % des revenus de la Banque de financement, les financements de projet (2ème arrangeur mandaté mondial selon Thomson Financial), ainsi que les financements aéronautiques et maritimes ont accru leur produit net bancaire dans des proportions significatives.

Au 30 juin 2007, le portefeuille de LBO atteint 4,3 milliards d'euros, constitué à 95 % de tranches " senior secured " - avec un montant moyen d'exposition unitaire de 30 millions d'euros. L'encours de syndication est de 2,1 milliards d'euros dont 1 milliard d'euros a été placé courant juillet. Le montant des provisions collectives au titre des LBO atteint 329 millions d'euros.

En banque commerciale, l'activité est tirée par le réseau international.

(en millions d’euros)  
S1 2006  
S1 2007  
Variation 2007/2006 
Produit net bancaire  1 086  1 210  + 11,4 % 
Charges d’exploitation et amortissements  (426)  (486)  + 14,1 % 
Résultat brut d’exploitation   660  724  + 9,7 % 
Coût du risque  (16)  10  n.s. 
Quote-part du résultat des entreprises mises en équivalence  91  70  - 23,0 % 
Résultat avant impôts   735  804  + 9,4 % 
Impôts sur les bénéfices  (175)  (205)  + 17,1 % 
Résultat net   560  599  + 6,9% 
Résultat net - part du Groupe  543  582  + 7,1 % 

Globalement, le produit net bancaire progresse de 11,4 % soit de 14,9 % à change constant pour s'établir à 1 210 millions d'euros.

A 724 millions d'euros, le résultat brut d'exploitation s'accroît de 9,7 % et de 13,9 % à change constant.

De ce fait, la Banque de financement conserve un niveau d'efficacité opérationnelle particulièrement satisfaisant puisque son coefficient d'exploitation se maintient à 40,1 %.

Le coût du risque s'inscrit en reprise nette de 10 millions d'euros, reflétant l'absence de dégradation constatée au niveau du portefeuille de crédits. Au deuxième trimestre, suite aux tensions sur le marché du crédit hypothécaire américain, les provisions collectives ont été renforcées pour atteindre 1 190 millions d'euros (+ 6 % par rapport au 31 décembre 2006).

Le résultat net part du groupe du premier semestre 2007 s'élève à 582 millions d'euros contre 543 millions d'euros un an auparavant et le ROE après impôt à 17,9 %.

La banque de marchés et d'investissement

Evoluant au sein d'un environnement contrasté, la Banque de marchés et d'investissement affiche au premier semestre 2007 des revenus en forte croissance de 10,2 % soit + 13,9 % à change constant à 1 987 millions d'euros.

Les marchés de capitaux enregistrent un produit net bancaire de 1 186 millions d'euros élevé grâce à l'excellente dynamique des activités de dérivés de taux, dérivés actions, change et trésorerie. Les performances des marchés de crédit & CDO ont pour leur part été affectées par la dégradation du marché hypothécaire américain.

Le courtage connaît également son meilleur semestre générant une croissance de ses revenus de 22 % par rapport au 1er semestre 2006.

CA Cheuvreux se classe au second rang des courtiers sur les small caps européennes et figure dans le top 5 des meilleures recherches pays en Europe (source Thomson Excell). CLSA arrive quant à lui en tête du classement établi par Greenwich Surveys en matière de recherche Asie.

La Banque d'investissement atteint également ses niveaux de revenus les plus hauts en déployant une activité soutenue tout à la fois en conseil et en primaire actions.

(en millions d’euros)  
S1 2006  
S1 2007  
Variation 2007/2006 
Produit net bancaire  1 803  1 987  + 10,2 % 
Charges d’exploitation et amortissements  (1 257)  (1 384)  + 10,1 % 
Résultat brut d’exploitation   546  603  + 10,5 % 
Coût du risque  n.s. 
Quote-part du résultat des entreprises mises en équivalence  n.s. 
Résultat net sur autres actifs  (4)  - 100 % 
Résultat avant impôts   543  612  + 12,8 % 
Impôts sur les bénéfices  (146)  (171)  + 17,0 % 
Résultat net   397  441  + 11,2 % 
Résultat net - part du Groupe  380  415  + 9,4 % 

Les charges d'exploitation ressortent à 1 384 millions d'euros correspondant à une progression de 10,1 % soit de 12,9 % à change constant.

Le résultat brut d'exploitation s'apprécie en conséquence de 16,1 % à change constant à 603 millions d'euros et le coefficient d'exploitation reste stable à 69,7 %.

Le résultat net part du groupe s'établit à 415 millions d'euros, de 9,4 % supérieur à celui du 1er semestre 2006 et le ROE à 36,5 %.

La signature, le 8 août dernier, entre Calyon et Société Générale, d'un accord de rapprochement des activités de courtage de leurs filiales respectives Calyon Financial et Fimat, donnera naissance à Newedge l'un des leaders mondiaux en courtage sur dérivés listés. Le lancement opérationnel de la nouvelle entité est prévu début 2008, sous réserve de l'obtention des agréments des autorités de tutelle.

7. Gestion pour compte propre et divers

Les résultats au 30 juin 2007 du pôle Gestion pour compte propre et divers enregistrent plusieurs évènements exceptionnels qui rendent difficile la comparaison avec les semestres précédents.

Ils intègrent la traduction financière de la fusion Banca Intesa - San Paolo IMI, intervenue le 1er janvier 2007, qui entraîne la constatation d'un résultat de dilution de 1 043 millions d'euros et celle de la cession d'une partie de la participation de Crédit Agricole S.A. dans le nouveau Groupe Intesa Sanpaolo qui a dégagé une plus-value de 448 millions d'euros au 1er trimestre 2007.

Ces opérations ayant pour conséquence la déconsolidation de la participation de Crédit Agricole S.A. dans Intesa Sanpaolo S.p.a. depuis le 1er janvier 2007, le pôle Compte propre et divers enregistre aussi au premier semestre 2007 les dividendes (222 millions d'euros) perçus au titre de la participation résiduelle (5,4 %) de Crédit Agricole S.A. dans ce groupe.

Par ailleurs, le coût total du plan de compétitivité 2007-2010 de la banque LCL présenté le 1er juin dernier (485 millions d'euros) étant réparti au prorata des réductions de charges planifiées, 310 millions d'euros sont supportés par le pôle Gestion pour compte propre et divers.

(en millions d’euros) 
S1 2006  
S1 2007  
Variation 2007/2006 
Produit net bancaire  (13)  407  n.s. 
Charges d’exploitation et amortissements  (380)  (756)  + 99,1 % 
Résultat brut d’exploitation   (393)  (349)  - 11,4 % 
Coût du risque   24  - 85,7 % 
Quote-part du résultat des entreprises mises en équivalence  73  (24)  n.s. 
Résultat net sur autres actifs et variations de valeur des écarts d’acquisition   46  1 049  n.s. 
Résultat avant impôts   (250)  680  n.s. 
Impôts sur les bénéfices  112  371  x 3,3 
Résultat net   (138)  1 051  n.s. 
Résultat net - part du Groupe  (241)  939  n.s. 

Pour leur part, les activités de Private equity génèrent un produit net bancaire de 100 millions d'euros au premier semestre 2007, en croissance de 4,7 % sur un an et un résultat net, part du groupe, de 74,3 millions d'euros en léger recul de 2,9 % sur celui du premier semestre 2006.

Hors les activités de Private equity, le produit net bancaire du pôle inclut les produits mentionnés ci-dessus liés à Intesa (plus value de cession et dividendes). A l'inverse, il intègre de moindres revenus liés à l'épargne logement (reprises de provisions de 28 millions d'euros au premier semestre 2007 contre 149 millions d'euros au premier semestre 2006).

Hors ces éléments atypiques, le PNB est en baisse de 132 millions d'euros sur celui du 1er semestre 2006 en raison principalement de l'accroissement des coûts de financement à la suite des récentes acquisitions à l'international.

Outre la provision (310 millions d'euros) liée au plan de compétitivité LCL, les charges d'exploitation sont en augmentation de 15,8 %, une quarantaine de millions d'euros de compléments de provisions pour retraites anticipées chez LCL dans le cadre du plan de retraite 2006-2007 ayant été comptabilisés au premier trimestre 2007.

Le résultat des sociétés mises en équivalence, négatif de 24 millions d'euros, correspond essentiellement à un ajustement sur le résultat définitif de l'exercice 2006 d'Intesa (mis en équivalence). Il enregistre en outre un moindre résultat de la participation dans Eurazéo (12 millions d'euros en 2007 contre 70 millions d'euros enregistré au premier trimestre 2006 correspondant au résultat définitif de 2005).

