Résultats du quatrième trimestre et de l'ensemble de l'exercice 2010

Boulogne-Billancourt, le 23 février 2011- Vallourec, leader mondial des

solutions tubulaires premium, annonce aujourd'hui ses résultats pour le quatrième trimestre et l'ensemble de l'exercice 2010. Les comptes consolidés ont été présentés ce jour par le Directoire au Conseil de Surveillance. 

Chiffres-clés 

 Quatrième trimestre 2010 : 

* Production expédiée : 553 milliers de tonnes, + 9% par rapport au T3 * Chiffre d'affaires : 1 303 MEUR, + 10% par rapport au T3 * Résultat brut d'exploitation : 261 MEUR, soit 20,0% du chiffre d'affaires (21,1% au T3) 

 Exercice 2010: 

* Production expédiée : 1 888 milliers de tonnes, + 26% par rapport à 2009 * Chiffre d'affaires : 4 491 MEUR, + 1% par rapport à 2009 * Résultat brut d'exploitation : 925 MEUR, soit 20,6% du chiffre d'affaires (22,0% en 2009) * Résultat net part du Groupe : 410 MEUR (518 MEUR en 2009) * Dividende proposé de 1,30 EUR par action 



Faits marquants 2010 

* Reprise des volumes trimestre après trimestre reflétant l'amélioration des conditions de marché * Dépassement de l'objectif du plan d'économies triennal CAPTEN * Acquisition et intégration réussie de Serimax * Projets stratégiques en voie d'achèvement au Brésil et en France * Lancement de nouveaux investissements destinés à étendre la présence internationale de Vallourec aux États-Unis, en Chine et au Moyen-Orient 

Commentant ces résultats, Philippe Crouzet, Président du Directoire, a déclaré : 

« En 2010, nous avons enregistré une reprise significative de l'activité après l'une des pires crises économiques de l'histoire récente. La production expédiée a augmenté trimestre après trimestre au fur et à mesure de l'amélioration des conditions de marché. En conséquence, la plupart de nos usines ont fonctionné à des taux d'utilisation élevés lors de la seconde moitié de l'année. Notre plan d'économies CAPTEN, lancé en 2008, a permis de générer des économies substantielles, au-delà des objectifs. L'ensemble de ces améliorations a permis de compenser d'importantes modifications de prix/mix et d'atteindre une marge brute d'exploitation supérieure à 20%. 

2010 a aussi été marquée par des initiatives majeures destinées à étendre notre présence internationale par le biais d'acquisitions stratégiques et de nouveaux investissements industriels. L'année a également été marquée par des progrès significatifs en matière d'innovation et de R&D. Nous avons encore renforcé notre capacité à proposer des solutions innovantes pour les applications les plus complexes avec le lancement en Allemagne d'un centre de recherche pilote unique, dédié aux procédés de laminage de tubes, l'extension de notre centre de recherche au Brésil et le lancement réussi de deux connexions premium VAM pour les gaz de schiste et les environnements les plus extrêmes. 

Du fait de l'avancement de nos grands projets stratégiques, 2011 sera une année importante pour Vallourec. Notre nouvelle usine intégrée au Brésil montera progressivement en puissance et devrait débuter les livraisons de produits au quatrième trimestre. La première billette a été percée avec succès en décembre et les prochaines étapes verront le démarrage du laminoir, celui de l'unité de finition et la mise en service de l'aciérie. Notre nouvelle usine en France de production de tubes pour générateurs de vapeur est prête à  fournir des produits à nos clients du secteur de l'énergie nucléaire. Ces deux projets illustrent bien notre stratégie centrée sur les marchés en croissance rapide de notre univers, visant à améliorer notre base de coûts et à répondre à temps aux besoins de nos clients. » 

Résumé des résultats du quatrième trimestre (T4) et de l'exercice 2010 

(Comparaison avec T3 2010, T4 2009 et 2009) 