Le résultat net sur autres actifs recouvre la plus value de dilution sur Intesa suite à la création du nouveau groupe Intesa Sanpaolo S.p.a. pour 1 043 millions d'euros.
gestion des risques dans le groupe : Facteurs de risques, pilotage et exposition aux risques Le contrôle interne

Au cours du 1er semestre 2007, les dispositifs de contrôle interne du groupe Crédit Agricole S.A. ont poursuivi leur renforcement et leur adaptation aux évolutions d'activité et de périmètre du Groupe, dans le cadre des mutations en cours de l'environnement règlementaire français et international.

Conformément aux principes retenus lors de l'entrée en vigueur, au 1er janvier 2006, des modifications du règlement 97-02 sur le contrôle interne intervenues en 2005, le Comité de Contrôle Interne Groupe, instance faîtière de pilotage des dispositifs, s'est réuni régulièrement sous la présidence du Directeur Général de Crédit Agricole S.A.

Ce Comité a pour objectif de renforcer les actions à caractère transversal à mettre en oeuvre au sein du Groupe Crédit Agricole. Il a vocation à examiner les problématiques de contrôle interne communes à l'ensemble du Groupe (Crédit Agricole S.A., filiales de Crédit Agricole S.A., Caisses régionales, structures communes de moyens) et à s'assurer de la cohérence et de l'efficacité du contrôle interne sur base consolidée. Le Comité est notamment chargé de la coordination des trois fonctions de contrôle prévues par la réglementation, qui avaient été installées ou confirmées lors des exercices précédents : Audit-Inspection, Risques et Contrôles Permanents, Conformité.

L'organisation de la conformité

Au cours du premier semestre 2007, et à la suite du rapprochement déjà effectué en 2006 entre la Direction de la Conformité-Déontologie et le Pôle Sécurité financière, une nouvelle organisation a été mise en place pour répondre aux besoins de la ligne métier.

Au sein de la Direction de la Conformité, trois unités sont désormais dédiées aux entités du Groupe : Caisses régionales, Filiales France, Filiales Internationales. En outre, trois autres unités transverses sont en charge des contrôles opérationnels sur les clients et les titres et de la maîtrise d'ouvrage des systèmes d'information pour les réglementations relatives à la conformité.

Afin d'accompagner le développement de la Banque de Détail à l'International dans un cadre sécurisé, Crédit Agricole S.A. a engagé des actions significatives pour déployer des dispositifs de Conformité encadrés par les procédures FIDES qui régissent l'organisation et le cadre d'intervention de la Ligne Métier Conformité du groupe Crédit Agricole S.A.

Des Responsables de Conformité des filiales concernées ont fait l'objet d'une lettre de nomination par le Directeur de la Ligne Métier Conformité Groupe au fur et à mesure de leur intégration. Des Comités de Management de la Conformité ont été installés. Des outils informatiques de surveillance des flux sont implantés ou programmés aux fins de prévention du blanchiment de capitaux et de lutte contre le financement du terrorisme. Ces outils seront étendus en tant que de besoin à la lutte contre les abus de marché en application des directives européennes.

Les modules de formation FIDES ont été activés dans les pays pratiquant la langue française ou anglaise et traduits en tant que de besoin en langue locale.

Cette organisation est complétée par l'envoi de reportings mensuels à la Direction de la Conformité sur les dysfonctionnements et de rapports semestriels de conformité comprenant une mise à jour de la cartographie des risques de non-conformité.

Par ailleurs, la Direction de la Conformité a poursuivi au cours de la période sous revue la mise en place des systèmes d'information propres à la surveillance des abus de marché tant dans les activités de banque d'investissement que dans les réseaux de la banque de détail.

Enfin, la Direction de la Conformité s'est attachée à donner l'impulsion à des groupes de travail permettant au groupe Crédit Agricole de se mettre en ordre de marche pour respecter les dispositions de la transposition en droit français de la Directive " Marché d'Instruments Financiers " au 1er novembre 2007, tout en laissant les métiers " maîtres d'ouvrage " de ce projet.Le contrôle périodique

L'Inspection Générale Groupe a pour responsabilité exclusive d'assurer le contrôle périodique du groupe Crédit Agricole au travers des missions qu'elle mène et du pilotage de la ligne métier audit-inspection du groupe Crédit Agricole S.A. qui lui est hiérarchiquement attachée.

Les missions de vérifications sur place et sur pièces de l'Inspection Générale Groupe ont concerné diverses entités et unités et porté notamment sur le pilotage de la fonction Sécurité financière, sur l'organisation et le fonctionnement de filiales étrangères récemment acquises par le Groupe (Emporiki Bank of Greece, CA Egypt, Index Bank en Ukraine) et sur l'exposition du Groupe aux risques immobiliers.

Dans son rôle de pilotage de la ligne métier audit-inspection, l'Inspection Générale Groupe s'est assurée, au travers des Comités de Contrôle Interne des filiales concernées – auxquels participent la Direction Générale, l'Audit Interne, le Responsable du Contrôle Permanent et le Responsable de la Conformité de l'entité –, du bon déroulement des plans d'audit, de la correcte maîtrise des risques et, d'une façon générale, de l'adéquation des dispositifs de contrôle interne de chaque entité.

Les risques et les contrôles permanents

Le premier semestre 2007 a vu la stabilisation de l'organisation de la ligne métier Risques et Contrôles Permanents du groupe Crédit Agricole S.A. et la poursuite de ses travaux stratégiques.

Au niveau des fonctions transverses de la ligne métier situées à Crédit Agricole S.A.

La Direction des Risques et Contrôles Permanents Groupe s'est renforcée en termes d'effectifs notamment et a poursuivi les travaux engagés autour des principaux axes suivants.

- Mesure des risques

La mise en œuvre opérationnelle du projet Bâle II s'est poursuivie avec d'importants travaux sur le système Groupe de notation de la grande clientèle et le pilotage des cartographies de risques opérationnels des entités.

- Consolidation des risques

La consolidation des risques de crédit et opérationnels est assurée au moyen de process ou d'outils en constante évolution sous l'égide du projet Bâle II. En outre, le Groupe a lancé au 1er semestre un important projet de refonte de son système de consolidation de risques financiers, en vue d'une mesure de ces risques globale pour le Groupe sur les indicateurs les plus adaptés.

Au niveau des fonctions Risques et Contrôles Permanents déconcentrées dans les Pôles Métiers du Groupe, l'organisation générale définie en 2006 a été consolidée. Ainsi, les stratégies Risques des filiales ont été définies, y compris s'agissant des principales acquisitions récentes à l'international. Les conventions de fonctionnement conclues entre la Direction des Risques et Contrôles Permanents Groupe de Crédit Agricole S.A. et les filiales, précisant le mode de déclinaison au sein de l'entité des principes du Groupe en matière d'organisation de la fonction Risques et Contrôles Permanents, ont été en majorité contractualisées. Enfin, les Comités Suivi Métiers, réunissant la Direction des Risques et Contrôles Permanents Groupe de Crédit Agricole S.A. avec le management et la fonction Risques et Contrôles Permanents des filiales ont été structurés.

Par ailleurs, sous la coordination de Crédit Agricole S.A., les Pôles Métiers ont engagé ou poursuivi au 1er semestre 2007 leurs principaux projets ci-dessous.

- Déploiement du dispositif de Contrôles Permanents

Le dispositif Groupe a été défini en application du règlement 97-02 modifié. Il s'articule sur une démarche structurée de définition des risques spécifiques à chaque Pôle Métier et de l'adaptation des contrôles correspondants, s'agissant des contrôles tant de premier degré que de deuxième degré. Il a en outre été défini un référentiel de contrôles de deuxième degré par nature de risque et de niveau Groupe, dont les entités doivent reporter le résultat à la Direction des Risques et Contrôles Permanents Groupe de Crédit Agricole S.A., dans le cadre d'un plan de contrôles formalisé.

Au cours du 1er semestre 2007, les évolutions ont porté sur la diffusion d'une formation relative à l'élaboration des plans de contrôles et sur la définition des spécifications d'un outil Groupe de gestion des contrôles permanents.

- Prestations de Service Essentielles Externalisées

Le Groupe poursuit ses travaux relatifs à la maîtrise des prestations de service essentielles externalisées, dont les conditions contractuelles sont progressivement resserrées.

- Plan de Continuité d'Activité

Le pilotage du projet par Crédit Agricole S.A. permet aux entités de disposer de plans de continuité de bon niveau et homogènes entre eux, ainsi que vis-à-vis des infrastructures communes. Dans ce cadre, les filiales poursuivent leur déploiement au 1er semestre 2007.

Le dispositif Bâle II

Au cours du 1er semestre 2007, le déroulement du projet Bâle II a été marqué par les missions de la Commission Bancaire en vue de l'homologation du Groupe.

Après Sofinco en 2006, la Commission Bancaire a poursuivi ses travaux par le périmètre de la Banque de détail des Caisses régionales. La mission, commencée en 2006 a été finalisée en janvier 2007.

Au cours du premier semestre 2007, trois nouvelles missions ont été menées :

- Portefeuille Banque de détail de LCL ;

- Grande Clientèle du groupe Crédit Agricole ;

- Risque Opérationnel.

A mi juillet 2007, l'ensemble des conclusions des rapports a été validé par le Secrétariat Général de la Commission Bancaire. Sur cette base, le groupe Crédit Agricole consolidera son dispositif, en partie avant le 31 décembre 2007.

Parallèlement, le Groupe a déposé le 31 mai 2007 à la Commission Bancaire un dossier de demande d'autorisation dont l'objectif est d'apporter une vision globale permettant de définir précisément la nature de la demande d'homologation, en particulier en ce qui concerne les approches choisies et les entités concernées. Ce dossier contient notamment un planning de passage en IRB qui concerne la très grande majorité des entités représentant à terme plus de 97 % des emplois pondérés du Groupe.

Au niveau des équipes, le passage du mode projet au mode production s'est accentué au cours du 1er semestre 2007 avec la poursuite des travaux sur l'homogénéité de la notation des contreparties et le projet "processus d'arrêté" visant à améliorer la qualité des données utilisées pour le calcul des ratios réglementaires. Le risque de crédit Les grands risques de contrepartie

Les engagements consolidés de l'ensemble des entités du groupe Crédit Agricole S.A. sont suivis par contrepartie et par groupe lié de contreparties.

Au 30 juin 2007, les engagements en risques de Crédit Agricole S.A. et de ses filiales sur les 10 premiers groupes non bancaires s'élevaient à 22,4 milliards d'euros (données de gestion), dont 6,3 milliards d'euros sur des sociétés d'assurance de premier plan.

Le suivi des grands risques de contrepartie des Caisses régionales et de LCL est opéré notamment au travers de la filiale Foncaris qui, au 30 juin 2007, garantissait à 50 % les 8,7 milliards d'euros d'encours de crédit des Caisses régionales et de LCL sur leurs plus grands risques.

A ce titre, ses engagements s'élevaient à cette date à 4,3 milliards d'euros. Les dix premiers risques de Foncaris représentaient 1,4 milliard d'euros soit un tiers de ses engagements totaux.

La politique de provisionnement et la couverture des risques

Le coût du risque de crédit consolidé sur le périmètre de Crédit Agricole S.A. est en hausse à 29 points de base annualisés des emplois pondérés Cooke (hors risques de marchés) au premier semestre 2007, contre 25 points de base au premier semestre 2006. Cette augmentation s'explique par l'intégration d'Empori, ki en Grèce, et de Cariparma et FriulAdria en Italie. Le coût du risque sur les activités de BFI reste quasiment nul.

Les risques de marchésExposition aux risques de marché du groupe Crédit Agricole S.A.Mesure par la Value at Risk

Le tableau ci-dessous restitue l'évolution de la VaR sur les activités de marché de Crédit Agricole S.A. entre le 31 décembre 2006 et le 30 juin 2007 en fonction des facteurs de risque principaux : RÉpartition de la VaR (99 %, 1 jour)
(en millions d'euros) 
30/06/07 
Minimum 
Maximum 
Moyenne 
31/12/06 
Taux  11  16  12  11 
Crédit  18  19  12  12 
Change 
Actions  19  10  23  16 
Matières premières 
VaR du groupe Crédit Agricole s.a.  27  18  38  26  19 

La VaR totale du groupe Crédit Agricole S.A., incluant les risques de marché résiduels issus de filiales de Crédit Agricole s.a. peu actives sur les marchés, est obtenue par sommation des différentes VaR individuelles. Elle s'élève à 27 millions d'euros au 30 juin 2007 (dont 23 millions sur le seul périmètre CALYON).

L'évolution de la VaR du groupe Crédit Agricole S.A. est due essentiellement à celle de la VaR de Calyon qui a augmenté de 8 millions d'euros entre fin décembre 2006 et fin juin 2007 du fait des activités actions et crédit.

La gestion du bilanLe risque de taux d'intérêt global

La Direction financière du groupe Crédit Agricole S.A. participe aux Comités actif-passif des filiales portant un risque de taux d'intérêt global significatif et assure l'harmonisation des méthodes et des pratiques au sein du Groupe ainsi que le suivi des limites allouées à chacune de ces entités. Elle consolide le risque de taux d'intérêt global de Crédit Agricole S.A. et de ces filiales.

Au premier semestre 2007, le risque de perte du groupe Crédit Agricole S.A. sur l'exercice en cas de variation adverse de 1 % des taux d'intérêt représentait moins de 1 % des fonds propres prudentiels. Le risque de pertes cumulées et actualisées sur les 10 prochaines années en cas de variation adverse de 1% des taux d'intérêt représentait moins de 1 % des fonds propres prudentiels.

Au cours du premier semestre 2007, la délégation par LCL à Crédit Agricole S.A. de la gestion opérationnelle de son risque de taux d'intérêt global est devenue effective. Cette délégation porte sur la mise en œuvre opérationnelle des orientations de gestion en matière de risque de taux d'intérêt global, la Direction de LCL demeurant décisionnaire sur ces orientations de gestion, à l'occasion de comités trimestriels. Elle permet l'obtention de synergies importantes sur les systèmes d'information et les personnels intervenant dans cette gestion. L'exercice de cette délégation s'effectue sous le contrôle des directions de risques de Crédit Agricole S.A. et LCL.

Le risque de liquidité

A fin juin 2007, le ratio de liquidité de Crédit Agricole S.A. s'élève à 196 % contre 111 % au 31 décembre 2006.

Au cours du premier semestre 2007, Crédit Agricole S.A. a procédé à l'émission d'emprunts obligataires senior et subordonnés auprès des clients des Caisses régionales pour un montant global de 1,6 milliard d'euros.

Des Euro Medium Term Notes (EMTN) ont été émis pour un montant total de 7,6 milliards d'euros.

Crédit Agricole S.A. a relevé le plafond de son programme d'émissions annuelles d'EMTN à 50 milliards d'euros, contre 40 milliards d'euros précédemment.

Par ailleurs, 3 émissions ont été lancées dans le format 144A auprès d'investisseurs institutionnels américains pour un montant total de 4,75 milliards de dollars. Les Risques opérationnels

Dans le prolongement de la mission de pré validation conduite en 2006 par l'Inspection Générale de Crédit Agricole S.A., la Commission Bancaire a effectué de janvier à mars 2007 un examen du dispositif en vue d'autoriser le groupe Crédit Agricole à utiliser la méthode AMA (Advanced Measurement Approach) au 1er janvier 2008 sur un périmètre représentant 90 % du Produit Net Bancaire du groupe (Caisses régionales, Calyon, LCL, CAAM, Sofinco France et Finaref France).

Il ressort du rapport de cette mission que la plupart des critères qualitatifs réglementaires sont respectés de manière convenable par le Groupe. La poursuite des travaux s'orientera notamment sur le pilotage centralisé des risques des Caisses régionales.

Le modèle de calcul des fonds propres au titre de la méthode avancée apparaît globalement en phase avec la réglementation, des travaux complémentaires devant cependant être menés, notamment sur la méthode d'estimation des paramètres de sévérité, les scénarios et l'utilisation des données externes.

Enfin, un projet ambitieux de refonte industrielle du système d'information de gestion du risque opérationnel est engagé, ayant pour objectif la livraison des outils de calcul réglementaire pour le premier arrêté Bâle II (1er trimestre 2008).

Le processus s'est poursuivi en mai 2007 avec, d'une part la remise officielle à la Commission Bancaire du dossier de demande d'autorisation pour l'application de la méthode AMA et, d'autre part la mise au point du Memorandum Of Understanding (MOU) avec le Secrétariat Général de la Commission Bancaire traitant des préconisations à mettre en œuvre d'ici le 31 décembre 2007.

Outre ces actions à mener dans un horizon désormais très proche, une avancée majeure réside dans le processus d'intégration progressive des nouvelles filiales internationales du Groupe, en particulier en Grèce et en Italie, qui seront incorporées en méthode standard dans le calcul des fonds propres réglementaires réalisé au 1er janvier 2008.

Les Risques juridiques

A ce jour, à la connaissance de Crédit Agricole S.A., il n'existe aucune procédure gouvernementale, judiciaire ou d'arbitrage susceptible d'avoir, ou ayant eu récemment, des effets significatifs sur la situation financière ou la rentabilité de la société et du groupe Crédit Agricole S.A.

Les risques juridiques en cours susceptibles d'avoir une influence négative sur le patrimoine du Groupe ont fait l'objet de provisions adéquates tenant compte des informations dont dispose la Direction Générale.