+------------------------------------------------------------------------------------+ |  T4 T3 variation T4 variation 2010 2009 variation| | | |En millions | |d'euros 2010 2010 T4/T3 2009 T4/T4     2010/2009| +------------------------------------------------------------------------------------+ |Production | |expédiée | |(milliers de | |tonnes) 553 507 +9% 330 +68% 1 888 1 503 +26% | | | |Chiffre | |d'affaires 1 302,9 1 189,2 +10% 1 090,0 +20% 4 491,3 4 464,5 +1% | | | |Résultat brut | |d'exploitation 261,0 251,0 +4% 228,8 +14% 924,8 980,6 -6% | | | |En % du CA 20,0% 21,1%   21,0%   20,6% 22,0%   | | | |Résultat net | |total 119,9 129,9 -8% 101,6 +18% 452,8 536,5 -16% | | | |En % du CA 9,2% 10,9%   9,3%   10,1% 12,0%   | | | |Résultat net | |part du Groupe 107,7 115,2 -7% 100,9 +7% 409,6 517,7 -21% | +------------------------------------------------------------------------------------+ 



Environnement de marché 

Marché de l'énergie 

Pétrole et gaz 

En hausse de 2,7 mb/j à 87,7 mb/j, la demande mondiale de pétrole a connu en 2010 une forte augmentation, reflétant la vigueur de la croissance économique en Asie, en particulier en Chine. Les prix du pétrole sont restés stables pendant la majeure partie de l'année, se situant en moyenne à 79 $/bbl(1). De nouvelles augmentations de la demande de pétrole ont entraîné les cours au-delà des 90 $ fin décembre et courant janvier. La demande mondiale de pétrole devrait à nouveau croître de 1,4 mb/j en 2011. 

Aux États-Unis, le nombre d'appareils de forages a augmenté de 42% en 2010, avec 1 700 appareils en activité à la fin de l'année. Les prix élevés du pétrole et la faiblesse des prix du gaz ont contribué à une évolution sensible en faveur du forage pétrolier. Le nombre de puits de pétrole a augmenté de 83% sur l'année, contre 21% pour le gaz. L'activité de forage pétrolier représente aujourd'hui 44% du nombre total d'appareils de forage (contre 20% en 2008) et  utilise de plus en plus les techniques de forage horizontal et de fracturation hydraulique. Le forage horizontal, que ce soit pour les gisements de gaz ou de pétrole de schiste, a augmenté de 66% en un an pour représenter plus de 50% de l'ensemble des puits (contre 25% en 2008). Une croissance modérée de l'activité de forage est prévue pour 2011, avec une poursuite de la croissance des activités de forage non conventionnel entraînant une forte demande de tubes OCTG premium. 

Le forage en eau profonde dans le Golfe du Mexique est resté à un niveau faible. Depuis la levée du moratoire interdisant le forage en mer en octobre 2010, seulement deux permis de forer en eau profonde ont été délivrés. L'activité devrait rester à un niveau inférieur à celui d'avant-Macondo pendant encore un certain temps. 

L'activité Pétrole et gaz est restée dynamique dans le reste du monde. En 2010, les dépenses d'exploration et de production en dehors de l'Amérique du Nord ont augmenté d'environ 6% et le nombre d'appareils de forages internationaux en activité (hors Amérique du Nord) a augmenté de 9% pour atteindre 1 118 unités fin décembre. Sur ce total, le nombre de puits offshore atteint 303 unités, avec une forte croissance en Mer du Nord (Royaume-Uni), dans le Golfe de Guinée, au Brésil et en Indonésie. Les dépenses internationales d'exploration et de production devraient encore augmenter de 12% en 2011, tirées par la croissance des investissements des compagnies pétrolières internationales (+18%). Contrairement au Golfe du Mexique, l'activité en eau profonde devrait augmenter dans le reste du monde, notamment au Brésil, avec les champs pré-salins qui entrent en phase de production. 

Énergie électrique 

La crise économique et la reprise progressive des deux dernières années ont provoqué un net changement sur le marché de l'énergie électrique. Aux États-Unis et en Europe, quand la puissance installée doit être rénovée ou remplacée, les mesures d'efficacité énergétique, la demande de sources d'énergie plus propres et la baisse des prix du gaz représentent des motivations fortes pour passer du charbon à des technologies utilisant le gaz. Les projets de nouvelles centrales électriques au charbon restent en suspens. En revanche, dans les économies en développement d'Asie-Pacifique, où la croissance de la demande d'électricité continue d'être forte, une grande partie de cette croissance sera satisfaite par des centrales électriques au charbon. Les fabricants chinois et indiens de centrales électriques bénéficient d'un bon niveau d'activité, entraînant une augmentation des nouvelles commandes de tubes pour centrales électriques, mais la concurrence sur ces marchés est intense. 