Les principales procédures judiciaires et fiscales en cours impliquant des entités du groupe Crédit Agricole S.A. sont décrites dans le rapport de gestion pour l'exercice 2006 publié dans le document de référence de Crédit Agricole S.A. déposé auprès de l'Autorité des Marchés Financiers le 22 mars 2007 sous le numéro D.07-0214. Les dossiers ci-après évoqués sont ceux ayant connu une évolution depuis cette date. Faits exceptionnels et litiges

Verte France

Le Syndicat Verte France, regroupant des personnes physiques, a intenté une nouvelle action contre le Crédit Agricole en citant Crédit Agricole S.A. ainsi que la totalité des Caisses régionales à comparaître devant le tribunal correctionnel de Paris.

Verte France prétend que le Crédit Agricole a indûment affecté une part des réserves des Caisses régionales au financement de l'offre publique sur le Crédit Lyonnais et demande que soit restitué aux sociétaires du Crédit Agricole le montant des réserves qui, selon eux, auraient été détournées.

Cette action, qui ne repose sur aucun fondement juridique ou économique, est dans la lignée de celles pour lesquelles Verte France, qui demandait la nullité des Caisses régionales, a été déboutée par le Tribunal de grande Instance de Paris (jugements en date des 21 et 28 janvier 2003) puis par la Cour d'appel de Paris par deux arrêts du 1er avril 2005. Le syndicat s'est pourvu en cassation alors que la Cour a d'ores et déjà rejeté des demandes comparables.

L'audience du tribunal correctionnel s'est tenue récemment et le jugement est attendu pour le mois de septembre.

Bernard Tapie-Adidas

Suite à l'arrêt de la Cour d'appel de Paris, saisie de la seule affaire Adidas, le montant de la condamnation a été payé. La somme a été mise sous séquestre par les liquidateurs.

Le CDR et le Crédit Lyonnais ont formé un pourvoi contre cette décision en février 2006 ; la Cour de cassation, le 9 octobre 2006, a rendu un arrêt favorable aux demandes du Crédit Lyonnais et du CDR : cet arrêt casse l'arrêt de la Cour d'appel de Paris et l'affaire est renvoyée devant la Cour de Paris autrement composée qui a été saisie par les demandeurs le 8 février 2007.

Dapta

Le CDR et le Crédit Lyonnais ont été assignés conjointement, le 30 mai 2005, devant le Tribunal de commerce de Thiers par le Commissaire à l'exécution du plan des sociétés du Groupe Ifi Dapta Mallinjoud.

La Cour d'appel de Riom, par arrêt du 12 juillet 2006, a renvoyé l'affaire devant le Tribunal de commerce de Paris. Les parties ont échangé leurs conclusions et une décision est attendue fin septembre 2007.

Executive life

La dernière procédure civile en cours dans cette affaire intentée par AIG Retirement Services Inc. (anciennement Sun America) actionnaire d'Executive Life Insurance inc, devant les tribunaux U.S. à l'encontre de plusieurs défendeurs dont LCL et CDR son garant, a fait l'objet le 2 juin 2007 d'une décision donnant droit aux défendeurs sur leur demande de "summary judgement" et ordonnant le rejet des réclamations d'AIG ; ce dernier a formé appel de la décision.

Tendances récentes et perspectivesEvènements récents

Les évènements récents postérieurs à la clôture se trouvent explicités ci-dessus dans les résultats analysés par pôle d'activité. Ils sont par ailleurs repris dans la note 7 de l'annexe aux comptes consolidés intermédiaires au 30 juin 2007. Perspectives pour le second semestre 2007

Les marchés traversent depuis cet été une période de turbulences, avec en toile de fond une réappréciation généralisée du prix du risque. L'épicentre de la crise se trouve aux Etats-Unis, avec des craintes liées à la crise immobilière et surtout à l'ampleur des difficultés du marché du subprime (crédits accordés à des clientèles à risque). Les problèmes rencontrés par certains acteurs financiers détenteurs de titres adossés à ces crédits risqués ont ajouté à l'incertitude. Par effet de contagion, les investisseurs se sont désengagés de leurs positions les plus risquées provoquant une correction sur plusieurs marchés (actions, obligations émergentes, commodities, débouclage des carry trade…). A l'heure actuelle, en dépit de son caractère brutal, la correction est plutôt jugée salutaire et s'assimile davantage à une normalisation, vu les niveaux de valorisation atteints sur différentes catégories d'actifs risqués.

Des doutes concernant l'ampleur de l'exposition des banques à ces actifs risqués ont également entraîné des problèmes de liquidité sur le marché interbancaire, faisant craindre un rationnement généralisé et non discriminé du crédit (credit crunch). Pour parer cette éventualité, les banques centrales ont injecté d'importantes liquidités et pour garantir le coût et la disponibilité de la ressource financière, la Fed a même abaissé son taux d'escompte de 50 points de base à 5,75% (le 18 août). La robustesse du système financier reste le meilleur rempart contre le risque de crise systémique.

A ce stade, ces turbulences ne remettent pas en cause notre scénario macroéconomique, lequel table sur un ralentissement de milieu de cycle aux Etats-Unis, assorti d'une bonne résistance des autres zones, notamment l'Europe. Il est en revanche probable que le trou d'air soit un peu plus prononcé qu'initialement anticipé, au troisième trimestre notamment, compte tenu d'une attitude prudente des ménages et des entreprises face à une actualité financière mouvementée.

Aux États-Unis, la croissance devrait rester modeste (1,9% en 2007). La contribution de l'investissement résidentiel devrait très progressivement devenir moins négative mais les ménages devraient renouer avec un comportement de consommation plus prudent face au durcissement relatif des conditions d'accès au crédit, à l'érosion de leur richesse immobilière, et à un marché du travail un peu moins bien orienté. Une progression toujours solide de leur pouvoir d'achat permettrait néanmoins d'éviter que leur taux d'épargne ne remonte trop brutalement. L'amélioration du déficit courant resterait timide mais un assainissement de la croissance américaine est en cours. A la faveur du net ralentissement de l'activité, l'inflation sous-jacente devrait rester dans la zone de confort supposée de la Fed, juste en-deçà de 2 % en glissement annuel.

En zone euro, la croissance devrait fléchir sans rompre pour rejoindre progressivement son rythme potentiel (autour de 2,5 % de croissance en 2007). Les informations disponibles (taux d'utilisation des capacités de production au plus haut et profitabilité des entreprises élevée) incitent à penser que le cycle de l'investissement n'est pas encore achevé. Sa dynamique devrait néanmoins pâtir de la montée de l'incertitude en deuxième partie d'année. La poursuite de l'amélioration du marché du travail devrait soutenir l'augmentation du pouvoir d'achat, ce qui stimulera en retour les dépenses des ménages. La marge de progression des exportations paraît en revanche limitée, après les performances exceptionnelles enregistrées en 2006. Les effets négatifs attendus de la force de l'euro sur la compétitivité et une conjoncture mondiale sans doute un peu moins porteuse plaident également en faveur d'une certaine modération. Malgré la remontée des cours du pétrole, l'inflation devrait rester au voisinage du seuil de tolérance de la BCE (2 % en moyenne en 2007), avec un peu de volatilité en fin d'année. En France, la croissance devrait s'afficher autour de 1,8 % en 2007, grâce à une demande des ménages toujours robuste.

C'est sans doute du côté des banques centrales que l'incertitude est la plus grande.

Si le calme revient rapidement sur les marchés avec de facto un impact très limité sur la sphère réelle alors des inflexions de politiques monétaires ne se justifient pas : la Fed devrait maintenir un statu-quo prolongé et la BCE opérer un dernier tour de vis avant la fin de l'année pour juguler tout risque inflationniste à moyen-terme. C'est en substance notre scénario d'avant la crise.

En revanche, si la Fed perçoit un risque baissier sur la croissance, ce qui semble transparaître au travers de son communiqué du 17 août et des dernières déclarations de certains membres du Board, elle devrait agir rapidement en abaissant sa garde dès septembre. Dans ce cas, la BCE se verrait contrainte de passer son tour lors de la prochaine réunion (le 6 septembre) même en maintenant un biais haussier afin de prévenir les marchés qu'une fois le calme revenu, un nouveau serrage de vis pourrait s'avérer nécessaire. Ceci nous semble à l'heure actuelle le scénario le plus probable.

Même si son occurrence paraît très faible, on ne peut exclure un scénario plus noir, où la crise s'amplifiant, les banques centrales agissent de manière concertée pour desserrer l'étau monétaire afin de rétablir la confiance et donner une bouffée d'oxygène aux marchés.