La demande de tubes pour centrales nucléaires continue d'être forte, la capacité nucléaire mondiale devant augmenter de près de 70% d'ici 2030.(2) 

Pétrochimie 

 Le marché de la pétrochimie s'est amélioré tout au long de 2010 et reste soutenu en 2011. Le Moyen-Orient est particulièrement dynamique, avec des investissements importants dans les secteurs pétroliers amont et aval et dans des projets d'unités de dessalement. Le niveau d'activité s'améliore également en Amérique du Nord, en Europe et en Asie-Pacifique, conduisant à un niveau élevé de commandes à livrer au cours des prochains trimestres. 



Marché hors Énergie 

La production industrielle mondiale a bénéficié d'un rebond en 2010, affichant une hausse de 8% contre une baisse de 9% en 2009. L'Europe a connu une forte reprise de la production de véhicules à moteur ; la production de biens d'équipement destinés à l'exportation a été plus élevée que prévue notamment en Allemagne et dans les pays d'Europe du Nord. Le Brésil a connu un fort rebond de son activité industrielle, avec une croissance dans l'automobile, la mécanique et la construction. Ces tendances positives devraient se poursuivre en 2011. 

Matières premières 

2010 a été marquée par une volatilité significative du prix des matières premières. Des perturbations d'approvisionnement ont provoqué d'importantes augmentations de prix de la ferraille en Europe et aux Etats-Unis au cours du quatrième trimestre et en janvier 2011. 



CHIFFRE D'AFFAIRES PAR MARCHE 

Au quatrième trimestre 2010, la production expédiée a augmenté de 9% par rapport au troisième trimestre 2010 et de 68% par rapport au quatrième trimestre 2009, pour atteindre 553 milliers de tonnes. Après la forte reprise des volumes au deuxième trimestre, les taux d'utilisation des usines sont revenus à des niveaux élevés dans l'ensemble du Groupe. En 2010, la production expédiée a augmenté de 26% pour atteindre 1 888 milliers de tonnes, contre 1 503 milliers de tonnes en 2009. 

Le chiffre d'affaires du quatrième trimestre s'est élevé à 1 303 millions d'euros, en hausse de 10% par rapport au troisième trimestre, grâce au niveau élevé des ventes pour les marchés du pétrole et gaz et de l'énergie nucléaire. Pour l'exercice 2010, le chiffre d'affaires a atteint 4 491 millions d'euros, en légère progression par rapport à 2009 (4 465 millions d'euros), mais en baisse de 3% à périmètre comparable. 



 (Comparaison avec T3 2010, T4 2009 et 2009) 

+------------------------------------------------------------------------------+ |  T4 T3 Variation T4 Variation 2010 2009 Variation| | | |En millions | |d'euros 2010 2010 T4/T3 2009 T4/T4     2010/2009| +------------------------------------------------------------------------------+ |Pétrole et Gaz 721 634 +14% 573 +26% 2 355 2 239 +5% | | | |Énergie électrique 204 163 +25% 276 -26% 780 1 155 -32% | | | |Pétrochimie 106 93 +14% 67 +58% 357 365 -2% | | | |Total Énergie 1 031 890 +16% 916 +13% 3 492 3 759 -7% | | | |% du CA total 79% 75%   84%   78% 84%   | | | |                  | | | |Mécanique 118 116 +2% 62 +90% 416 325 +28% | | | |Automobile   86 88 -1% 66 +32% 318 197 +61% | | | |Autres 68 95 -28% 46 +48% 265 183 +45% | | | |Total hors Énergie 272 299 -9% 174 +57% 999 705 +42% | | | |% du CA total 21% 25%   16%   22% 16%   | | | |                  | | | |Total 1 303 1 189 +10% 1 090 +20% 4 491 4 465 +1% | +------------------------------------------------------------------------------+ 



Énergie 

 Pétrole et gaz 

Dans le secteur du Pétrole et gaz, le chiffre d'affaires du quatrième trimestre s'est élevé à 721 millions d'euros, en hausse de 14% par rapport au troisième trimestre. Le chiffre d'affaires de l'exercice 2010 a atteint 2 355 millions d'euros, en hausse de 5% par rapport à l'exercice 2009 qui avait bénéficié de prix plus élevés. 