Dans tous les cas, la période d'incertitude qui s'ouvre devrait profiter aux valeurs sûres. Les taux longs ne devraient pas se retendre rapidement même si, à la faveur d'une accalmie sur le front financier, une certaine normalisation pourrait suivre (autour de 4,8% aux USA et 4,4% en Europe d'ici la fin de l'année). Le dollar va continuer de jouer son rôle de valeur refuge et devrait osciller autour des valorisations actuelles (dans une fourchette 1,30-1,35). Les monnaies impliquées dans les opérations de carry trade vont s'ajuster, à la hausse pour les devises de financement (yen, franc suisse), à la baisse pour les devises d'investissement (dollar australien, dollar néozélandais…), avec les mouvements de débouclage en cours. Les spreads émergents et de crédit vont rester sous pression avec en toile de fond un mouvement de ré-appréciation du risque accompagné d'une meilleure discrimination. Les bourses occidentales ont pâti de la remontée de l'aversion au risque et ont corrigé assez violemment. On peut penser qu'en cas de rapide normalisation des conditions de marché et si la croissance économique mondiale fait preuve de résilience, un rebond des marchés actions soit possible. La situation financière des entreprises demeure saine et les niveaux de valorisation deviennent attrayants.

2. Comptes consolidés intermédiaires résumés
au 30 juin 2007

(Ayant fait l'objet d'un examen limité)

Examinés par le Conseil d'administration de Crédit Agricole S.A.
en date du 29 Août 2007

CADRE GENERAL.. 36

COMPTE DE RESULTAT.. 37

BILAN ACTIF. 38

BILAN PASSIF. 39

TABLEAU DE VARIATION DES CAPITAUX PROPRES.. 40

TABLEAU DES FLUX DE TRESORERIE. 41

Notes annexes aux comptes consolidés intermédiaires.. 43

1. Principes et Méthodes applicables dans le groupe. 43

2. Périmètre de consolidation – parties liées. 45

2.1. Evolutions du périmètre de consolidation de l'exercice. 45

2.2. Principales opérations externes réalisées au cours du semestre. 46

2.3. Les écarts d'acquisition. 49

2.4. Parties liées. 50

3. Notes relatives au compte de résultat.. 51

3.1. Produits et Charges d'intérêts. 51

3.2. Commissions nettes. 52

3.3. Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat 53

3.4. Gains ou pertes nets sur Actifs financiers disponibles à la vente. 53

3.5. Produits et charges nets des autres activités. 53

3.6. Charges générales d'exploitation. 54

3.7. Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles. 54

3.8. Coût du risque. 55

3.9. Gains ou pertes nets sur autres actifs. 55

3.10. Impôts. 56

4. Informations sectorielles. 57

4.1. Information sectorielle par pôles d'activité. 57

4.2. Spécificité de l'assurance. 59

4.3. Banque de proximité en France – Réseau des Caisses régionales. 60

5. Notes relatives au bilan au 30 juin 2007. 61

5.1. Actifs et Passifs financiers à la juste valeur par résultat 61

5.2. Gains et pertes latents sur actifs financiers disponibles à la vente. 62

5.3. Prêts et créances sur établissements de crédit et sur la clientèle. 62

5.4. Dépréciations inscrites en déduction de l'actif 64

5.5. Dettes sur établissements de crédit et sur la clientèle. 65

5.6. Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées. 66

5.7. Immeubles de placement 67

5.8. Immobilisations corporelles et incorporelles (hors écarts d'acquisition). 67

5.9. Ecarts d'acquisition. 67

5.10. Provisions. 68

5.11. Capitaux propres. 69

6. Engagements de financement et de garantie. 71

7. Événements postérieurs à la fin de la période intermédiaire. 72

8. Périmètre de consolidation au 30 juin 2007. 73

CADRE GENERAL

Présentation juridique de l'entité

Depuis l'assemblée générale extraordinaire du 29 novembre 2001, la société a pour dénomination sociale : Crédit Agricole S.A.

Adresse du siège social de la société : 91-93 Boulevard Pasteur 75015 Paris

Immatriculation au registre du Commerce et des Sociétés de Paris sous le numéro 784 608 416

Code APE : 651 D

Crédit Agricole S.A. est une société anonyme à conseil d'administration régie par le droit commun des sociétés commerciales et notamment le livre deuxième du Code de commerce.

Crédit Agricole S.A. est également soumise aux dispositions du Code monétaire et financier, notamment ses articles L.512-47.

Crédit Agricole S.A. est enregistrée sur la liste des établissements de crédit dans la catégorie des banques mutualistes ou coopératives depuis le 17 novembre 1984. A ce titre, elle est soumise aux contrôles des autorités de tutelle bancaire et notamment de la Commission bancaire.

Les actions Crédit Agricole S.A. sont admises aux négociations sur l'Eurolist d'Euronext Paris. Crédit Agricole S.A. est soumise à la réglementation boursière en vigueur, notamment pour ce qui concerne les obligations d'information du public.

COMPTE DE RESULTAT

BILAN ACTIF

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BILAN PASSIF

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TABLEAU DE VARIATION DES CAPITAUX PROPRES

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TABLEAU DES FLUX DE TRESORERIE

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Notes annexes aux comptes consolidés intermédiaires

1. Principes et Méthodes applicables dans le groupe

Les comptes consolidés semestriels résumés du groupe Crédit Agricole s.a. ont été établis conformément aux normes IAS/IFRS et aux interprétations IFRIC telles qu'adoptées par l'Union européenne et applicables au 30 juin 2007.

Celles-ci sont identiques à celles utilisées et décrites dans les états financiers du Groupe au 31 décembre 2006, et complétées :

- par les dispositions de la norme IAS 34 relative à l'information financière intermédiaire, qui définit le contenu minimum de cette information, et qui identifie les principes de comptabilisation et d'évaluation devant être appliqués à un rapport financier intermédiaire,

- par les dispositions des normes et interprétations dont l'application est obligatoire pour la première fois sur l'exercice 2007.

Ces nouvelles dispositions sont issues des règlements du 8 septembre 2006 (CE n° 1329/2006) et du 1er juin 2007 (CE n° 610/2007). Elles portent sur :

- l'interprétation IFRIC 8 relative au champ d'application de la norme IFRS 2 portant sur le paiement fondé sur des actions

- l'interprétation IFRIC 9 relative à la réévaluation des dérivés incorporés

- l'interprétation IFRIC 10 relative au traitement des pertes de valeur (dépréciation) dans l'information financière intermédiaire

L'application de ces nouvelles dispositions n'a pas eu d'impact significatif sur la période.

La norme IFRS 7, relative aux informations à fournir sur les instruments financiers, est également applicable à compter du 1er janvier 2007. Toutefois, conformément à la norme IAS 34, ces informations ne sont à fournir que dans le cadre d'un jeu complet d'états financiers. Elles ne figurent donc pas dans les comptes semestriels résumés au 30 juin 2007, dans la mesure où ceux-ci sont présentés sous forme condensée.

Lorsque l'application de normes et interprétations est optionnelle sur une période, celles-ci ne sont pas retenues par le Groupe, sauf mention spécifique. Ceci concerne en particulier :

- l'interprétation IFRIC 11 issue du règlement du 1er juin 2007 (CE n° 611/2007) et relative au traitement des actions propres et des transactions intragroupe dans le cadre de la norme IFRS 2 portant sur le paiement fondé sur des actions. Cette interprétation sera appliquée pour la première fois au 1er janvier 2008. Le Groupe n'attend pas d'effet significatif de cette application.

Les comptes semestriels résumés sont destinés à actualiser les informations fournies dans les comptes consolidés au 31 décembre 2006 du groupe Crédit Agricole s.a. et doivent être lus en complément de ces derniers. Aussi, seules les informations les plus significatives sur l'évolution de la situation financière et des performances du groupe sont reproduites dans ces comptes semestriels.

De par leur nature, les évaluations nécessaires à l'établissement des comptes consolidés exigent la formulation d'hypothèses et comportent des risques et des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur. Les estimations comptables qui nécessitent la formulation d'hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations réalisées pour les instruments financiers évalués à leur juste valeur, les régimes de retraites et autres avantages sociaux, les moins-values durables, les dépréciations de créances irrécouvrables, les provisions, la dépréciation des écarts d'acquisition et les actifs d'impôts différés.

Changements de méthode comptable :

A compter du 1er janvier 2007, dans un souci de comparabilité avec des pratiques de place, l'écart entre le coût d'acquisition et la quote-part d'actif net lié à l'augmentation du pourcentage d'intérêt dans une entité déjà contrôlée de manière exclusive est désormais constaté en diminution du poste " réserves consolidées part du Groupe ".

De façon symétrique, en cas de diminution du pourcentage d'intérêt du Groupe dans une entité restant contrôlée de manière exclusive, l'écart entre le prix de cession et la valeur comptable des intérêts minoritaires cédés est également constaté directement en réserves consolidées part du Groupe.

Conformément à la norme IAS 8, l'incidence de ce changement de méthode a été mesurée depuis la date de première application des IFRS, soit au 1er janvier 2004.

L'impact cumulé de ce changement sur les exercices 2004 et 2005 est présenté sur la situation nette du 1er janvier 2006 : il représente une diminution de 635 millions d'euros sur les réserves consolidées part du groupe et de 3 millions d'euros sur la part des minoritaires, imputables pour l'essentiel à l'acquisition de 24,5% de FINAREF par Crédit Agricole S.A. en 2004, et, dans une moindre mesure, à celle d'intérêts minoritaires de CLS Asia BV en 2005.

L'information financière présentée dans le présent document à titre comparatif a été retraitée pour tenir compte de ce changement de méthode, de la manière suivante :

- A l'actif du bilan, les écarts d'acquisition ont été réduits de 638 millions d'euros au 01/01/2006, de 725 millions d'euros au 30/06/2006 et de 763 millions d'euros au 31/12/2006.

Les opérations de la période 2006 concernent principalement CLS Asia BV et Meridian Bank.

- Au passif du bilan, sont affectés les postes de réserves consolidées part du groupe, réserves part des minoritaires, résultat part du groupe et résultat part des minoritaires. Le tableau de variation des capitaux propres ci-dessus détaille les impacts correspondants sur chaque période.

- Les comptes de résultat sont retraités, sur la ligne " Gains ou pertes nets sur autres actifs ", des plus-values de cession d'intérêts minoritaires de chaque période, soit -15 millions d'euros au 30/06/2006 et -61 millions d'euros au 31/12/2006.

Pour chaque annexe concernée par ce changement, un renvoi en bas de tableau rappelle les impacts correspondants.

2. Périmètre de consolidation – parties liées

Le périmètre de consolidation au 30 juin 2007 est présenté de façon détaillée à la fin des notes annexes en note 8.

2.1. Evolutions du périmètre de consolidation de l'exercice

I - SOCIETES NOUVELLEMENT CONSOLIDEES AU 30 JUIN 2007 :

Sociétés entrées dans le périmètre soit par création, soit du fait de leur acquisition ou d'un complément d'acquisition de leurs titres, soit du fait d'un franchissement du seuil de signification :

- Aguadana

- Banca Popolare FriulAdria Spa

- Calliope SRL

- Calyon Algérie

- Cariparma

- Caryatides Finance

- Crédit du Maroc Leasing

- Force Aquitaine

- IDIA Agricapital

- Indosuez Finance Limited

- Po Vita Compagnia di Assicurazioni Spa

- SAS Immnord

- SAS JPF

- SCI Crystal Europe

- Sodica SAS

II - SOCIETES SORTIES DU PERIMETRE AU 30 JUIN 2007 :

Application des seuils de signification ou cessation d'activité :

- Cal FP (Holding)

- Cal FP Bank

- Calyon Investment Products Limited

- Calyon Uruguay S.A.

- CASAM Systeia Pair Trading

- CPR Billets

- Ergifrance

- Indosuez International Finance BV

- L'Esprit Cantal

Cession de sociétés hors Groupe ou perte de contrôle :

- Banca Intesa Spa

- Finconsum ESC S.A.

- Phoenix Metrolife Emporiki

Fusion ou absorption par une société du Groupe :

- Emporiki Asset Management Mutual Funds est créée de la fusion entre les sociétés Emporiki Asset Management A.E.P.E.Y. et Ermis Aedak

- FAFS absorbe Fidis Servizi Finanziari S.p.A.

- Fidis Finance absorbe Tarfin S.A.

- Fidis Nederland BV absorbe Fidis Dealer Services et Fiat Auto Lease NV

- Finaref AB absorbe JOTEX FINANS AB et Finaref Securities AB

- La Caisse régionale Brie Picardie fusionne avec la Caisse régionale Oise ; la nouvelle entité conserve la dénomination Caisse régionale Brie Picardie

- La Caisse régionale Languedoc est créée de la fusion entre la Caisse régionale Gard, la Caisse régionale Midi et la SCI Paysagère

- La Caisse régionale Lorraine absorbe ICAL

Transmission Universelle de Patrimoine à une société du groupe :

- CPR Gestion

- Sacam Consommation 1

- Sacam Consommation 2

- Sacam Consommation 3

- SOPAR

III - CHANGEMENT DE DÉNOMINATION SOCIALE :

- Crédit Lyonnais CAMEROUN devient SCB Cameroun

- Crédit Lyonnais CONGO devient Crédit du Congo

- Crédit Lyonnais Invests. LTD devient Calyon Holdings

- Crédit Lyonnais MADAGASCAR devient BNI Madagascar

- Crédit Lyonnais SENEGAL devient Crédit du Sénégal

- Fiat Auto Financial Services Spa devient FGAFS (Fiat Group Automobiles Financial Services Spa)

- Gard Obligations devient Gard diversifié

- Hypersud devient Foncière Hypersud

- Minerva devient Sagrantino Italy

- PREDICAI EUROPE devient PREDICA EUROPE

2.2. Principales opérations externes réalisées au cours du semestre

Principales opérations financières externes de la période

Opérations italiennes

La fusion Banca Intesa – San Paolo IMI, à laquelle Crédit Agricole S.A. avait donné son approbation dans le cadre des accords signés le 11 octobre 2006 avec Banca Intesa, est intervenue le 1er janvier 2007. Cette opération a pour conséquence la dilution de la participation de Crédit Agricole S.A. à 9,12% du nouvel ensemble et la dissolution du pacte d'actionnaire dont Crédit Agricole S.A. était membre. Ces évènements ont entraîné l'enregistrement d'un résultat de dilution de 1 043 millions d'euros (parmi les résultats sur actifs immobilisés) et la déconsolidation de la participation de Crédit Agricole S.A. dans Intesa Sanpaolo à compter du 1er janvier 2007.

Le 22 janvier 2007, Crédit Agricole S.A. a annoncé avoir vendu 3,6% des actions ordinaires Intesa Sanpaolo pour un montant total de 2 506 millions d'euros. Des cessions d'actions d'épargne sont également intervenues au cours du 1er semestre 2007 pour un montant total de 309 millions d'euros. Au total, ces opérations ont dégagé une plus-value de 492 millions d'euros (enregistrée en PNB).

Gestion d'actifs

Le 24 janvier 2007, le devenir du partenariat dans le domaine de la gestion d'actif, qui avait été différé à janvier 2007 dans le cadre des accords du 11 octobre 2006, a été arrêté : Crédit Agricole S.A. et Intesa Sanpaolo ont indiqué avoir décidé ne pas poursuivre leur projet européen de gestion d'actifs et dissoudre leur partenariat. Les travaux préparatoires à la scission de CAAM Sgr, filiale conjointe de Crédit Agricole S.A. et Intesa Sanpaolo sont en cours et devraient s'achever au second semestre 2007. Pendant cette période, CAAM Sgr demeure consolidé par intégration proportionnelle dans les comptes de Crédit Agricole S.A. au 1er semestre 2007.

Réseau Bancaire

Le 1er mars 2007, en application des accords du 11 octobre 2006, Crédit Agricole S.A. a finalisé l'acquisition de 75% du capital de Cassa di Risparmio di Parma et Piacenza (Cariparma). Sacam International, filiale des Caisses Régionales de Crédit Agricole, a quant à elle finalisé l'acquisition de 10% du capital de Cariparma. Fondazione Cariparma détient les 15% restant. A la même date, Crédit Agricole S.A., Sacam International et Fondazione Cariparma ont souscrit et versé, proportionnellement à leurs participations respectives dans le capital de Cariparma, la première tranche de l'augmentation de capital autorisée lors de l'Assemblée de Cariparma du 5 février 2007. Le produit de cette augmentation de capital a permis à Cariparma d'acquérir le 1er mars 2007 76.05% du capital de Banca Popolare FriulAdria (FriulAdria) auprès d'Intesa Sanpaolo.

Le 1er avril 2007, en application des accords du 11 octobre 2006, Intesa Sanpaolo a apporté à FriulAdria 29 agences. Le 21 juin, après obtention des autorisations réglementaires nécessaires, Cariparma a acquis auprès de Intesa Sanpaolo les titres FriulAdria créés lors de l'apport des 29 agences. A l'issue de cette opération Cariparma détient 78,68% de FriulAdria.

Dans les comptes consolidés Crédit Agricole S.A. au 30 juin 2007, ces opérations sont traitées de la manière suivante :

Cariparma et FriulAdria ont été consolidées par intégration globale à partir du 1er mars 2007. Les 29 agences apportées par Intesa Sanpaolo ont été consolidées par intégration globale à partir du 1er avril 2007.

En date d'acquisition, les actifs et les passifs identifiables de Cariparma, FriulAdria et des 29 agences ont été comptabilisés sur la base d'une juste valeur provisoire.