Aux États-Unis, les ventes ont légèrement diminué au cours du quatrième trimestre en raison d'ajustements des stocks par les distributeurs en fin d'année. Les prix ont subi quelques pressions en fin d'année, cependant, des augmentations, applicables à partir du deuxième trimestre 2011, ont été annoncées pour compenser la hausse du coût des matières premières. Pour l'ensemble de l'exercice, les ventes aux États-Unis ont enregistré une très forte croissance, tirées par l'activité de forage horizontal dans les bassins schisteux. En particulier, l'offre Vallourec de produits finis regroupant à la fois tubes et joints premium, a été favorablement accueillie par les clients. En outre, les premières commandes de VAM SG, la nouvelle connexion premium développée spécifiquement pour le forage de schiste non conventionnel, ont été filetées avec succès en décembre. 

Dans le reste du monde, les ventes ont fortement augmenté au quatrième trimestre bénéficiant d'un bon niveau d'activité en Europe, en Afrique, au Moyen-Orient et au Brésil. Les ventes ont comporté d'importantes livraisons de conduites sous- marines pour des projets au Moyen-Orient. Le marché devrait rester soutenu, le nombre d'appels d'offre internationaux se maintenant à un bon niveau aussi bien pour les projets OCTG que pour les line-pipes, avec une part plus importante de produits premium. Les prix sont bien orientés et devraient contribuer à compenser les hausses du coût des matières premières. Toutefois, le niveau élevé des livraisons effectuées au quatrième trimestre, les nombreuses commandes enregistrées pour des livraisons au deuxième trimestre 2011 et le ralentissement saisonnier estival au Brésil, se traduiront par une baisse du chiffre d'affaires au premier trimestre 2011 qui sera compensée par une forte croissance au cours des trimestres suivants. 

Énergie électrique 

Au quatrième trimestre, le chiffre d'affaires Énergie électrique s'est élevé à 204 millions d'euros, en progression de 25% par rapport au troisième trimestre 2010 en raison d'importantes livraisons de tubes pour générateurs de vapeur destinés au marché de l'énergie nucléaire, tandis que les ventes pour le marché de l'énergie électrique conventionnelle sont restées globalement stables. Sur l'ensemble de l'exercice, le chiffre d'affaires s'établit à 780 millions d'euros, contre 1 155 millions d'euros en 2009 (-32%), en raison de la chute brutale des enregistrements de commandes pour de nouvelles centrales conventionnelles et d'un transfert de l'activité vers les marchés plus concurrentiels d'Asie. Cependant, les enregistrements pour des centrales électriques conventionnelles ont augmenté et les prix se sont stabilisés en fin d'année, avec de nouveaux projets au Moyen-Orient, en Chine et en Inde. 

En 2010, les ventes pour le marché de l'énergie nucléaire représentent près de 20% du chiffre d'affaires Énergie électrique, contre une moyenne de 10% du chiffre d'affaires au cours des années précédentes. Avec la montée en puissance en 2011 de ses nouvelles capacités de production de tubes pour centrales nucléaires, Vallourec va continuer d'enregistrer une forte croissance de son chiffre d'affaires dans ce segment de marché qui représentera à l'avenir une proportion accrue de son chiffre d'affaires Énergie électrique. 

Pétrochimie 

Dans la Pétrochimie, le chiffre d'affaires du quatrième trimestre s'est élevé à 106 millions d'euros, en hausse de 14% par rapport au troisième trimestre. Le chiffre d'affaires a progressé de façon constante tout au long de l'année pour atteindre 357 millions d'euros pour l'exercice 2010, en baisse de seulement 2% par rapport à l'année précédente. Le Moyen-Orient a été particulièrement dynamique en raison de commandes passées pour de nouveaux grands projets pétrochimiques. Parmi les projets livrés au quatrième trimestre figurent celui de Roumaila Oil Field en Irak et celui de Steam Amal en Oman. Le marché devrait continuer à s'améliorer en 2011, avec d'importantes commandes enregistrées concernant plusieurs grands projets au Moyen-Orient, dans le Sud-Est asiatique et en Amérique du Nord à livrer à partir du deuxième trimestre 2011. 