Prix d'acquisition de Cariparma (après augmentation de capital

et frais d'acquisition inclus) : 3 506 M€

Part intragroupe de l'acquisition : -333 M€

Juste valeur de l'actif net acquis par Crédit Agricole S.A. : 1 517 M€

Ecart d'acquisition de Crédit Agricole S.A. sur Cariparma : 1 656 M€

Prix d'acquisition de FriulAdria (après augmentation de capital

et frais d'acquisition inclus) par Cariparma : 939 M€

Part intragroupe de l'acquisition : -58 M€

Juste valeur de l'actif net acquis par Cariparma : 468 M€

Ecart d'acquisition de Cariparma sur FriulAdria : 413 M€

Soit pour la part du groupe Crédit Agricole S.A. : 295 M€

Prix d'acquisition des 29 agences de Intesa Sanpaolo par FriulAdria : 136 M€

Part intragroupe de l'acquisition : -9 M€

Juste valeur de l'actif net acquis par FriulAdria : 64 M€

Ecart d'acquisition de FriulAdria sur ses 29 agences : 63 M€

Soit pour la part du groupe Crédit Agricole S.A. : 33 M€

Au total, le montant d'écart d'acquisition inscrit à l'actif du bilan consolidé

de Crédit Agricole S.A. sur les opérations " réseau bancaire " s'élève

au 30 juin 2007 à : 2 134 M€

La part du groupe Crédit Agricole S.A. dans cet écart d'acquisition est de : 1 984 M€

Cet écart d'acquisition a été déterminé de façon provisoire et peut faire l'objet d'ajustements dans les 12 mois qui suivent la date d'acquisition. Il est rattaché à l'unité génératrice de trésorerie " Banque de détail internationale – Italie ".

Le 1er juillet 2007, en application des accords du 11 octobre 2006, Intesa SanPaolo a apporté à Cariparma 173 agences. Après obtention des autorisations réglementaires nécessaires, les actions créées lors de cet apport seront achetées à Intesa San Paolo par Crédit Agricole S.A., Sacam International et Fondazione Cariparma au prorata de leur participation dans Cariparma. Cette opération devrait affecter les comptes consolidés de Crédit Agricole S.A. au second semestre 2007.

Emporiki : cession de Phoenix Metrolife et affinement de l'affectation du prix d'acquisition

Crédit Agricole S.A. a acquis le 9 août 2006, à l'issue d'une offre publique d'achat, 72% du capital de Emporiki Bank of Greece (" Emporiki "), cette participation ayant été ramenée à 67% fin décembre 2006, après la cession de 5% des titres à Sacam International, filiale à 100% des Caisses Régionales de Crédit Agricole.

Dès la prise de contrôle d'Emporiki, Crédit Agricole S.A. avait engagé un processus de cession de Phoenix Metrolife Emporiki S.A. (" Phoenix "), société d'assurance contrôlée par Emporiki. Ce processus a débouché le 8 mars 2007 sur un accord signé avec Groupama pour le rachat de 100% des actions de Phoenix. La cession de Phoenix à Groupama a été effectivement réalisée le 30 juin 2007.

Au plan comptable, les opérations d'intégration d'Emporiki dans le groupe Crédit Agricole S.A. et la cession de Phoenix ont permis d'affiner la détermination de la juste valeur des actifs et passifs identifiables d'Emporiki.

Après affinement, la juste valeur des actifs et des passifs identifiables comprend les ajustements apportés à la situation nette d'ouverture, pour un montant net de -374 millions d'euros (pour 100%), portant notamment sur l'harmonisation des provisions pour créances douteuses et des provisions collectives pour risques de crédit avec les règles du groupe Crédit Agricole S.A., ainsi que sur la valorisation des actifs et des passifs de Phoenix sur la base de leur prix de vente à Groupama.

Prix d'acquisition (après cession de 5% à Sacam International) : 2 051 M€

Juste valeur de l'actif net acquis : 519 M€

Ecart d'acquisition : 1 532 M€

Cet écart d'acquisition a été déterminé de manière provisoire et peut faire l'objet d'ajustements dans les 12 mois qui suivent la date d'acquisition. Il est rattaché à l'unité génératrice de trésorerie " Banque de détail internationale – Grèce ".

2.3. Les écarts d'acquisition

2.4. Parties liées

Les parties liées au groupe Crédit Agricole S.A. sont les sociétés entrant dans le périmètre de consolidation, les entités assurant la gestion interne des engagements en matière de retraites, préretraites et indemnités de fin de carrière, ainsi que les principaux dirigeants du groupe.

Relations entre les sociétés contrôlées affectant le bilan consolidé

La liste des sociétés du groupe Crédit Agricole S.A. est présentée en note 8. Les transactions réalisées et les encours existant en fin de période entre les sociétés du groupe consolidées par intégration globale étant totalement éliminées en consolidation, seules les transactions réalisées entre des sociétés consolidées par intégration globale et les sociétés consolidées par intégration proportionnelle, à hauteur de la part des tiers associés au groupe dans ces dernières, affectent les comptes consolidés du groupe.

Les principaux encours correspondants dans le bilan consolidé au 30 juin 2007 sont relatifs aux groupes CACEIS et FAFS pour les montants suivants :

Prêts et créances sur les établissements de crédit : 2 668 millions d'euros; prêts et créances sur la clientèle : 763 millions d'euros ; dettes envers les établissements de crédit : 1 261 millions d'euros.

Les effets de ces transactions sur le compte de résultat de l'exercice 2007 ne sont pas significatifs.

3. Notes relatives au compte de résultat

3.1. Produits et Charges d'intérêts

Erreur ! Liaison incorrecte.

3.2. Commissions nettes

Erreur ! Liaison incorrecte.

Erreur ! Liaison incorrecte.

3.3. Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

Erreur ! Liaison incorrecte.

3.4. Gains ou pertes nets sur Actifs financiers disponibles à la vente

Erreur ! Liaison incorrecte.

3.5. Produits et charges nets des autres activités

Erreur ! Liaison incorrecte.

3.6. Charges générales d'exploitation

Erreur ! Liaison incorrecte.

Détail des charges de personnel

Erreur ! Liaison incorrecte.3.7. Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles

Erreur ! Liaison incorrecte.

3.8. Coût du risque

Erreur ! Liaison incorrecte.

3.9. Gains ou pertes nets sur autres actifs

Erreur ! Liaison incorrecte.

3.10. Impôts

Charge d'impôt :

Erreur ! Liaison incorrecte.

Réconciliation du taux d'impôt théorique avec le taux d'impôt constaté

Erreur ! Liaison incorrecte.

4. Informations sectorielles4.1. Information sectorielle par pôles d'activité

Les transactions entre les pôles d'activité sont conclues à des conditions de marché.

Erreur ! Liaison incorrecte.

Erreur ! Liaison incorrecte.

Erreur ! Liaison incorrecte.

4.2. Spécificité de l'assurance

Marge brute des sociétés d'assurance

Les contributeurs à l'information ci-dessous sont les groupes d'assurance Prédica et Pacifica

Erreur ! Liaison incorrecte.

4.3. Banque de proximité en France – Réseau des Caisses régionales

Activité et contribution des Caisses régionales et de leurs filiales

Erreur ! Liaison incorrecte.

5. Notes relatives au bilan au 30 juin 20075.1. Actifs et Passifs financiers à la juste valeur par résultat

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

Erreur ! Liaison incorrecte.

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

,

Actifs financiers à la Juste Valeur par résultat sur option

Erreur ! Liaison incorrecte.

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

5.2. Gains et pertes latents sur actifs financiers disponibles à la vente

Erreur ! Liaison incorrecte.

5.3. Prêts et créances sur établissements de crédit et sur la clientèle

Prêts et créances sur établissements de crédit

Erreur ! Liaison incorrecte.

Prêts et créances sur la clientèle

Erreur ! Liaison incorrecte.

Prêts et créances sur établissements de crédit et sur la clientèle par agent économique

Les informations relatives à la ventilation par agent économique de contrepartie suivent désormais les règles définies dans le reporting réglementaire FINREP.

Erreur ! Liaison incorrecte.

Erreur ! Liaison incorrecte. 5.4. Dépréciations inscrites en déduction de l'actif

Erreur ! Liaison incorrecte.

5.5. Dettes sur établissements de crédit et sur la clientèle

Dettes sur établissements de crédit

Erreur ! Liaison incorrecte.

Dettes sur la clientèle

Erreur ! Liaison incorrecte.

5.6. Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées

Erreur ! Liaison incorrecte.

Au 30 juin 2007, l'encours des titres super subordonnés était de 3 333 millions d'euros contre 2 206 au 31 décembre 2006 et 1 922 au 30 juin 2006. L'encours de titres " T3CJ " demeure inchangé à 1 839 millions d'euros.

5.7. Immeubles de placement

Erreur ! Liaison incorrecte.

5.8. Immobilisations corporelles et incorporelles (hors écarts d'acquisition)

Erreur ! Liaison incorrecte.

5.9. Ecarts d'acquisition

Le tableau détaillant ce poste est présenté dans le chapitre Périmètre de consolidation en note 2 .3

5.10. Provisions

Erreur ! Liaison incorrecte.

Provision épargne logement :

Encours collectés au titre des comptes et plans d'épargne-logement sur la phase d'épargne

Erreur ! Liaison incorrecte.

Encours de crédits octroyés au titre des comptes et plans d'épargne-logement

Erreur ! Liaison incorrecte.

Provision au titre des comptes et plans d'épargne-logement

Erreur ! Liaison incorrecte.

Dans l'organisation financière interne du groupe Crédit Agricole, les plans et les comptes épargne-logement collectés par les Caisses régionales figurent à 100 % au passif de Crédit Agricole S.A. et l'encours d'épargne indiqué dans les tableaux ci-dessus prend donc en compte la totalité de ces montants. En revanche, Crédit Agricole S.A. n'assume un risque que sur une fraction de ces encours, le solde étant porté par les Caisses régionales : la provision n'est constituée dans les comptes de Crédit Agricole S.A. qu'à hauteur du risque effectivement porté.

En conséquence, le rapport entre la provision constituée et les encours figurant au bilan du groupe Crédit Agricole S.A. n'est pas représentatif du niveau de provisionnement du risque épargne-logement.

5.11. Capitaux propres

- Composition du capital au 30 juin 2007

Au 30 juin 2007, à la connaissance de Crédit Agricole S.A., la répartition du capital et des droits de vote était la suivante :

Erreur ! Liaison incorrecte.

La SAS Rue La Boetie est détenue en totalité par les Caisses régionales de Crédit Agricole,

Les actions en auto-détention le sont dans le cadre du programme de rachat en couverture des options attribuées et au sein d'un contrat de liquidité

- Actions de préférences

Erreur ! Liaison incorrecte.

- Résultat par action

Erreur ! Liaison incorrecte.

L'augmentation de capital avec droit préférentiel de souscription réalisée le 6 février 2007 a conduit, conformément aux prescriptions de la norme IAS 33, à calculer un résultat dilué par action pour 2006.

Calcul du coefficient d'ajustement, source FININFO :

- cours de clôture de l'action la veille du détachement du DPS (=cours droit attaché) soit le 3/1/2007 : 32.52 euros.

- Modalités de l'augmentation de capital : 1 action nouvelle au prix de 26.75 euros pour 10 anciennes soit 11 actions ex-droit ;

- Coefficient d'ajustement (cours ex-droit/cours droit attaché) :31.995/32.52=0.984.

- Dividendes

Au titre de l'exercice 2006, l'Assemblée générale de Crédit Agricole s.a. a approuvé le versement d'un dividende net par action de 1,15 euros.

Dividendes

Erreur ! Liaison incorrecte.

Dividendes payés au cours de la période au titre de 2006

Les montants relatifs aux dividendes figurent dans le tableau de variation des capitaux propres. Ils s'élèvent à 1 880 millions d'euros.

6. Engagements de financement et de garantie

Engagements hors-bilan donnés et reçus

Erreur ! Liaison incorrecte.

7. Événements postérieurs à la fin de la période intermédiaire

Acquisition par Pacifica, filiale d'assurance dommage de Crédit Agricole S.A., de 60% du capital des Assurances Fédérales IARD

Crédit Agricole S.A. a annoncé le 11 juin 2007 que conformément au protocole signé le 23 décembre 2004 entre AGF et Crédit Agricole S.A. et suite à la levée de l'option de vente détenue par AGF qui est intervenue le 18 mai 2007, AGF cèderait à Pacifica les 60% du capital des Assurances Fédérales IARD qu'il détient. A la suite de cette opération, Pacifica détiendrait 100% du capital des Assurances Fédérales IARD.

Cette opération est soumise à l'approbation du Comité des Entreprises d'Assurances et à l'autorisation du Ministre de l'Economie au titre du contrôle des concentrations. Ses effets comptables devraient intervenir au second semestre 2007, une fois les autorisations règlementaires obtenues.

Acquisition par CACEIS, filiale à 50/50 de Crédit Agricole S.A. et Natixis spécialisée dans les activités de gestion de titres, des activités de conservation de HypoVereinsbank (HVB)

CACEIS et HVB ont annoncé le 3 juillet 2007 la signature de l'accord définitif sur l'acquisition par CACEIS des activités de conservation de HVB, intervenu à l'issue de négociations exclusives engagées depuis mi-mars 2007.

Cette opération est soumise à l'agrément des autorités de marché. Ses effets comptables devraient intervenir au second semestre 2007.

Acquisition par Crédit Agricole Immobilier du promoteur Monné-Decroix

Crédit Agricole S.A. et le groupe Monné-Decroix ont annoncé le 17 juillet la signature d'un accord portant sur l'acquisition par Crédit Agricole Immobilier d'une participation majoritaire au capital de la holding de contrôle du groupe Monné-Decroix, promoteur toulousain intervenant principalement dans le logement collectif.

Cette opération est soumise à l'avis des autorités de la concurrence. Ses effets comptables devraient intervenir au second semestre 2007.

Regroupement des filiales de courtage de Société Générale et Calyon

Société Générale et Calyon ont annoncé le 8 août 2007 la signature d'un accord liant en vue du regroupement des activités de courtage exercées par leurs filiales respectives Fimat et Calyon Financial. Le lancement opérationnel de la nouvelle entité aura lieu début 2008, sous réserve de l'obtention des agréments des autorités de tutelle.

La nouvelle entité issue de ce regroupement, Newedge, sera détenue conjointement à parts égales (50/50) par Société Générale et Calyon et sera dotée du statut de banque.

8. Périmètre de consolidation au 30 juin 2007

3. Rapport des contrôleurs légaux des comptes

Période du 1er janvier au 30 juin 2007

Rapport des commissaires aux comptes sur l'information financière semestrielle 2007

Mesdames, Messieurs les Actionnaires,

En notre qualité de commissaires aux comptes et en application de l'article L. 232-7 du Code de commerce, nous avons procédé à :

• l'examen limité des comptes semestriels consolidés résumés de la société Crédit Agricole S.A., relatifs à la période du 1er janvier au 30 juin 2007, tels qu'ils sont joints au présent rapport ;

• la vérification des informations données dans le rapport semestriel.

Ces comptes semestriels consolidés résumés ont été établis sous la responsabilité du conseil d'administration. Il nous appartient, sur la base de notre examen limité, d'exprimer notre conclusion sur ces comptes.

Nous avons effectué notre examen limité selon les normes professionnelles applicables en France. Un examen limité de comptes intermédiaires consiste à obtenir les informations estimées nécessaires, principalement auprès des personnes responsables des aspects comptables et financiers, et à mettre en œuvre des procédures analytiques ainsi que toute autre procédure appropriée. Un examen de cette nature ne comprend pas tous les contrôles propres à un audit effectué selon les normes professionnelles applicables en France. Il ne permet donc pas d'obtenir l'assurance d'avoir identifié tous les points significatifs qui auraient pu l'être dans le cadre d'un audit et, de ce fait, nous n'exprimons pas une opinion d'audit.

Sur la base de notre examen limité, nous n'avons pas relevé d'anomalies significatives de nature à remettre en cause la conformité, dans tous leurs aspects significatifs, des comptes semestriels consolidés résumés avec la norme IAS 34 – norme du référentiel IFRS tel qu'adopté dans l'Union européenne relative à l'information financière intermédiaire.

Sans remettre en cause la conclusion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur la note 1 qui expose le changement de méthode comptable relatif aux mouvements d'intérêts minoritaires.

Nous avons également procédé, conformément aux normes professionnelles applicables en France, à la vérification des informations données dans le rapport semestriel commentant les comptes semestriels consolidés résumés sur lesquels a porté notre examen limité.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes semestriels consolidés résumés.

Neuilly-sur-Seine, le 30 août 2007

Les Commissaires aux Comptes
PricewaterhouseCoopers Audit 
ERNST & YOUNG et Autres 
   
Gérard Hautefeuille  Valérie Meeus 

4. Déclaration du responsable du rapport financier semestriel de Crédit Agricole S.A.

J'atteste, à ma connaissance, que les comptes sont établis conformément aux normes comptables applicables et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et du résultat de la société et de l'ensemble des entreprises comprises dans la consolidation, et que le rapport semestriel d'activité présente un tableau fidèle des événements importants survenus pendant les six premiers mois de l'exercice, de leur incidence sur les comptes semestriels, des principales transactions entre parties liées ainsi qu'une description des principaux risques et des principales incertitudes pour les six mois restants de l'exercice.

Fait à Paris, le 30 août 2007

Gilles de Margerie

Le Directeur Finances et Stratégie Groupe de Crédit Agricole S.A.

 








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