Au total, le chiffre d'affaires Énergie s'élève en 2010 à 3 492 millions d'euros, soit 78% du chiffre d'affaires du Groupe, soit une part légèrement inférieure à celle de 2009 en raison du rebond du chiffre d'affaires hors Énergie. 

 Hors Énergie 

Le chiffre d'affaires des marchés hors énergie atteint 272 millions d'euros au cours du trimestre. L'activité s'est stabilisée dans les secteurs de la mécanique et de l'automobile et est revenue à un niveau normalisé dans le secteur de la construction. Pour l'ensemble de l'exercice, les ventes s'élèvent à 1 milliard d'euros, en hausse de 42% par rapport à 2009, en raison d'une forte croissance dans le secteur de la mécanique en Allemagne, suivie par les pays d'Europe du Nord. De même, au Brésil les ventes ont progressé en 2010, dans toutes les activités industrielles : l'automobile, la mécanique et la construction Cependant, la baisse d'activité durant la période estivale se traduira par une baisse des ventes au premier trimestre 2011. 





RESULTATS 

Compte de résultat résumé 

(Comparaison par rapport à T3 2010, T4 2009 et 2009) 

+-------------------------------------------------------------------------------------+ |  T4 T3 Variation T4 Variation 2010 2009 Variation| | | |En millions | |d'euros 2010 2010 T4/T3 2009 T4/T4     2010/2009| +-------------------------------------------------------------------------------------+ |Production | |expédiée | |(en milliers de | |tonnes) 553 507 +9% 330 +68% 1 888 1 503 +26% | | | |Chiffre | |d'affaires 1 302,9 1 189,2 +10% 1 090,0 +20% 4 491,3 4 464,5 +1% | | | |Coûts | |industriels des | |produits vendus -3 -3 | |(3) -899,9 -805,6 +12% -723,8 +24% 039,5 000,5 +1% | | | |Coûts | |administratifs, | |commerciaux et | |de recherche(1) -124,1 -128,0 -3% -118,3 +5% -487,5 -448,4 +9% | | | |Autres -17,9 -4,6   -19,1   -39,5 -35,0   | | | |Résultat brut | |d'exploitation 261,0 251,0 +4% 228,8 +14% 924,8 980,6 -6% | | | |En % du CA 20,0% 21,1%   21,0%   20,6% 22,0%   | | | |Résultat net | |part du Groupe 107,7 115,2 -7% 100,9 +7% 409,6 517,7 -21% | +-------------------------------------------------------------------------------------+ 





Le chiffre d'affaires consolidé du quatrième trimestre 2010 a atteint 1 303 millions d'euros, en hausse de 10% par rapport au troisième trimestre 2010. La croissance du chiffre d'affaires s'explique par la hausse de la production expédiée (+9%), un effet prix/mix positif (+3,1%) lié à l'augmentation des ventes sur l'énergie nucléaire, partiellement compensés par un effet de change négatif (-2,5%). Par rapport au quatrième trimestre 2009, le chiffre d'affaires a augmenté de 20%, le rebond des volumes (+68,0%), des effets positifs de périmètre (+3,0%) et de change (+5,8%) ayant été partiellement compensés par un effet prix/mix négatif (-34,7%). 



Sur l'ensemble de l'exercice 2010, le chiffre d'affaires s'est élevé à 4 491 millions d'euros, en légère progression par rapport à 2009 (4 465 millions d'euros). Le redressement de la production expédiée (+25,6%), l'effet de périmètre positif lié à l'intégration de Serimax au troisième trimestre 2010 et un effet de change positif (+5,4%) ont été compensés par un effet prix/mix négatif (-26,6%). L'effet prix/mix reflète essentiellement la baisse des prix qui a eu lieu lors de la forte chute des marchés en 2009 et par la détérioration du mix due à l'évolution des ventes dans le domaine de l'Energie électrique (- 32%). 

Le résultat brut d'exploitation s'est élevé à 261 millions d'euros au quatrième trimestre 2010, représentant 20% du chiffre d'affaires, soit une marge légèrement inférieure à celle du troisième trimestre 2010 (21,1%). Les opérations de maintenance de fin d'année et le niveau plus élevé de l'activité ont conduit à une augmentation de 12% des coûts industriels des produits vendus au cours du trimestre, tandis que les coûts administratifs, commerciaux et de recherche (SG&A) ont diminué de 3%. Les autres dépenses enregistrées au cours du trimestre incluent la mise en uvre de l'opération d'actionnariat salarié 2010 « Value 10 ». 



Sur l'ensemble de l'exercice 2010, le résultat brut d'exploitation a atteint 925 millions d'euros, en baisse de 5,7% par rapport à l'année précédente (981 millions d'euros), soit une marge brute d'exploitation (RBE/ chiffre d'affaires) de 20,6%, contre 22,0% en 2009. 

La progression des volumes livrés à partir du deuxième trimestre et l'amélioration continue de la productivité ont eu un impact positif sur la marge brute d'exploitation mais n'ont pas permis de compenser l'effet prix/mix négatif décrit ci-dessus et l'impact des charges d'exploitation relatives à la mise en service du nouveau laminoir de VSB au Brésil au cours de la seconde moitié de l'année. 

Les amortissements s'élèvent à 63 millions d'euros au quatrième trimestre 2010 et à 223 millions d'euros sur l'ensemble de l'exercice 2010, en progression par rapport à 2009 en raison de l'intégration de DPAL, Protools et Serimax. Le poste amortissements, dépréciation d'actifs et restructuration, de 8 millions d'euros au quatrième trimestre et de 16 millions d'euros en 2010, comprend principalement des charges correspondant aux projets liés à la spécialisation des usines européennes. 

Le résultat financier s'établit à -13 millions d'euros au quatrième trimestre 2010 et -28 millions d'euros sur l'ensemble de l'exercice 2010, contre -5 millions d'euros en 2009 reflétant principalement le passage d'une position de trésorerie nette de 407 millions d'euros au 31 décembre 2009 à un endettement net de 381 millions d'euros au 31 décembre 2010. 

Le taux d'imposition effectif est de 28,2% pour le quatrième trimestre 2010. Il s'élève à 30,5% pour l'exercice 2010 contre 31,7% en 2009, en raison de l'évolution du mix géographique des ventes et de la rentabilité. 

Le résultat net s'élève à 120 millions d'euros au quatrième trimestre 2010 et 453 millions d'euros en 2010, contre 537 millions d'euros en 2009. Le résultat net part du Groupe s'établit à 410 millions d'euros en 2010, soit une baisse de 21% par rapport à 2009. 

Flux de trésorerie 

La capacité d'autofinancement s'élève à 171 millions d'euros au quatrième trimestre 2010 et 708 millions d'euros pour l'année 2010, contre 766 millions d'euros en 2009, reflétant la baisse des résultats. Le besoin en fonds de roulement a augmenté de 268 millions d'euros en 2010, en raison de la forte reprise de l'activité à partir du deuxième trimestre de l'année. Au total, le flux de trésorerie d'exploitation généré par l'activité s'est élevé à 440 millions d'euros en 2010. 

Les investissements industriels bruts se sont élevés à 342 millions d'euros au quatrième trimestre 2010 et 873 millions d'euros en 2010, contre 677 millions d'euros en 2009. Les dépenses relatives à VSB au Brésil représentent 407 millions d'euros sur le total de 873 millions d'euros. Les autres investissements stratégiques concernent la construction de la nouvelle tuberie aux États-Unis, l'extension de V & M Changzhou en Chine, et l'accroissement en France des capacités de production de tubes destinés aux centrales nucléaires. 

Les investissements financiers se sont élevés à 161 millions d'euros en 2010, dont 145 millions d'euros pour l'acquisition de Serimax. 

 La consommation de trésorerie au cours de l'exercice s'est élevée à 787 millions d'euros, l'endettement net atteignant 381 millions d'euros au 31 décembre 2010 par rapport à un solde de trésorerie nette positif de 407 millions d'euros à fin 2009. Les capitaux propres s'élèvent à 4 824 millions d'euros. 

Au 31 décembre 2010, la trésorerie du Groupe excédait les découverts et emprunts à court terme de 433 millions d'euros. Sur un total de 1 035 millions d'euros de crédits bancaires et autres emprunts, 48% avaient une échéance de plus de 2 ans. Une nouvelle ligne de crédit renouvelable d'un montant de 1 milliard d'euros et